C’est une belle journée (partie 1)

4 mins

Et voilà !

Il serait certainement bien étonnant et difficile de croire qu’un homme se laisse happer facilement par des éléments imprévisibles qu’il tente vainement d’appréhender pour y jouir une extatique découverte qu’il juge saint d’esprit. Et il serait de ce fait risible, un tant soit peu, de savoir qu’il se laisse emporter par des mouvances innovatrices en ce quart de seconde trépassé lorsque des bruits de pas résonnent.

Souviens-toi que le monde a changé

Lorsque l’on veut on se rassemble

Et il arrive parfois que cet homme se lasse de toute forme connue qu’il côtoie avec grâce, dans un discernement qu’il lui est propre et selon laquelle sa doctrine peut rebuter son semblable. Et dans une soufflerie de vaillante découverte horrifique, horriblement impertinent, ce dernier, d’une voix tonitruante, pourchasse en une valse de frénésie incongrue, dans l’infinitude des maux ensevelis, des idées préhistoriques qui le menace inlassablement, le gronde grandement et paraissent elles insuffisamment terribles à ses yeux et, parmi lesquelles, malgré lui, le vaste monde lui impose.

Nul n’a besoin de barreaux ce soir

Je pose mes clefs

Et sans raison

Ferme la porte à « Il était une fois… »

Aussi implacable que nourricier et aisément nous est-il étroitement merveilleux d’assimiler à quelque chose de fantastique, cet homme que nous représentons, pour l’heure, se détache des antiques copeaux de l’enténèbrement qui hante sa passive pensée joviale, poussée par une sorte de fièvre insaisissable, suspicieuse, intarissable parfois accablante par laquelle se déverse dans un irrésistible enchantement un méandre béant d’un ennui immortel, obsolète et duquel nulle semblable ne peut recoudre les airs sataniques auxquels les crocs lunaires iridescents le martèlent en cet ultime instant.

C’est pourquoi par un piteux hasard lancinant, sveltes seront les extases rayonnantes qui éjaculent des pensées merveilles auxquelles il nous ait dès lors possible d’enchanter. Et quoiqu’il en devient, par un imprévisible destin, de conter cet énigmatique et enivrant envoûtement, se colorie dans un amas d’ocre et pervenche cette familière chimère qui, fascinante, dès à présent, fait subitement son apparition dans un enfer paradisiaque lorsqu’un ruissellement étonnant de mots douteux, hideux, odieux, bavards, mesquins, effrayants et insuffisamment acariâtres, ont peint dans la gourmandise la toile de l’horreur surannée de leurs plaisants desseins princiers.

Souviens-toi que l’on peut tout briser
Aux voix mouillées qui nous assomment

Tant bien que mal, tel un lourd fardeau, il s’y reflète une grimace sur le visage de cet homme fascinant que, hélas, aucune croyance n’a su broder l’âpreté des sons insondables des plus sauvages qui gronde dans la pénombre, et coriaces et saugrenues est l’âpreté des songes disparates, fugaces.

Le corps livide, vigoureux, las de ces balivernes affligeantes, synonyme d’un désarroi rogue, d’un désenchantement machiavélique, travaille sans peine son esprit bienheureux. Vils seront les pleurs esquintés de la beauté sempiternelle qui jouit une mélodie terne, miséricordieux sera le gouffre enchantée qui s’immisce dans le vent, brûlant d’un sermon incorrigible.
Puis, au loin, nous avons en ce jour vieilli ces affables mots que nous venons à l’instant de recueillir.

Quand le vent a tout dispersé

Souviens-toi

Quand l’eau a tout oublié

Souviens-toi

Fatigué par tout cela, ce vacarme tonitruant, les déboires incompris ou n’ayant à ce jour pas de bon sens, et les rares bruits de pas assourdissants qui longent la falaise où s’étreignent dans la volupté un sable chaud émouvant sur lequel sont parsemés des grains de folie s’enfonçant timidement sur cette terre meurtrie que des pas piétinent inlassablement, dans les abîmes noirâtres d’une cavité archaïque qui gronde un funeste souvenir féerique, il survient, dans une précipitation difforme d’une incomplète uniformité, un envoûtement indifférent, presque alléchant sur les hauteurs des dunes macabres.

Peut-être serait-il de ce fait judicieux et tangible de se remémorer de ces choses caduques auxquelles notre infime volonté croit avec fermeté et par laquelle, jadis, un sentiment nouveau apparait mystérieusement, là, contre nous, pour permettre l’élévation d’une quelconque forme qui fait son entrée aussitôt, nous invitant sans crainte dans les abîmes noires de l’ignorance amère ?
Saupoudrés de songes infinis, nous travaillons notre esprit enchanté.
Et increvable sera notre énigmatique, irrésistible, superbe vanité.
Nous vieillissons, à tout de rôle, nos bêtises d’antan par des desseins primitifs, insipides.
Et sauvages et caractériels que nous sommes, nous descendons nous d’un pas, lourd, sur le puissant fleuve dont se nourrit l’essaim fantomatique.

L’art n’est plus à cette contemplation funeste qui peine à s’aventurer en cette encre désuète mais à l’excellente conception innovatrice qui subitement vient de nourrir l’active pensée éjaculatrice de cet homme joyeux duquel tout son être se voûte dans la blancheur des maux en démolition. Et son échine se plie, et ses muscles tremblent à la frayeur inconsolable d’ennuyeuses bassesses en une longue et très dure érection. Toute érection est alléchante pour que se diffuse une idée saugrenue, et toute semence, sans naufrage intellectuelle, est le nec plus ultra pour jouir l’extase découverte qui se résigne dans un trou béant, profondément.

Et dans un écoulement de découverte pouacre, silencieuse, où des odeurs pestilentielles embrassent des plaisirs clandestins douteux, surgit précipitamment une monstruosité barbare qui ébranle les sensations colériques que fuit ce paysage onirique, devenu maintenant étriqué.
Et la bise effleure ces paroles surannées.

Mais nous devinons l’Unique.
Pour des Milliers d’yeux.
La tumescence inquiétante, affreuse guette ces propos que nous venons d’extraire. C’est l’émoi, c’est l’effroi, c’est d’un ennui immortel de lécher ces sornettes que lit en cette heure tardive, un certain Timeho, le corps voûté, les muscles contractés, le visage crispé d’onctuosité. L’estomac noué, et ses pensées livides se déversent en une valse enchantée d’un semblant vent de liberté. Et son existence luminescente est une abominable sensualité qui durcit ses pulsions que viole sa rétine.

Croyant que nous pouvons encor suspendre la hantise qui crispe la passive pensée, il en est un plus terrible, plus laid, plus affreux que tous les vices éjaculateurs qui sillonnent en cette vallée où riotent un peuple de démons. Là, l’engouffrement condamne le rire des silhouettes fantomatiques, et jamais plus les Moires ne liront ce soir ce passage clandestin qui accroche la passive pensée tourmentée du béant ennui dont l’Écriture, violeuse de paroles insensées, a posé son encre d’un profond noir d’amertume sur les parchemins de l’Autrefois.

Souviens-toi du jour…

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2 Commentaires
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Wine Michel
3 années il y a

once upon a time ^^ de mes premiers cours d’anglais technique ^^ There was a boy whose name was Jack ^^ … une comptine anglaise ^^ je vais lire une fois ma pause terminée ^^

Wine Michel
3 années il y a

bon ^^ j’ai commencé à lire ^^ des excuses, dès le début, Caliméro évites de te cacher ^^ désolé, j’ai pas fini …
comment veux tu qu’on finisse de te lire ^^
avec toutes mes excuses, je ne suis que touriste

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