Kotaro Bokuto (Haikyu)
(t/p) = ton prénom
Je m’appelle (t/p) et je suis lycéenne au lycée Fukurodani. En ce moment même je me sentais mal autant physiquement que moralement. La raison: mon père me battait chaque où il avait trop bu ou quand je rentrais tard. Cela durait depuis ma naissance. Et oui moi (t/p) était une enfant indésirée. Ma mère s’était suicidée deux ans après m’avoir mise au monde. Mon père, depuis, avait sombré et avait commencé à me battre. Heureusement dans mon enfance morne et triste j’ai rencontré celui qui allait devenir mon meilleur ami: Akaashi Keiji. Grâce à lui et à son soutien, j’ai pu tenir. J’avais fais plusieurs tentatives de suicide pendant mes années de collège. Mais Akaashi avait été toujours là pour m’en dissuader. Je me dirigeais en ce moment même au lycée quand je percutais quelque chose qui me semblait un dos d’une personne. Je lève la tête et découvre mon meilleur ami : Akaashi. Je m’excuse. Il me regarde avec une lueur compatissante dans ses yeux. Il prend alors la parole:
– Bonjour (t/p), il l’a encore fait ?
Je reste silence et baisse la tête. Akaashi soupire et dit:
– Quand te rendras-tu comptes que si tu continues comme ça tu vas perdre. Part de chez toi.
– Pour aller où m’écrivais-je en relevant vivement la tête.
– Viens à la maison. Tu sais que mes parents t’apprécient beaucoup. Et ils s’inquiètent pour toi tu sais.
– Non je ne veux pas profiter de ta gentillesse. Non je …
Je baisse la tête et serre les poings. Akaashi me dit:
– Bon viens allons en cours.
J’hoche la tête et le suis. Arrivée au lycée, je me dirige vers ma classe et Akaashi rejoint la sienne. Et oui malheureusement nous n’étions pas ensemble. Alors que nous attendions le prof, je reçois un message. Je le lis et me fige. C’était mon père qui m’ordonnait de rentrer dès que je finissais mes cours sinon il me battrait. Des frissons de peur me prennent alors. La journée se passe comme d’habitude. Akaashi me rejoint et me propose de l’accompagner à son entraînement. J’allais accepter quand soudain je me souviens de la menace de mon père. Je m’excuse auprès de mon meilleur ami et pars en courant. Quand je rentre mon père me tombe dessus:
– Où étais-tu ? Tu as cinq minutes de retard !!!
– Je suis désolée je serais plus rapide la prochaine fois.
– Menteuse !! Crit -il en commençant à frapper.
Je gémis de douleur et des larmes commencent à s’échapper de mes yeux. Quand il a finit je me relève en grimaçant de douleur et pars m’enfermer dans ma chambre.
PVD Akaashi
Je sors de ma classe et aperçois (t/p). En ce moment, je la trouve très voire extrêmement fragile. Elle n’a pas à subir ça. Mais je ne sais que faire pour la sauver. Je m’approche d’elle et lorsque je vois son expression perdue, je lui propose de m’accompagner à l’entraînement. Je vois qu’elle allait me dire mais tout à coup son expression change et elle refuse poliment mon invitation. Elle s’en va ensuite en courant chez elle. Je serre les poings de la voir si vulnérable. Je la considère comme ma petite sœur et je n’étais pas capable de la protéger de son bourreau. J’étais en train de ruminer des pensées négatives quand quelqu’un me donne tape dans l’épaule. Je vois mon ami et le capitaine de notre équipe de volley: Kotaro Bokuto. Il me dit en me voyant en colère:
– Oya Akaashi, qu’est ce qu’il se passe ?
J’hésitais à répondre car j’avais promis à (t/p) que je ne dirais rien de ce qu’elle vivait. Je dis alors:
– Laisse faire. J’ai juré de ne rien dire.
– Comme tu voudras. Mais si tu as besoin de parler sache que ton capitaine sera toujours là pour t’écouter. Bon maintenant allons à l’entraînement.
Je le suis en silence et nous allons nous entraîner au vu des matchs amicaux qui arrivaient. Le soir après l’entraînement, je commence à rentrer seul quand cet idiot de chouette me rejoins. Je grogne et le frappe avec mon sac. Je lui dis:
– Tu étais obligé de me foncer dedans pour me rejoindre, baka !
– Mais euh. Pourquoi es tu si méchant avec moi ?
Il commence à se lamenter de mon comportement froid. Soudain une silhouette retient mon attention. Je m’approche et découvre une (t/p) en pleurs et salement amochée. J’accours vers elle. Au son de mes pas, elle relève la tête et quand elle me voit, elle se jette dans mes bras.
