Chapitre 3
Mrs Blay Simons
Il est 8h 00 Pile exactement au moment où je me lève. Je n’ai pas entendu mon alarme ce matin. Tant mieux. J’ai un mal de tête pas possible. Pourtant je n’ai pas bu la veille. Quand je retrace ma journée d’hier et avant-hier, je n’ai rien fait d’exceptionnelle que je ne fais déjà, mais, j’ai ma petite idée. Voilà 2 jours que je fais le même rêve. Je suis invitée à une soirée, les lumières sont très agressives, il y’a du monde que je ne connais pas, leurs visages ne me dit absolument rien. Puis je ne sais pour quelle raison je me mets debout, je me dirige vers un chemin, la sortie ? la cuisine ? Je n’en sais trop rien. Puis une personne particulièrement, tapis dans l’ombre, me fixe. Elle est juste là, elle reste stoïque. Pour je ne sais quelle raison encore, je suis attirée vers elle, et, quand elle a la connaissance de cette attirance envers elle, le sol se dérobe sous mes pieds, s’effondre, la maison, l’univers, et, tout le petit monde avec. Je suis en panique totale. Je suis à la recherche d’une aide proche, je suffoque. Et quand je tombe, je constate que nous sommes proches, et, à chaque fois que j’essaye de m’approcher d’elle, et bien je n’y arrive pas, car je me réveille en sursaut, totalement trempée, avec un cœur qui bat à la chamade. Mais qu’es que ça peut bien vouloir dire enfin ? Il a l’air si réaliste !
– « Pas de quoi s’inquiété chérie, c’est juste un rêve ». Me dit Ray.
Juste un rêve ? J’aimerais en sélectionner un autre alors. En y repensant, Ray a toujours été du genre relativiste, à garder son sang-froid, en plus d’être plutôt beau garçon. C’est ce qui m’a plu quand nous avons appris à faire connaissance. Nous partagions les mêmes cours, même profs, cours de langues, si bien que le dialogue fut presque inévitable. Les filles lui tournaient tout autour comme l’ours devant sa ruche, ou l’abeille devant son miel, tant et si bien que lorsque nous avons fait notre 1er exposé ensemble, ce qui a marqué le jour de notre inséparable union, certaines filles ont été méchantes, cruelles, et, cela a été par la même occasion, le début d’un harcèlement sans fin. Partout où j’allais, elles n’hésitaient pas à me dénigrer, à m’humilier, et malgré les interventions de Ray, rien n’y fessait. D’ailleurs, plus il agissait en ma faveur, plus elles devenaient insultantes envers moi. Ce qui a bien entendu attirer l’œil de notre président de l’université, une façon si originale de se démarquer des autres.
– « Mlle Candelas, nous sommes au courant de la situation complexe dans laquelle vous vous trouvez actuellement au sein de l’université. Effectivement si nous vous avons convoquez, c’est pour vous informer de la suite des événements. Tout d’abord, sachez que vos professeurs et moi-même avons tenus une réunion à votre surjet à ce jour »
– « Merci Monsieur le président. A vrai dire je tenais personnellement à vous faire part de la situation, mais j’espérais intimement que cela s’arrête. »
– « Cela ne fait rien. Bien, pour commencer nous nous sommes désolés pour la gêne occasionnée, et vous affirmons que les sanctions nécessaires seront prises à l’encontre des éléments perturbateurs. Pour ce qui est du reste, et pour limiter les dégâts. »
– « Attendez Monsieur le Président. De quel reste vous parlez ? »
– « Bien pour être franc avec vous Mlle Candelas, nous avons reçu des images de vous assez compromettantes. Et comme nous tenons à notre réputation, je pense que le mieux serait que vous restiez chez vous du moins le temps que les rumeurs ne s’éparpillent et n’affectent le bon fonctionnement de notre établissement, et le non-respect de son règlement par nos étudiants… »
Il m’a tendu ces images, et je n’entendais plus le reste… Une photo de moi sorti maladroitement d’une imprimante, ou on me voyait étendue sur le sol, en sou vêtement, avec quelques mots doux sur celui-ci. Il ne s’agissait en aucun cas de mon corps, soyons clair, le but était simplement de détourner l’attention de Ray à mon Egard. Mon visage, a été pris en photo quand je dormais en cours à mon issue.
Je ne suis pas retournée à cette université, je n’avais ni le courage, ni l’envie, et quelques années plus tard, Ray a fini ces études, nous avons fondé notre famille…
Quoi qu’il en soit, c’est une journée qui s’annonce charger. Nous sommes mercredi, le dernier délai pour trier les bons talents, c’est toujours un plaisir d’arriver à ce stade.
– « Hello le monde Maman !! tu as la tête ailleurs je crois qu’il est temps de partir tu ne crois pas ? »
Sacrée Lia.
Avant d’arrivée chez Mr Kins, je mets mentalement en tête mon spitch de présentation. C’est toujours rassurant de savoir ou mettre les pieds. Ce mois si je veux ma promotion, donc plus j’y arriverais, mieux c’est. N’est-ce pas ? Sans oublier que j’ai un projet, celui de partir en Angleterre avec toute ma famille !! J’en ai trop rêvé. Perdu donc dans mes pensées, je ne réalise pas tout de suite que j’arrive devant mon bureau, avec un Mr Kins presque surexcité à l’intérieur.
– « AH Mlle Candelas, je vous ATTENDS avec impatience !!! Vous devez impérativement donner la priorité à ce dossier ! » Me dit-il avec un engouement non simulé. Il a le flair pour les affaires.
– « Ah bon et qui est ce ? »
– « Mr Blay Simons, c’est un philosophe doublé d’un poète hors pair. Personne n’arrive à mettre la main sur lui. Je le veux avec nous, j’ai fait des recherches. Il a un potentiel. Il me le faut. Contactez-le, le plus rapidement possible, oubliez les autres, d’ici la semaine, le mois à venir, je vous laisse bouclée l’affaire. Tâchez d’être la plus convaincante possible ! Sur ce je vous laisse ! Je vous fais confiance ! Vos retours me seront utiles pour connaitre l’avancement de votre travail. »
Et il me laisse la. Je regarde alors le dossier, Blay Simons, qui est tu ? Je lis le dossier, je vérifie les données, et je tombe rapidement sur un texte.
« Et il fit ce que la rose elle ne nie pas,
De son charme, ces épines sont miroir.
Parmi son rayons d’espoir,
Cette fleur y demeurait intouchable.
Blay Simons.»
Ce petit bout de poème… Il est juste magnifique, Mr Kins a raison. Si je réussie cette mission, je lui demanderais personnellement la signification de celui-ci. Ni une ni deux, je prends mon téléphone et je le contact. Il décroche au bout de la 2 -ème sonnerie.
– « Monsieur Blay Simons ? Mlle Niella Nevera Candelas de chez Mr Kins Entreprise, je vous contact car j’ai une excellente proposition a vous faire, nous savons que vous êtes un artiste en herbe, et quoi de mieux pour votre futur carrière, que de vous donner les outils nécessaires, et, ces outils, nous les avons, il vous suffit de signer un contrat, qui vous assure le matériel à votre disposition, les contacts de professionnels agréer, une équipe de professionnels qui se met à disposition au cas où vous avez des réflexions que vous avez besoins d’aides etc.. »
– « … Je connais bien Mr Kins. Et cela ne me dérange pas de signer avec vous. La véritable question, c’est… Qui êtes-vous ? »
Il n’a pas tort. Qui suis-je réellement ?