Axel
J’ai passé la nuit à réfléchir à ce qu’on allait faire ce soir. J’avais demandé à Mélina de me rejoindre à mon appart à 17h, avec des tenues plutôt « classe ».
Elle est arrivée à l’heure.
Mélina avait ramené trois tenues différentes. Une longue robe rouge, avec un gros dos nu. Une robe noire, très belle mais très courte aussi et une combinaison noire, avec un petit décolleté.
J’avais opté pour la combinaison. C’était une tenue un peu passe-partout. Classe, pour un rendez-vous, mais qui ne voulait pas non plus que toutes les têtes se retournent dessus.
Elle avait accompagné sa tenue d’escarpins noirs, discrets. Hissé sur ses talons elle faisait maintenant ma taille. Mélina était une jolie fille, elle avait des formes généreuses, et de très belles courbes. Elle n’était pas très grande, les yeux verts, brune, cheveux au carré. Elle avait d’ailleurs décidé de les boucler pour la soirée. Une petite touche de maquillage, ce qui lui changeait de sa peinture habituelle.
— Tu es très belle.
— Merci, je sais être autre chose que vulgaire. Tu n’es pas mal non plus.
J’avais opté pour un jean noir et un tee-shirt blanc. J’avais mis ma veste en cuir et je n’aurai besoin de rien d’autre. Le restaurant, faisant aussi bar, je pense qu’on n’aura pas à y rester très longtemps.
L’important c’est que Pierre nous voit.
Une fois arrivés, nous sommes entrés à l’intérieur. Mes anciens collègues étaient surpris de me voir, et surtout de me voir accompagné.
— Salut Axel, qu’est ce que tu viens faire là, me dit Tony.
— Salut, je viens voir Pierre j’avais quelques derniers papiers à récupérer.
— Et tu ne pouvais pas venir à un autre moment ?
— Ben j’en profite, pour sortir avec ma copine, si tu vois ce que je veux dire.
Il ne releva pas ce que je venais de dire, et je m’en foutais. Pierre sortit au même moment de son bureau. En nous voyant, son regard devint noir et il se dirigea vers nous.
— Axel, qu’est ce que tu fais là.
— Je viens récupérer les papiers, c’est même toi qui m’as dit de venir quand je voulais.
Il rentra dans mon jeu, en même temps il n’avait pas le choix, il devait avoir peur que je foute encore une fois la merde.
— Très bien, suis-moi.
Je me retournai vers Mélina.
— Mon cœur, installe-toi au bar, je n’en ai pas pour longtemps. Prends ce que tu veux.
Je fis un clin d’œil à Mélina, qui fit ce que je venais de lui demander.
Je suivis Pierre dans son bureau et ferma la porte derrière moi.
— Alors Pierre, ça te va comme preuve ?
— T’es vraiment un connard !
— Peut-être, je haussais les épaules.
— Bon qu’est-ce que tu veux en échange de ton silence ? Que je retire ma plainte ?
— Pas tout à fait. Il avait l’air surpris de ma réponse. Je voudrais juste que tu ailles au commissariat, que tu plaides en ma faveur.
— Comment veux tu que je plaide en ta faveur, alors que j’ai déposé plainte contre toi ?
— Tu leur diras que tu ne veux pas que j’aille en prison. Que tu préfères que je fasse des travaux d’intérêt général. Que tu n’as pas envie de me gâcher la vie non plus quoi ? Tu vois ce que je veux dire.
— Je vois surtout que t’es vraiment un sale con.
— Je préfère être un sale con, qu’un dealer de coke.
Il me regarda dans les yeux, je voyais bien qu’il faisait tout, pour tenter de garder son self-control.
— Tu sais un jour tu le payeras tout ça !
— Peut-être, mais pas avant toi. Je lui fis un clin d’œil.
— Et si les flics, et le juge n’acceptent pas ?
— Tu te débrouilles, tu es grand, innove.
Je commençais à ouvrir la porte quand il m’interpella à nouveau.
— Si j’y arrive, tu la fermeras alors ?
— Ben tu vois, il faut t’expliquer longtemps, mais tu finis par comprendre.
Et je quittai la pièce. J’ai rejoint Mélina au bar.
— Mon amour, on y va.
J’ai jeté un billet sur le comptoir et nous avons quitté le restaurant.
le bouton "j’aime" beug, tu coup je le dis mdrrr, j’aime !
Pas con ce Axel, un retrait de plainte aurait paru louche.
Exécution du plan. Un bon chapitre simple, complet, deux minutes de plaisir un peu machiavélique quand même, mais combien jouissif !