Kagami Taiga (Kuroko no basket)
(t/p) = ton prénom
Je vous préviens tout de suite, la reader va intégrer l’équipe de Seirin en tant que joueuse remplaçante. Dans ce reader je vais faire apparaître des équipes mixtes. Donc j’espère qu’il plaira quand même. ^^’
Flashback
– Tu ne sers à rien !
– Regarde toi, tu es une mocheté, tu es ignoble !
– Espèce de boudin, ne t’approche pas ! Comment j’ai pu avoir un gosse comme toi !!
Voilà les phrases qui accompagnaient mon quotidien. Je vivais dans cette sorte de cycle sombre, où aucune lumière ne filtraient. J’étais seule, malheureuse, battue. J’avais déjà essayé de mettre fin à mes jours mais au dernier moment je me montrais lâche et abandonnais cette idée. Je n’avais personne à aimer et personne ne m’aimait en retour. Je ne ressentais que douleur et tristesse. Et puis un jour, j’ai entre-aperçu une faible lumière dans mon monde sombre.
Fin flashback
Je m’appelle (t/p) et je suis lycéenne à Seirin. Je suis une jeune fille avec de longs cheveux noirs jais, mes yeux étaient gris métallique. Mais ma particularité, c’est que je ne ressemblais en aucun cas aux jeunes filles de mon âge, minces et belles. Moi j’étais tout le contraire, grosse, avec des joues rebondies. Cette apparence m’avait autrefois portée préjudice. Je pensais que ça allait se calmer au lycée, mais j’avais tout faux. Toutes les filles populaires me critiquaient dès que l’occasion se présentait. Elles m’humiliaient en public. Mes craintes et mes fantômes du passé revenaient au grand galop. Dès que je pouvais, je m’enfuyais de la classe pour ne pas être maltraitée par mes harceleuses. Je me réfugiais souvent sur le toit. C’est à cet endroit que je l’ai vu pour la première fois. Il était adossé au muret. Je le regardais avec admiration. Il dût sentir que je le regardais car il se tourne vers moi. Nos regards se croisent un instant. Je suis la première à détourner le regard, intimidée. Je m’incline et lance un petit “désolée” et m’enfuis par la porte par laquelle j’étais arrivée. J’étais en train de courir quand mes harceleuses m’entourent. Je me fige sur place. Elles me conduisent dans une salle de classe isolée et désertée par ses élèves. Elles me jettent au sol sans délicatesse. Leur chef me dit :
– Bah alors on essaie de s’échapper, le boudin. Sache qu’on te retrouvera toujours.
Je serre les dents et me recroqueville sur moi-même, les larmes aux yeux. Elles commencent à me donner des coups de pieds ensuite elles enchaînent sur des insultes qui me vont droit au coeur. Mes pleurs redoublent mais j’essaie de les dissimuler. Cela faisait peut-être une quinzaine de minutes que mes harceleuses me maltraitaient. Quand soudain la porte de la classe s’ouvre avec fracas. C’était celui que j’avais vu sur le toit, il était accompagné d’un garçon aux cheveux bleu clair. Ce dernier marche vers moi. Les filles s’écartent de son chemin. Il se baisse à ma hauteur et me demande :
– Bonjour, je m’appelle Kuroko. Nous sommes venus t’aider. Comment tu te sens ?
– Pourquoi ?
– Pardon ?
– Pourquoi m’aider alors que j’ai toujours vécu ainsi et personne ne m’a tendu la main. Alors pourquoi aujourd’hui ?
– Allez viens fait Kuroko.
– C’est vrai elle a raison, pourquoi vous l’aider. Vous l’avez vu, on dirait un gros boudin.
– La ferme ! fait Kuroko en leur lançant un regard glacial.
Elles prennent peur et s’enfuient. Avant de complètement de disparaitre de notre vue, la chef du groupe me lance :
– Ils ne seront pas toujours là pour t’aider, alors la prochaine qu’on se croise tu vas souffrir sale boudin !
Je baisse la tête et serre ma jupe. Je dis à mes deux sauveurs :
– Merci pour tout mais vous n’auriez pas dû les interrompre. Vous allez peut-être avoir des ennuis à cause moi. Je suis désolée.