PVD reader
Je m’étais échappée de la maison après m’être enfermée dans ma chambre. Je cours aussi loin que je peux. Je trouve un coin sombre et tranquille. Je m’adosse au mur et glisse contre ce dernier. Je me recroqueville sur moi même et sanglote. Quelques minutes passent et j’entends des voix et le son de leurs pas. Je ne m’en occupe pas jusqu’à ce les pas s’approchent de moi. Je lève la tête et découvre avec surprise Akaashi. Quand je le reconnais, je me lève et me jette dans ses bras. Je pleure à chaudes larmes. Akaashi me serre contre lui et me caresse le dos pour me réconforter. Nous restons dans cette position quelques minutes. Quand soudain une voix nous interrompt:
– Ah tu étais là Akaashi. Je t’ai chercher pendant cinq minutes après que tu m’ai faussé compagnie. Oh mais c’est qui elle ? Ta petite amie ?
Je vois Akaashi se diriger vers lui et le frappe derrière la tête et lui dit:
– Baka au lieu de tirer des conclusions hâtives, utilise ton cerveau et réfléchit.
– Mais euh .
Il nous tourne la tête et commence à bouder. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Ce qui n’échappe pas à Akaashi. Il me dit :
– Que fais-tu à cette heure-ci dehors ?
– Je me suis enfuie de chez moi dis je en baissant la tête.
– Il l’a encore fait j’imagine, car tu étais en retard ?
– Oui dis-je d’une petite voix.
Bokuto, qui était de dos, se tourne vers nous et me demande :
– Qui ça « il » et qu’est ce que signifie cette phrase « il l’a encore fait »??
Je prends une grande inspiration et lui dis doucement :
– Mon père me bat.
– Quoi mais pourquoi restes-tu avec lui ?
– Je suis obligée. Si je pars je n’ai nulle part où aller.
– Je vois mais quand bien même. Tu te mets délibérément en danger. Ah au fait je suis Bokuto Kotaro capitaine de l’équipe de volley et ami d’Akaashi.
– Enchantée, je m’appelle (t/p).
Il me sourit. J’étais éblouie par ce magnifique sourire qui me donnait chaud au cœur. Son sourire est vraiment magnifique pensais-je. Je le contemple pendant plusieurs minutes quand Akaashi me tire de ma contemplation en me disant:
– Tu devrais rentrer chez toi avant que ton père s’en rende compte et que ça dégénère.
– Oui tu as raison. J’y vais. Merci les garçons. Et à demain.
Je m’en vais, heureuse de cette rencontre. Je souris franchement pour la première fois depuis longtemps. Je remonte dans ma chambre par la fenêtre, ivre de bonheur. Mais mon bonheur fut de courte durée car mon père était assit sur mon lit en attendant mon retour. Mon bonheur part aussi vite qu’il était venu. Mon père m’attrape par le bras, il commence à me frapper en m’insultant. Il me tire par les cheveux et me traîne dans le salon. J’essaie de me débattre mais c’est peine perdu. Je hurle de douleur quand il me frappe sur mes côtes. Soudain la porte s’ouvre avec fracas. Je reconnais aussitôt les deux silhouettes: Akaashi et Bokuto. Bokuto se rue sur mon père et le frappe pour l’éloigner de moi. Akaashi en profite pour me rejoindre. Il me prend dans ses bras et est rejoint par Bokuto. Ils partent en me portant. J’entends les cris de mon père qui me menaçait de me retrouver et de me tuer à l’issue. Je frissonne de peur et cache ma tête contre le torse de Bokuto qui me portait en mode princesse. Il me murmure pour me rassurer:
– On te protègera. Tu n’es pas seule (t/p), tu peux compter sur nous.
J’écarquille les yeux devant sa déclaration et des larmes perlent aux coin de mes yeux. Je murmure:
– Merci les amis. Merci infiniment.
– C’est normal de s’entraider quand on est amis fait Bokuto en me faisant son fameux sourire.
Des rougeurs apparaissent à mes joues. Je cale ma tête contre son torse et commence à m’endormir.
