L’eté suffocante et le syndrome de la page blanche me font souffrir plus que jamais.
Je ne dort plus les nuits, je suis fatiguée, pensive et j’évite les gens qui m’invitent les rejoindre pour passer du temps en terrasse et profiter de l’ete. Ils ont tous le même discours qui me semble manquer de sens : profiter de la vie sans se prendre la tete. J’ai envie de philosopher sur le sujet mais avec qui? Les personnes que je fréquente ne veulent pas se prendre la tête non plus, ils vont juste de contenter de se servir encore un verre de rosé bien frais, bredouiller des phrases incertes en riant bruyamement et prendre mes réflexions en derisions.
Quoi qu’il advienne, quoi que je ferai, ou que la vie me portera, il faut que je recommence a écrire, pour moins souffrir. Les peurs que j’ai accumulées ces derniers années ne m’abandonnerent peut être jamais, mais au moins je leur donnerai une forme. Ça me soulagera ou peut être pas.