Je m’incline devant eux et fais volte-face pour prendre la fuite. Quand on me retient par le bras. Je tourne la tête et découvre le garçon aux cheveux rouges me retenir. Il me dit :
– Dis pas de conneries comme ça. C’est inutile. On va t’aider ok. Et qu’on soit clair on a pas été forcé.
– Je suis d’accord avec Kagami-kun fait Kuroko.
– Merci dis-je en pleurant toutes les larmes de mon corps.
Kagami panique un peu, ne sachant pas comment réagir. Kuroko reste de marbre. Soudain une fille aux cheveux marrons court et arrive vers nous. Quand elle me voit dans cet état, elle me prend dans ses bras et commence à engueuler Kagami. Quand elle me prend dans ses bras, je me tends immédiatement. Elle recule un peu et me dit :
– Pourquoi cette réaction ?
– Je… je suis désolée mais c’est une première pour moi.
– Qu’on te prenne dans les bras ? fait Kuroko
J’hoche la tête et détourne le regard. La jeune fille me dit :
– Et tes parents alors ?
Je baisse la tête et c’est au tour de Kuroko de réprimander la jeune fille :
– Riko-kun ça ne se fait pas de demander ce genre de chose-là.
– Je m’excuse pour cette question trop directe dit-elle en s’inclinant pour s’excuser.
– Ce n’est rien, tu ne pouvais pas savoir. Je n’en ai jamais parlé de toute façon car personne ne s’est encore intéressé pour moi dis-je en me grattant la nuque et en détournant le regard.
– Tu veux bien nous le dire à nous me fait Kagami en rougissant légèrement
– Je ne veux pas vous ennuyer avec une histoire comme la mienne.
– Et pourquoi fait Riko.
– Parce que je ne suis qu’une fille ennuyante et…
– Ne dis pas un mot de plus. Ou si tu veux parler c’est pour nous parler de toi fait Riko en me coupant la parole.
Un mini-sourire se forme sur mes lèvres et leur raconte de A à Z mon histoire. A la fin, Riko se jette sur moi et en me disant que désormais je n’étais plus seule. Je me tends quand elle me prend dans ses bras et quand elle me dit que je ne suis plus seule, des larmes roulent sur mes joues faisant paniquer Riko. Je ris légèrement et lui dis :
– Ne t’inquiète pas, ce n’est pas des larmes de tristesse mais plutôt de joie. Ce que tu viens de me dire, me fait du bien.
Elle me sourit, Kagami m’offre son plus beau sourire. Je suis sous le charme de son sourire. Kuroko me fait un mini-sourire. Je leur offre le plus beau et vrai sourire que je peux. Riko me dit :
– Tu as rejoins un club ou pas ?
– Non car personne ne veut du boudin que je suis.
– Viens dans le club de basket, tu m’assisteras.
– Merci.
– Allons-y c’est l’heure.
Riko me prend par le bras et m’emmène jusqu’au gymnase. Elle me présente aux autres, qui m’acceptent telle que je suis. Mon coeur se réchauffe. Je les regarde s’entraîner et quand ils commencent à jouer, je suis sous le charme, surtout sous celui du numéro 10. Riko me sort de mes pensées en me disant :
– Tu veux essayer de jouer avec eux ?
– Non mais merci de la proposition. Je pense que je vais rester là à les regarder.
– C’est toi qui voit.
Quand leur entraînement se finit, les garçons partent se changer et Riko va dans un coin et discute avec Hyuga. Je m’avance sur le terrain et prends un ballon. Je le regarde puis mon regard se porte sur le panier en face de moi. Je souffle et me concentre. Je lance le ballon qui rentre sans toucher les bords. Je récupère le ballon et recule. Je continue ce petit manège jusqu’à atteindre l’extrémité du terrain. Je fais dribbler le ballon, ce qui attire le regard de Riko et Hyuga qui au passage écarquillent les yeux en voyant ce que je m’apprête à faire. Je ne les voyais pas car j’étais trop concentrée pour ça. Je lance le ballon. Le ballon s’envole et atterrit dans le panier de l’autre côté. Entre-temps les garçons étaient revenus. Ils s’étaient figés au moment où j’avais lancé le ballon. Et quand ce dernier entre dans le panier devant eux, ils écarquillent les yeux de surprise. Riko est la première à réagir :
– Co… comment tu as fais ça ?
– Je ne sais pas.