PVD Akaashi
Je regarde (t/p) partir chez elle. J’avais un mauvais pressentiment. Bokuto dû avoir ce pressentiment car il me propose d’aller vérifier. Pour une fois qu’il était sérieux. J’hoche la tête et nous nous dirigeons chez (t/p). Il n’y avait aucun bruit suspect. Nous allions faire demi-tour quand un hurlement provenant de chez elle retentit. Je lance un coup d’œil à Bokuto et nous fonçons vers la porte d’entrée. Elle était fermée à clé. Je jure et l’enfonce avec l’aide de Bokuto. La scène qui s’offre à nous, nous répugne. Bokuto est le premier à réagir et fonce sur le père de (t/p. J’en profite pour aller vers elle. Je la prends en mode princesse et sors de chez elle. J’attends Bokuto qui ne tarde pas à revenir, la lèvre en sang. Il me rejoins et prends (t/p). Nous nous mettons à courir aussi loin de cette maison. Nous décidons d’aller chez moi. Je savais que son père ne savait pas où j’habitais. Nous fonçons donc chez moi. Du coin de l’œil je vois Bokuto parlait à (t/p) et à la fin de sa phrase il lui fait son fameux sourire. Elle lui sourit avant de se caler contre son torse et de s’endormir. Nous arrivons enfin chez moi. J’ouvre la porte avec fracas. Mes parents ont entendu mon arrivée et se précipitent vers moi. Je leur explique rapidement la situation et ma mère ordonne à Bokuto de déposer (t/p) sur le canapé. Ma mère va chercher la trousse de soin et commence à soigner ma meilleure amie. Mon père s’approche de Bokuto et moi et nous demandent des explications. Je leur raconte tout en leur précisant que si je n’avais rien dis c’était parce que (t/p) m’avait juré de ne rien dire. Après quelques minutes, ma mère la couvre et nous rejoint dans la salle à manger. Elle nous dit:
– Heureusement que vous étiez là les garçons. Je pense que si ça avait continué elle serait morte. Les coups qu’elle a reçu sont d’une violence. Il va falloir l’amener à l’hôpital.
– Non s’écrit Bokuto avec trop de conviction
– Pourquoi ? Elle a besoin de soin.
– Avec tout votre respect madame, si nous l’emmenons à l’hôpital, il l’a retrouvera et ça sera pire. Cette fois-ci si son père la trouve, il va la tuer.
Je me souviens de ce que son père a hurlé avant qu’on s’éloigne. J’interviens alors:
– Oui il a raison, maman.
Je vois ma mère se figer en entendant ça. Elle dit :
– La pauvre. Je ne sais pas ce qu’elle a subit. Chéri on aurait dû réagir avant quand on a vu pour la première fois …..
Elle allait continuer quand Bokuto l’interrompt:
– Vous ne pouviez pas savoir. Alors ne culpabilisez pas. Elle a choisi de ne rien dire et de supporter cette douleur seule car elle avait sûrement peur qu’il s’en prenne aux gens à qui elle tenait. Mais maintenant je ne l’abandonnerai pas. Et je vais l’aider. Même si je la connais depuis quelques heures.
Je le regarde les yeux écarquillés, n’en revenant toujours pas de sa tirade. Il était tellement sérieux que j’étais choqué face à son attitude. En fait Bokuto Kotaro pouvait se comporter en vrai adulte. Il voit que je le regarde bizarrement et il dit:
– Quoi ? Pourquoi me fixes-tu comme ça ?
– Tu viens de te comporter en vrai adulte je n’en reviens toujours pas d’ailleurs.
– Mais !! Bien sûr que je peux être sérieux quand je veux !!! C’est bon je te boude !! Dit il en affichant une mine boudeuse.
– En fait je retire ce que j’ai tu peux pas être sérieux plus de cinq minutes.
Soudain (t/p) se lève et nous rejoins. Elle titube vers nous et Bokuto va la soutenir pour venir jusqu’à nous. Elle s’asseoir et dit à mes parents:
– Merci infiniment de m’avoir soignée.
– C’est normal ma chérie fait ma mère en lui prenant la main dans la sienne
– Tu aurais dû nous prévenir (t/p) intervient mon père, nous aurions pu faire quelque chose pour toi. Nous te considérons comme notre fille depuis que tu venais chez nous pour jouer avec Keiji.
– Merci dit elle en pleurant, mais si mon père apprenait votre existence il allait peut être s’en prendre à vous. Et je ne voulait pas. Vous êtes si gentils avec moi merci infiniment.
PVD reader
Je me réveille et me rends compte que j’avais été soignée et une couverture avait été mise sur moi pour ne pas que j’ai froid. Je me lève et me dirige vers la salle à manger où j’entendais des voix. J’entre alors dans la pièce. Je manque de trébucher mais Bokuto me rattrape et m’aide à m’asseoir. Je prends alors la parole:
– Merci infiniment de m’avoir soignée.
