Un tambour assourdissant la réveille en sursaut. Quelqu’un frappe à la porte. La pièce tangue légèrement, le tapis du salon ondule sous la table, la lumière frétille. D’une main, elle tate le canapé trempé à la recherche d’un verre qui serait tombé. Elle se lève et commence à marcher vers l’entrée. Ses jambes tremblent, une force invisible les tire vers le sol. Personne ne frappe derrière le verrou. Ce sont les battements de son coeur qui résonnent. Elle s’appuie contre le mur du couloir et se laisse glisser lentement. Une fois assise, la tête lui tourne déjà moins. Son regard se pose sur un vieux cadre dont la vitre a cédé aux années. Elle aussi se sent brisée tout d’un coup, chaque morceau de cristal semble abandonner son corps. Hortense ferme les yeux. Dans sa tête, les images tournent, les accouphènes lui reviennent. Elle s’appuie contre une chaise et rejoint le canapé humide. La pièce tangue encore, persuadée de voir le rideau penché, Hortense se lève pour le replacer. Il est parfaitement droit, aligné aux bords de la fenêtre. Dehors, quelques âmes nocturnes longent un trottoir et disparaissent derrière un immeuble. Elle attrape un verre posé sur la commode et boit. Sa gorge, irritée par une respiration rapide, s’adoucit peu à peu. Son chat la regarde. Elle le devine à ses yeux verts, fixes sur le tapis du salon. Rassurée par la présence de l’animal, elle se laisse glisser dans le cuir noir et s’endort à nouveau.
Un tambour assourdissant…
< 1 min
Donc ce que je décode, c’est qu’Hortense est un sujet d’écriture mais qu’il n’y a pas en soi de lien entre les différents textes. Hortense est sur un banc de parc, elle travaille dans une école, elle visite sa maman au foyer et elle a des vertiges. C’est bien ! On peut très bien faire cet exercice de cette manière,
Je t’encourage à continuer 🙂
@O. DeJavel
Que tu es impatient 🙂 ! L’histoire se suit, mais il est tout à fait normal de ne pas tout comprendre dès le début, non ? Laisse toi porter, les mots feront le reste.
Merci de ta fidélité en tout cas.
@Maëlle Dumont : C’est bien !
Je m’engage à suivre ton récit, désormais avec une douce patience, le cœur rempli de foi !
🙂