Les garçons en tombent à la renverse sauf Kuroko face à ma réponse. Elle continue :
– Tu as déjà fais du basket ?
– Oui avec mon frère en cachette.
– Pourquoi en cachette, et tu nous avais pas dis que tu avais un frère fait Kagami en s’avançant vers nous.
– Mes parents m’interdisaient d’en faire car ils disaient que le basket n’était pas fait pour les boudins comme moi. Et si je ne vous ai pas parlé de mon frère c’est normal car il est mort dans un accident de voiture. Et c’est la que la chute en enfers a débuté.
– Désolé fait Kagami en se grattant la nuque gêné.
– C’est bon, ne t’inquiète pas. Tu ne pouvais pas deviner.
– Entraîne-toi avec nous propose soudain Hyuga.
– Qui ? Moi ? dis-je surprise
– Oui, toi fait Hyuga. Je sens que tu peux nous aider à gagner la Winter Cup.
– Comment ? Ce n’est pas une fille avec mon poids qui va vous aider pour ce genre de choses.
– Si tu intègres l’équipe et avec l’échauffement qu’on fait, tu pourras arriver au poids que tu souhaites. tu pourras dire au revoir aux critiques. Bon je te cache pas que ça va être compliqué au début mais tu peux y arriver.
– D’accord je veux bien essayer dis-je déterminée.
– Kuroko et Kagami t’aideront. Les gars vous ne voyez pas d’inconvénients à l’aider pour l’entraînement dit Riko en s’adressant à eux.
– Non firent-ils.
– Merci leur dis-je reconnaissante.
– On commence demain matin fait Kuroko sachant qu’on était déjà vendredi. On se retrouve devant le lycée en tenue de sport. On commencera par un séance de footing, on enchainera sur un peu de cardio. Cela te convient ?
– Bien sûr. demain on se rejoint à quelle heure ?
– Je dirais 9h30 fait Kagami.
– Parfait, alors à demain dis-je. Bon je vais rentrer. Au revoir les gars et merci infiniment.
Ils me saluent tous. Je pars du gymnase et me mets en route pour rentrer chez moi. Soudain une voix m’interpelle. Je me retourne et découvre Kagami et Kuroko. Je m’arrête et les attends. Kagami propose :
– On dirait qu’on va dans la même direction. On fait le chemin ensemble ?
– Pas de problème pour moi fis-je.
– Je vais vous laisser fait Kuroko je dois rejoindre Akashi-kun. A demain.
Je le salue de la main. Je fais donc le chemin avec Kagami. J’avais les joues légèrement rouges. Kagami ne me laissais pas si indifférente que ça, je dois l’avouer. Il me coupe dans mes pensées quand il me demande :
– Tu habites encore loin ?
– Non, j’habite juste là dis-je en désignant la maison en face nous.
– C’est vrai ? J’habite juste deux maisons à gauche.
– Ah bon ? Pourtant je ne t’ai jamais vu dans le quartier ?
– C’est normal, je viens à peine d’emménager avec mes parents.
– Tu viens d’où ?
– Avant j’habitais aux US.
– Wouah. Et c’est comment la vie là-bas ?
– C’est très différent d’ici je dois te dire.
Il me raconte sa vie en Amérique. J’étais pendue à ses lèvres, rêveuse. Kagami me tire de ma rêverie et me dit :
– Bon je suis désolé de couper court à notre super discussion mais je dois rentrer. Bonne soirée à toi.
– Merci à toi aussi.
Je le salue de la main et me dirige à mon tour chez moi. A peine ai-je posé la main sur la poignée que j’entends des cris. Je souffle et fais le tour de la maison. J’escalade l’arbre et passe par la fenêtre pour atteindre ma chambre. Je fais mes devoirs. Je prépare mes affaires pour demain matin, mets mon réveil.
Le lendemain, je me réveille déterminée. Je me douche, m’habille et ensuite descends en évitant de croiser mes parents. Je sors et me dirige vers le lycée pour rejoindre mes amis. Je les retrouve devant le lycée. Arrivée devant eux je leur dis :
– Désolée de vous avoir fais attendre.
– On vient juste d’arriver donc aucuns soucis. Commençons fait Kuroko.
Ils commencent à s’éloigner en courant. Je les suis du mieux que je peux. Nous enchaînons ensuite sur du cardio.