C’est normal ma chérie fait ma mère en lui prenant la main dans la sienne
– Tu aurais dû nous prévenir (t/p) intervient mon père, nous aurions pu faire quelque chose pour toi. Nous te considérons comme notre fille depuis que tu venais chez nous pour jouer avec Keiji.
– Merci dis je en pleurant, mais si mon père apprenait votre existence il allait peut être s’en prendre à vous. Et je ne voulait pas. Vous êtes si gentils avec moi merci infiniment.
Les parents d’Akaashi me prennent dans leurs bras. Après quelques minutes, nous nous séparons. Je dis:
– Que vais-je faire maintenant ? Si j’y retourne il me tuera.
– Tu ne retourneras pas là bas fait Bokuto c’est trop dangereux. Tu ne vas pas aller pendant un bout de temps en cours car il pourrait te retrouver là-bas.
– Tu vas rester ici pendant quelques temps. Bokuto et moi nous irons en cours et on passera prendre tes cours fait Akaashi
– Je ne veux pas rester seule s’il vous plaît dis je
– Ne t’inquiète pas je vais rester avec toi. Ca fait longtemps que j’ai pas pris de congés fait la mère d’Akaashi.
– Oui mais s’il nous trouve il pourrait vous faire du mal à vous aussi. Je …
– Ne t’inquiète pas (t/p). S’il vient il sera accueillit par le chien.
– Mais il risque de le tuer. Je veux que personne se sacrifie pour moi dis je en commençant à pleurer à chaudes larmes.
Soudain je sens des bras m’entouraient. Je lève la tête et vois Bokuto. Il me dis tendrement:
– On va te protéger …
– Mais ….
– Tais toi et laisse moi finir. Mon père est policier. Je vais lui demander d’envoyer un collègue à lui ici et il vous protégera. Il est formé pour ça. Et ce n’est pas de ta faute tout ce qui t’arrive. Alors maintenant au lieu de pleurer fais moi ton plus beau sourire.
Je m’exécute, sèche mes larmes et lui offre mon plus beau sourire. Des rougeurs apparaissent sur ses joues, ce qu’il le rendait adorable. Akaashi me dit :
– Pour une fois (t/p), il a raison. On ne laissera pas ton père t’avoir. Tu as le droit d’être heureuse. Et quand tout sera finit, tu viendras à notre entraînement et on se fera un match.
– Mais je suis rouillée.
– Quoi ! Tu sais jouer au volley s’écrit Bokuto comme un gamin
– Oui mais ça c’était avant dis je
– C’est pas grave ça. J’ai hâte qu’on se fasse un match. Bon je vais appeler mon père pour voir ce qu’il peut faire.
– Merci Bokuto-san dis je en lui souriant.
Il me sourit en retour. Il se lève et va dans le salon pour passer son appel. Akaashi me dit:
– Ça va aller, on est là pour toi.
J’hoche la tête et remercie Akaashi et ses parents. Sa mère dit soudain :
– Que veux tu manger ma chérie ? Dis moi ce qui te ferait plaisir.
– Comme vous voudrez car si je me souviens bien votre cuisine est la meilleure.
– Merci ma chérie. Bon je vais faire deux plats différents et tu m’en diras des nouvelles.
Je lui souris. Bokuto revient de son appel. Il dit :
– Mon père est d’accord avec ma proposition. Il va envoyer quelqu’un pour surveiller la maison. Il sera en planque. Alors ne vous inquiétez pas. D’accord ?
Je me jette à son cou et le remercie infiniment. Je lui donne un bisou sur la joue. Son visage tourne progressivement au cramoisi. Je ricane en le voyant avec le visage écarlate. La mère d’Akaashi nous interrompt et nous nous mettons à table. Et pour la première fois depuis très longtemps, j’étais heureuse et épanouie en les voyant rire aux blagues de Bokuto. En parlant de ce dernier je le regarde tendrement. Mon coeur battait fort dès que je le voyais. Il était vraiment beau. Soudain le cri de ce dernier me sors de mes pensées. Je regarde ce qu’il se passe et découvre Akaashi essayant de faire recracher la nourriture que Bokuto lui avait volé. La scène était vraiment comique. Les parents d’Akaashi riaient à la scène. Je me mets à rire en voyant la tête hilarante qu’avait Bokuto après s’être fait frapper derrière la tête par mon meilleur ami. Ils me regardent, heureux de me voir rire. C’est vrai que ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri. Nous passons une excellente soirée.
