Partie – I – : Dis-Moi…
C’est au début d’un certain printemps
Tu m’as prévenu que tu étais à ce moment
Tombé dans le creux d’une guerre
Tu ne m’as jamais indiqué où elle était sur cette Terre.
Dis-moi, je t’en supplie
Que tu protèges mes brebis
Elles croisent des ennuis
Elles veulent un autre monde qui se défini.
Parle-moi de toi
Ne reste pas sur une voie
Qui trahit ce que tu ne veux pas
Tu préfères revenir sur tes pas.
Dis-moi, je t’en supplie
Que tu protèges mes brebis
Elles croisent des ennuis
Elles veulent un autre monde qui se défini.
Je suis dans ce bois
A l’ombre de ta voix
J’ai peur d’un désarroi
Qui me presse pourtant contre toi.
Dis-moi, je t’en supplie
Que tu protèges mes brebis
Elles croisent des ennuis
Elles veulent un autre monde qui se défini.
J’attends de toi
Cette main qui croise mes doigts
Je suis au fonds de ce recueil
Comprends-moi je ferais ce deuil.
Dis-moi, je t’en supplie
Que tu protèges mes brebis
Elles croisent des ennuis
Elles veulent un autre monde qui se défini.
Partie – II – : Tes faux amis…
Regarde le temps passe
Ils effacent tous tes traces
Ils te font croire que tu es la gloire
Ils t’orientent dans ce faux espoir.
Ce sont tes faux amis
Ils te consultent dans le mépris
Tu penses qu’ils soutiennent ton avis
Ils prennent part à son déficit dans le déni.
Prends conscience de ce qu’ils font
Leur intérêt n’est que dans leur unique horizon
Ils attendent de toi d’arborer leur commerce de fonds
Ils te sont cruels dans ce qu’ils appellent leur invention.
Ce sont tes faux amis
Ils te consultent dans le mépris
Tu penses qu’ils soutiennent ton avis
Ils prennent part à son déficit dans le déni.
Ecoutes leurs mots, ils troublent ton espérance
Leurs parcours travaillent ton ignorance
Ils profitent de ce qu’ils appellent l’incompétence
Ils t’envoient dans le monde de la souffrance.
Ce sont tes faux amis
Ils te consultent dans le mépris
Tu penses qu’ils soutiennent ton avis
Ils prennent part à son déficit dans le déni.
Depuis longtemps, ils veulent ta peau
Ils préparent l’acte pour le rendre plus haut
Ils aiguisent le temps sur flèche du drapeau
Ils attirent insouciance d’un peuple sous le fléau.
Ce sont tes faux amis
Ils te consultent dans le mépris
Tu penses qu’ils soutiennent ton avis
Ils prennent part à son déficit dans le déni.
Partie – III – : Cette opposition…
Elle arrive par chemin de broussailles
Elle connaît les facettes de ceux qui te tiraillent
Elle approche le temps venu pour te mettre en garde
Elle prend soin de toi à la force d’une fringale.
Cette opposition t’offre les jours heureux
Elle prend soin de toi et, éclaire ton lieu
Je sais que tu l’attends
Elle veille partout sur ton comment.
Ta place est dans son rang
Elle t’accueille sur le pont du levant
Elle sait que la paix est devant
Ton oeuvre sera de la développer autrement.
Cette opposition t’offre les jours heureux
Elle prend soin de toi et, éclaire ton lieu
Je sais que tu l’attends
Elle veille partout sur ton comment.
Tes paroles sont douces
Tu effleures ces instants qui te poussent
A attirer le soleil au cœur d’une brousse
Pour tendre la main à la personne qui tousse.
Cette opposition t’offre les jours heureux
Elle prend soin de toi et, éclaire ton lieu
Je sais que tu l’attends
Elle veille partout sur ton comment.
Ton regard est si tendre
Que cela favorise tous les méandres
D’un sol puissant d’une ère qui va rendre
Ces êtres vivants dans la gloire même dans la pénombre.
Cette opposition t’offre les jours heureux
Elle prend soin de toi et, éclaire ton lieu
Je sais que tu l’attends
Elle veille partout sur ton comment.
– FIN –