Ellipse de l’entraînement
Quand Kuroko annonce la fin de l’entraînement, je m’écroule au sol épuisée. Kuroko me dit alors :
– Comment ça va (t/p) ?
– Je vais bien, fatiguée de cette séance mais ça va.
– Tu as bien travaillé me fait Kagami avec un petit sourire en coin.
– Merci dis-je en rougissant un peu.
– Continue comme ça et je suis sûr que personne d’autre ne viendra t’embêter me fait Kuroko avec un mini-sourire.
– Merci les garçons, tout ça c’est grâce à vous.
– Ne t’inquiète pas, bon rentrons.
– Hai dis-je en me redressant heureuse.
Et depuis ce jour, je continuais à l’entraîner avec eux et même seule. Je voyais les changements venir. Je m’étais même améliorée en basket. On m’avait même découvert un don, j’avais les mêmes yeux que ceux du fameux Akashi en moins puissants par contre. En revanche, je ne pouvais que voir avec mes yeux les points forts et faibles de mes adversaires. On m’avait donc dit que j’avais les yeux de lynx. J’en étais assez fière. Et pendant ce temps où Kuroko et Kagami m’entraînaient, j’étais tombée pour Kagami. Sa présence m’apaisait, elle me faisait un bien fou. C’était la lumière qui avait transpercé le monde sombre dans lequel je vivais. C’était ma lumière.
Je rentre au lycée anxieuse car depuis quelques mois j’avais beaucoup maigri et je ressemblais maintenant aux jeunes filles de mon âge. J’avais enfin atteins mon objectif, et ça grâce au club de basket. Ils avaient toujours été là pour m’aider et me soutenir. Je ne les remercierai jamais assez. Je souffle un bon coup et entre dans ma classe. Tous les élèves étaient déjà là. Quand ils lèvent le regard vers moi, ils écarquillent tous les yeux. C’était assez gênant, je dois dire. La chef de mes harceleuses s’avancent vers moi et me dit méchamment :
– T’es qui toi ?
Mais avant que je puisse lui répondre, un Kagami en furie débarque dans ma classe en criant mon prénom :
– (T/p) !!!!!!
Il m’attrape par la taille et me place sur son épaule. Je pousse un cri de surprise et lui demande :
– Que se passe-t-il Kagami-kun ?
– On a entraînement car demain les premiers matchs de la Winter Cup commencent.
– Quoi ? La fille que tu portes là, c’est (t/p) ? fait ma pire ennemie, choquée.
– Bah oui. Tu as un problème avec ça fait Kagami en la regardant de toute sa hauteur.
– Mais depuis quand elle a maigri comme ça ? Avant c’était…
– Continue et je n’hésiterai pas à t’atomiser la tête fait Kagami en faisant volte-face.
Il part de la classe et je lui dis :
– Merci et tu sais que tu peux me poser, je sais marcher.
– De rien et non j’ai pas envie.
Je souffle en levant les yeux aux ciel et le laisse me porter jusqu’au gymnase. Arrivés là-bas, il me pose à terre et je vais me changer. Une fois fait, je rejoins les autres sur le terrain. Quand je remarque que toute ma classe était aux portes du gymnase. Je demande à Riko :
– Qu’est-ce qu’ils font là ?
– Ils veulent te voir jouer et voir si tu es bien (t/p).
– Je vois dis-je en soupirant et en me plaçant sur le terrain.
Je me positionne et me concentre. Je vois Kagami venir vers moi. Je me place devant lui. J’use de mon don et réussis à lui voler le ballon. Je cours vers le panier et fais une passe à Hyuga qui marque. Nous finissons par remporter le duel. Je souris et ris face à la tête que faisait Kagami, dépité de sa défaite. Soudain une ruée d’élèves se jettent sur moi et l’un d’entre eux me dit :
– Wouah c’est bien toi (t/p), je n’en reviens pas. Tu es vraiment belle comme ça et en plus tu es super forte en basket. Tu…
Il allait continuer quand Kagami les éloigner de moi. Je le remercie. Il prend la parole :
– Comment osez-vous lui faire des compliments alors que pendant des mois, vous l’avez humiliée, insultée, harcelée. Maintenant qu’elle a retrouvé un poids idéal et qu’elle est forte en basket, vous allez lui lécher les pieds en espérant quoi, son pardon ?