Ellipse de deux ans
Ma vie avait pris un tout autre tournent grâce à mes deux meilleurs amis : Akaashi et Bokuto. Nous formions un trio inséparable. Désormais je pouvais sortir sans la moindre appréhension. Cela faisant un an jour pour jour que mon père avait été arrêté pour maltraitance et comme il avait essayé de s’en prendre au père de Bokuto avec un couteau , il est mort criblé de balles de la part du père de Bokuto ainsi que ses collègues. J’étais enfin libre. Mes deux amis ne m’ont jamais abandonnée. Ils étaient toujours présent pour me rendre heureuse. Récemment Akaashi s’était trouvé une petite amie. Moi le seul que j’aimais, vous l’aurez compris c’est cette chouette qu’était Bokuto. J’avais repris récemment le volley et j’avais affronté Bokuto. Je m’étais rendue compte que je n’avais rien perdu de mes réflexes. J’avais gagné haut la main contre Bokuto qui pendant plusieurs minutes s’était lamenté d’avoir perdu. Il était tellement adorable quand il se vexait. Bref je l’aimais de tout mon coeur. Je voulais le lui dire mais j’avais peur du rejet. J’étais en ce moment même assise sur un banc dans le parc où je venais jouer avec Akaashi. Ce dernier vient me rejoindre et me dit:
– Tu devrais aller le lui dire avant qu’une autre le fasse avant toi.
– J’ai peur.
– Je sais mais tu dois prendre ton courage à deux mains et foncer.
Je me lève le remercie et cours chez lui. Quand j’arrive devant chez lui, je le vois en compagnie d’une fille que je ne connaissais. J’étais tétanisée. Je me cache alors derrière un mur et écoute leur discussion:
– Bokuto Kotaro, ca fait longtemps que je voulais te le dire alors voilà. Je t’aime.
Bokuto ne disait rien. J’allais partir quand il prend la parole:
– Je suis désolé mais ça va pas être possible. J’aime déjà quelqu’un. Je dois aller lui dire avant que ça soit trop tard. Je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux. Elle a trop souffert par le passé. Je veux devenir l’homme qui se tient à ses côtés pour la rendre heureuse à chaque instants que je passe avec elle. Je veux voir son sourire illuminé son visage. Je veux la rendre heureuse.
– Je vois. Merci de ta franchise. Et bon courage avec elle. Tu le mérites.
Elle s’en va laissant Bokuto seul. Je sors de ma cachette et l’interpelle. Il se tourne vers moi et me dit:
– (t/p) ?
Il se sent aussitôt embarrassé et me demande:
– Tu as tout entendu j’imagine.
– Oui et je veux te répondre positivement à ta déclaration. Je t’aime Bokuto depuis que je t’ai rencontré. Ton sourire me rend si heureuse et amoureuse de toi. Tu m’as sauvée de mon père, tu m’as toujours supportée malgré mes décisions. Alors merci Bokuto d’être entré dans ma vie. Je t’aime Bokuto Kotaro.
Il me prend dans ses bras et me serre contre lui heureux de voir que je partage le même sentiment que lui. Nous nous regardons dans les yeux puis il m’embrasse doucement. Cela dure plusieurs minutes quand un raclement de gorge se fait entendre. Nous tournons la tête et nous découvrons le père de Bokuto sur le seuil de la porte. Je rougis violemment et enfouie mon visage contre le torse de mon petit ami. Bokuto ricane de me voir embarrassée. Son père nous dit:
– Félicitations les jeunes. Rentrez je vais faire à manger.
– Je vais r…
– Viens manger avec nous (t/p) me coupe le père de Bokuto.
J’hoche la tête. Bokuto me prend par la main et on rentre chez eux. Je lui fais signe de se pencher. Il s’exécute et je lui murmure :
– Je t’aime Bokuto.
Il sourit et me murmure en retour:
– Appelle moi désormais par mon prénom ma belle. Nous sommes désormais ensemble.
– Je … dis je rouge de gêne.
– Allez dis mon prénom fait Bokuto en me regardant avec une expression de gamin qui voudrait un chocolat ou un bonbon.
Je détourne le regard et dis:
– Je … je t’aime …. K… Kotaro
Soudain il explose de joie et dit à son père :
– Elle m’a appelé par mon prénom !!!!!!
Je ris devant tant de gamineries mais je l’aimais comme ça. Il revient vers moi et dépose un baiser chaste sur mes lèvres et me tire vers la salle à manger. Nous passons une agréable soirée. Enfin je pouvais profiter avec joie de la vie. Grâce à lui et à mon meilleur ami. Mais là en ce moment même c’est grâce à lui, grâce à ma chouette que je pouvais vivre heureuse avec lui.