La solitude
Berce mon âme chaque jour comme dans un prélude
Pour mieux comprendre ce visage qui passe
Sans jamais lui laisser la trace
Du désir que l’ai aimé
Pour toute une éternité.
La solitude
S’inscrit dans un art accompli de plénitude
Sur lequel se repose une main tendue
Dans l’espérance d’effacer une souffrance
Et d’offrir un élan de liberté ininterrompue
Pour la conduire vers le chemin du succès, de la chance.
La solitude
S’exprime puisqu’elle ouvre une aptitude
Sensibilise dans et sur une pensée, sur des acquis
Pour transmettre d’une manière durable
Une lumière pour réchauffer un cœur sensiblement meurtri
En lui déléguant une force de pouvoir incommensurable.
La solitude
Puise une source inespérée de haute gratitude
Sans que cela n’altère ni sa peine, ni son temps
Et, dans un repli solennel, permettre à son semblable d’obtenir un bien de réconfort
Pour l’emmener dans un milieu rempli de chaleur où il trouvera un libre champ
A son imagination afin qu’il en jaillisse une véritable métaphore.
La solitude
Ne se complaît pas dans la servitude
Au contraire, elle développe une certaine dévotion
En assurant une certaine loyauté
En cristallisant une mise en commun sur plusieurs missions
Pour mobiliser en soi et à son semblable, un modèle de grande dignité.
La solitude
Offre une lumière brillante éclairant une vaste sollicitude
Pour convenir à chaque instant une longue apologie
Sur laquelle une multitude d’inspirations, d’originalités, de talents
Se dessinent sur un véritable élan d’indulgence, de sagesse, de prud’homie
En s’accordant simplement un grand honneur sans remarque mais vénérablement.
La solitude
Fait naître un espoir, elle écarte l’habitude
Elle soulage la pensée, le caractère, l’honneur
Puisque son œuvre distribue à profusion le don d’aimer
Pour étendre d’avantage une réelle chaleur, une certaine ferveur
Sous laquelle se dépense un large besoin de s’y orienter.
Que c’est bien décrit ! En effet la solitude ne doit pas être considérée comme un acte désespéré ou encore une éteinte de soi même
Oui, elle accompagne beaucoup de déboires. Le tout est de bien se connaître soi-même. Ce travail est de longue haleine mais il devient pertinent au point de reconnaître défauts comme qualités. Le mélange des deux apporte beaucoup d’opportunités bienveillantes.