Personne ne répond, incapable de donner une réponse face aux mots de Kagami. Je regarde ce dernier et lui dis :
– Merci Kagami-kun.
– C’est normal, je n’aime pas les hypocrites. Dégagez de là ! en s’adressant à mes camarades de classe.
Ils partent sans demander leur reste. Nous continuons notre entraînement tard dans la soirée. Je rentre chez moi en compagnie de Kagami et Kuroko. Nous disons au revoir à Kuroko, et comme à notre habitude Kagami et moi faisons le reste du chemin ensemble. Nous nous souhaitons une bonne soirée et nous rentrons dans nos maisons respectives. Je rentre chez moi quand soudain mes parents me tombent dessus. Ils me disent :
– T’es qui toi ?
– Je suis votre fille, (t/p) dis-je calmement.
– Non, notre fille est une grosse et une incapable. Tu n’es pas notre fille, dégage de cette maison.
Ils me jettent dehors sans scrupule. Je soupire, je passe par derrière, rentre dans ma chambre et prends quelques affaires ainsi que mes affaires scolaires. Je ressors. Je regarde une dernière fois ma maison puis je lui tourne le dos pour de bon. Je souffle. Je m’aperçois que mes pas m’ont guidé devant la maison de Kagami. Je vois par la fenêtre qu’il était en train de rire avec ses parents et de se chamailler gentiment avec eux. Je les regarde envieuse. Je fais volte-face. Je commence à m’éloigner quand j’entends quelqu’un m’appeler. Je me tourne et vois avec surprise Kagami. Je le laisse me rejoindre et quand il voit mes sacs, il me dit :
– Tu vas où comme ça ?
– Dans un hôtel ou je ne sais où.
– Et chez toi ?
– Mes parents m’ont chassée de chez eux.
– Quoi mais comment osent-ils ?
– C’est bon Kagami, je vais m’en sortir.
– Viens à la maison, mes parents t’accueilleront à bras ouverts. Pour te dire c’est ma mère qui t’a vu dehors et m’a ordonné de venir t’aider.
– Bien mais je ne vais pas abuser de votre hospitalité longtemps. Je vais trouver un studio pas trop cher et je vais chercher du boulot pour le payer.
– En attendant, viens mes parents nous attendent.
Il se saisit de certains de mes sacs. Je le suis et quand j’arrive devant ses parents, je m’incline et leur dis :
– Merci de gentillesse et merci de bien vouloir m’accueillir.
– Mais de rien. Taiga nous a beaucoup parlé de toi fait sa mère.
– Mum fait Kagami le visage aussi rouge que ses cheveux.
Je ris doucement avec sa mère. Je dépose mes affaires dans la chambre d’amis et rejoins les Kagami dans le salon. Je les remercie encore une fois. Je me lève et vais aider la mère de Kagami dans la cuisine. Kagami reste dans le salon avec son père. Je prends la parole :
– Puis-je vous aider madame ?
– Ne sois pas si diplomate et appelle moi Ahiko. Et tu peux me tutoyer.
– Entendu dis-je en lui souriant. Je peux vous demander quelque chose ?
– Bien sûr mon enfant.
– Puis-je cuisiner pour vous ?
– Tu veux préparer le plat de ce soir ?
J’hoche la tête en signe d’approbation. Elle me sourit et me dit :
– Mais bien sûr. Je t’en prie. Dis-moi de quoi as-tu besoin, que je te le pose sur la table.
Je lui dis tous les ingrédients dont j’avais besoin et après presqu’une heure de cuisine j’avais terminé. Je m’essuie le front et dis à la mère de Kagami que c’était prêt. On se met à table. Nous nous servons et quand les Kagami avalent la première bouchée, ils sont émus. Le père de Kagami me dit :
– (T/p), c’est absolument délicieux. Je n’ai jamais goûté à une omelette aussi douce et moelleuse.
– Merci dis-je heureuse.
