Le lendemain une fois dans mon bureau je m’apprête à trier une montagne de documents quand mon patron m’appelle.
-M.Klarks !
-Oui monsieur ?
-Un café.
-Bien monsieur.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, il m’appelle tout le temps moi pour ses diverses corvées et autres alors qu’il a une secrétaire personnelle. Enfin bon.
Une fois sa tasse remplie de ce liquide sombre qu’il aime tant, je me dirige rapidement à son bureau.
À l’encadrement de la porte je m’emmêle les pieds et manque de trébucher. Par chance mon patron me retiens par l’épaule. L’air de rien il prend son café de mes mains légèrement tremblantes et le pose sur son bureau.
-Faites attention la prochaine fois, me dis t-il l’air grave.
-B..Bien monsieur. Excusez-moi, je bafouille.
Le jour suivant je tente de me faire tout petit.
Je suis dans son bureau et il m’a convoqué pour une tâche à faire.
-Après avoir rédigé ces rapports, j’aimerais que…
Mon téléphone vibre. Une fois.. Deux fois.. puis trois… Un appel.
Je regarde le numéro et m’aperçois que c’est l’hôpital.
-Es-ce que je peux… ?
-Allez-y.
Je me lève et sors de la pièce, avant de décrocher.
-Allo ?
-Oui monsieur Klarks ?
-C’est bien moi oui.
-Votre fille à recommencé une crise. Elle refuse de manger sous prétexte qu’elle a peur, ce que nous ne comprenons pas étant donné que sa santé s’est rudement améliorée ces temps-ci.
-D’accord, je.. J’arrive tout de suite.
Je raccroche et glisse mon téléphone dans ma poche et prend la direction de la sortie.
-Et vous comptez aller où comme ça ? Me demande mon supérieur adossé à la porte de son bureau.
-Euh.. Je.. À l’hôpital, ma fille..
Il me coupe.
-Bon, bon allez-y. Mais ne tardez pas.
-Merci monsieur.