Un jour se lève, le lendemain de ce long crépuscule.
Hier, nous riions ensemble de choses ridicules,
Nous volions à travers champs, nous n’avions que faire de ce futur.
Mais, loin était-il, et nous ne pensions qu’à nous et notre amour immature.
Tu le savais ?
Et puis nous avons grandis, pour sûr ?
Je suis devenu un étudiant mûr,
et toi tu est devenue aussi belle que le Soleil
Mais Lui-même était attirée par toi.
Tu le savais ?
Tu étais mon aimant négatif,
J’étais le tien positif.
Le soir, joyeusement, nous riions de tout.
Le Monde nous appartenait,
Mais nous n’étions pas si loin de devenir fous…
Tu le savais ?
Pendant qu’on s’aimait, nous étions tels ces oiseaux
Volant dans le ciel, tels des écureuils
Grimpant aux arbrisseaux,
Tels ces chevreuils
Gambadant à travers monts et vallées.
Mais nous n’étions que des idiots naïfs…
Tu le savais ?
Tu sais, tous les jours, j’y réfléchis.
Avons-nous eu raison, ou bien tort?
Est-ce que t’aimer m’a apporté la joie, tu dis ?
Je suppose que oui, j’aimerais encore
Que ça soit le cas.
Tu le savais ?
Qu’on puisse rire de n’importe quoi,
Danser sur de la salsa,
Parler tard la nuit de mythes, de chats,
Et de mythiques chats.
Courir les rues sans regarder,
Faire du vélo ensemble, sans pédaler.
Courser les pigeons devant le musée
Et en riant, les regarder s’envoler.
Tu le savais ?
Un jour se finit, plongeant dans le crépuscule.
Je regarderais le ciel hébété,
En sachant que tu ne vas jamais revenir.
Ma vie s’achèvera, sans que j’ai pu m’excuser.
Tout finira par se finir…
Tu le savais ?
J’ai adoree comme l’autre toujours tres emotif. C’est super! Bonne continuation