Moaht, la petite colombe des bois
Flânait seule entre fougères et buissons
Pour elle, un lieu sans loi.
Elle ne prêtait pas attention…
Soudain, de grosses gouttes tombent à flot
La grange entrouverte lui a sauvé le dos.
Bip Bip !!!
Une alerte se dessine rapidement
Le vent souffle très fort
Les portes claques, s’attribuant
Ce vif courant aux éclairs sonores
Faisant rouler une détonation lourde
Et coupant toutes communications en les rendant sourdes.
Le cris strident d’une prise électrique
Firent sursautée Moaht qui se déplaça plus loin
Et dans ce brouhaha, c’est dans le creux du foin
Qu’elle se laissa chouart en attendant d’autre répliques.
Elle se trouvait alors dans le noir total
Elle attendait le départ dans un moment peut être fatal.
Bip Bip !!!
Cet appel mobilise l’avertissement
Il arrive à temps
Il est peut être temps de s’asseoir sur un banc
Certainement l’arrivée du chapeau blanc
Sonnant ailleurs la terreur
Pour semer certainement le bonheur.
Les quelques jours qui suivirent ce mauvais temps
Moaht se reposa tranquillement sur un banc
Et, cela lui a permis de lui faire tout oublier.
Elle n’avait même pas mangé
Durant ces moments de terreurs.
Désormais elle devait penser à son bonheur.
Bip Bip !!!
Elle entendit une voix très très loin
Elle ne la compris point
Elle se trouvait seule, aucun bruit, n’y voyant que de l’eau
Elle en but d’ailleurs à grands goulots
Tout à changé dans ce lieu
Il va falloir y chercher les jours heureux.
Moaht, avait pris l’habitude de se percher sur ce vieil arbre
Et dormait confortablement dans le creux de son tronc.
Plus rien tout à disparu ; elle est de marbre
Elle refuse cet abandon.
Elle se souvient de Jielle, de Aimahj
Ils sont certainement là-bas.
Bip Bip !!!
Ils sont occupés certainement à discuter entre eux
lorsqu’ils en auront fini, ce sera pour le mieux.
Ah ! ces deux là, ils s’entremêlent, se confrontent, toujours dans la discorde
Jusqu’à même attacher l’autre à la corde.
Elle rit de ces scènes pour elles si mignonnes
Elles sait pour qui mais aussi pour quoi ils se donnent.
Le premier qu’elle entendit c’est celui du coucou
Enfin il est temps de se rendre jusqu’au bout
D’un chemin où s’envole le parfum du printemps
Où germe les semences de ce si beau chant.
Oui, les deux compères se sont réjouits de leur concert
Puisque Moaht les aperçois désormais dans son univers.
Bip Bip !!!
Est le cousin du coucou
Il est parmi la conspiration
Il touche toujours à tout
Sans laisser de trace de sa passion…
Bip Bip !!!
Amuse ton attention
Pour en faire ton attraction.
Joli conte et là j’ai tout compris.
Chuuttt !!!
Fallait pas l’dire?
Bien sûr que si…C’est quand la feuille tombe, elle fait ce même bruit..
Que c’est joli !
Merci. ) @Noelle Nolwen