Nous passons une agréable soirée. C’était la première fois que je vivais sans être angoissée si je faisais quelque chose de maladroit. Je souris à cette pensée. Après avoir terminé de manger, nous allons nous coucher. Je remercie Kagami une dernière fois. Je m’allonge dans le lit et tombe presque immédiatement dans les bras de Morphée. En pleine nuit, je me réveille en sursaut et en poussant un cri de terreur. Je respirais rapidement et des gouttes de sueurs coulaient le long de mon dos. La porte s’ouvre sur un Kagami paniqué. Quand il me voit, si vulnérable, il s’approche de moi et me serre contre lui. En premier temps, je me tends puis des larmes coulent le long de mes joues et pour la première fois de ma vie, je me laisse aller dans les bras de celui qui m’avait sauvé. Il ressert son emprise sur moi et me chuchote des mots réconfortants. Quelques minutes plus tard, je réussis à me calmer grâce à Kagami. Je lève mon visage vers lui et lui dis :
– Merci Kagami, désolée de t’avoir réveillé.
– Ce n’est rien, façon pour tout te dire je ne dormais pas. Je n’arrive jamais à dormir avant un match.
– Merci quand même.
– Rendors-toi (t/p), on doit gagner cette Winter Cup.
– Oui dis-je avec détermination.
Il esquisse un sourire puis me tapote le haut du crâne avant de se lever et de commencer à partir. Mais soudain je lui attrape son T-shirt. Il se tourne vers moi, surprit de mon geste. Je rougis et lui dis en détournant le regard :
– Tu veux bien rester avec moi, j’ai peur de refaire ce cauchemar, s’il te plaît.
Il rougit lui aussi mais accepte après quelques minutes de silence. Il se glisse sous les draps et me prend dans ses bras. Je me colle contre lui et mets quelques secondes avant de m’endormir sous le regard attendri de Kagami. Le lendemain je me réveille dans les bras de Kagami. Je rougis. Ce dernier se réveille à son tour et me demande :
– Bien dormi ?
– Oui grâce à toi.
– Allons nous préparer avant qu’on se fasse engueuler par Riko.
J’hoche la tête, Kagami sort de ma chambre pour aller se préparer. J’en fais de même et en quelques minutes, je suis prête. J’attends Kagami dans le salon. Je salue ses parents. Soudain on frappe à la porte, la mère de Kagami va ouvrir. Quand j’entends les voix de ses interlocuteurs, je me fige sur place. Ce qui me surprit encore plus c’est le fait que la mère de Kagami mente pour me protéger. Lorsqu’elle ferme la porte, je me dirige vers elle et la remercie du fond du coeur. Kagami arrive et sa mère lui dit :
– Fais gaffe à (t/p), Taiga ses parents sont à sa recherche et si ils la retrouvent, ça sera sûrement pas pour des retrouvailles heureuses si tu vois ce que je veux dire.
– Pas de problème.
– Bon les jeunes, je vais vous amener au gymnase métropolitain.
– Ne t’inquiète pas, tu peux nous amener jusqu’au lycée, un bus va nous y emmener.
– Pas de problème, allons-y.
Comme promis, le père de Kagami nous dépose devant le lycée. Les autres étaient déjà là. Nous remercions le père de Kagami et nous rejoignons les autres. Nous montons dans le bus. Arrivés à destination, nous descendons et je découvre les lieux avec admiration. Soudain l’équipe de Tôo s’approche de nous. Kagami les voit et leur dit :
– Ahomine comment ça va ?
– M’appelle pas comme ça Bakagami ! Oh mais qui est-ce ? fait-il en s’approchant un peu trop près de moi.
Je recule, un peu intimidée. Kagami lui répond :
– Pas touche, c’est notre nouvelle joueuse remplaçante.
– Quoi, une fille aussi canon va jouer avec vous ?!
Kagami et Aomine continuèrent à se disputer quand Riko et une fille aux cheveux roses les séparent. Un rire s’échappe de ma bouche, surprenant mes amis. L’équipe de Tôo se présente à moi. Nous finissons par nous séparer. Et que le meilleur gagne comme on dit.
Ellipse des matchs
Je regarde incrédule le tableau des scores depuis le terrain. L’arbitre siffle alors la fin du match et nous déclare vainqueur. Kagami suivi des autres crient heureux. Les autres ainsi que Riko se lèvent et se jettent sur Kagami et les autres. Je reste sur le côté, heureuse de cette victoire. Je lève le regard vers le public qui nous acclame. Mon regard croise celui de mes parents. Mon souffle se bloque dans ma gorge. Ces derniers descendent sur le terrain, je recule d’un pas. Mes parents s’arrêtent devant moi et s’inclinent devant moi :
– Nous sommes désolés (t/p), du mal que nous avions pu t’infliger. La tristesse de la perte de Makato nous a conduit à la folie et à la colère. Et nous t’avons négligé, pardonne-nous. Je sais que nous ne méritons pas ton pardon mais nous voulions de le demander quand même. Reviens à la maison s’il te plaît.
Des larmes apparaissent et coulent le long de mes joues. Je dis d’une voix enrouée :
– C’est vrai ?
– Oui dit ma mère avec sincérité.
Je m’essuie les joues et leur demande incertaine :
– Plus d’insultes ? Plus de rabaissement ? Plus de coups ?
– Oui promis ma chérie fait mon père les larmes aux yeux et avec une sincérité dans la voix qui fait redoubler mes pleurs.
Je tombe à genoux et pleure comme un enfant. Mes parents n’hésitent pas et se jettent sur moi pour m’enlacer. Je me tends puis soudain me détends dans leurs bras. Mon équipe nous regarde tendrement et surtout Kagami. Ce dernier s’avance les joues rougies. Je lève la tête et quand je vois Kagami, je me détache lentement de mes parents et lui fais face. Il prend la parole, mais avant il jette un coup d’oeil aux autres qui lui firent un signe de tête :
– (T/p), il fallait que je te dises un truc. Alors voilà, je t’aime. Quand je t’ai vu la première fois sur le toit, ton expression et même ta morphologie m’ont fait fondre intérieurement et je me suis juré de te retrouver et de t’aider qu’importe le prix. J’aimais vraiment ton corps avec ses formes, ça te rendait mignonne. Je dis pas que maintenant, tu es moche. Mais qu’importe ton apparence physique, c’est ton caractère qui m’a charmé. Alors veux tu être ma petite amie ?
– Oui, moi aussi je t’aime Kagami. Tu as été la lumière dans mon monde sombre. Tu m’as beaucoup aidé et je t’en remercie. Les autres aussi m’ont aidé et je leur en remercie dis-je en m’adressant cette fois à mes amis.
Ils m’adressent un sourire bienveillant. Je continue ma tirade :
– C’est également grâce à toi que j’ai eu envie de me mettre au basket car en te voyant jouer, j’ai eu un déclic. Et je sais que mon frère aurait préféré me voir continuer à jouer mais c’était trop douloureux. Mais quand je t’ai vu je me suis dis qu’il fallait que je continue pour moi mais aussi pour mon frère. Alors merci, merci à toi Kagami Taiga. Et ce serait un honneur d’être ta petite amie.
Il me prend dans ses bras heureux. Il se penche vers moi et m’embrasse tendrement. Et ce fut une histoire d’amour qui dura toute leur vie.
– Et qui dure encore aujourd’hui dis-je au jeune homme devant moi.
– Wouah maman, c’est clair que tu mérites tout ce qui t’arrive maintenant. C’est-à-dire le bonheur avec papa.
– Merci mon chéri, bon tu es prêt ?
– Je suis un peu nerveux mais bon je sais que tout va bien se passer.
Je lui souris, fière de lui. Et oui j’étais en train de marier mon fils ainé, Ryo. Je l’avais eu à la fin de nos études à Kagami et moi. Quelques mois plus tard, Kagami m’avait demandé en mariage. J’avais bien évidemment répondu positivement. Après cela, nous avions un deuxième enfant, cette fois-ci une petite fille nommée Yona. J’avais enfin trouver le bonheur aux côtés de mon mari, de mes enfants et de ma famille à qui j’ai tout pardonné. Ma mère ainsi que ma belle-mère n’arrêtaient pas de gâter mes enfants quand ils étaient bébés et même encore aujourd’hui elles les gâtent de temps en temps. Ce qui fait rouspéter mon mari et me fais bien rire.
Qu’on est une vie de bonheur totale ou bien semée d’embûches insurmontables, vivez la à fond et profitez en un maximum car ce n’est pas le jour de votre mort qu’il faudra émettre des regrets. Tout le monde a le droit à son moment de bonheur et parfois de tristesse mais si vous vivez votre vie au jour le jour, la vie vous le rendra bien (dans le sens positif du terme). J’en suis sûre.