Il était une fois, il faut bien débuter, caché au fond des bois, il faut bien un endroit, un tout petit village, et j’en arrive au lieu.
Que la vie était douce pour tous ses habitants, chacun se connaissait et appréciaient l’humeur, se rendant les services aux besoin des voisins, c’est peut être illogique d’apporter toute l’aide dont les autres ont besoin.
Chacun dans son jardin produisait ses cultures, récoltait ses produits, au besoin échangeait ce qu’ils savaient bien faire. Ils allaient au marché montrer leur production, une botte de ci contre un paquet de ça, c’est surement illogique d’avoir les mêmes récoltes, ce qu’ils savaient mieux faire, ils pouvaient l’échanger.
D’autres étaient plus habiles, ils maniaient les outils, fabriquaient d’autres choses qui se trouvaient utiles ou simplement jolies, ils savaient édifier et aussi réparer, tout ce qui peut aider ou bien accompagner, ce n’est pas illogique de n’être que manuel.
Quelques-uns ne savaient manier aucuns outils, ils n’étaient pas doués pour les travaux ardus, mais savaient emporter les songes de chacun. Ils produisaient des sons pour bercer tous les rêves, des ballades enchantées pour faire danser les mots, il doit être illogique de nous faire amuser.
Ils en reste très peu de cette catégorie, aligner quelques mots pour conter une histoire, définir les idées de vos pensées profondes, déverser à vos yeux d’autres imaginations, monter des perceptions dont vous n’aviez idée, il est tout illogique de nous faire penser.
Un jour est arrivé, aucun n’a su comment, une étrange personne vêtue d’habits étranges. Il semblait grimacer à la place de sourire, on aurait dit du feu quand il ouvrait la bouche. Sa drôle de tête ronde ne faisait rire personne, ses dents de carnassier inspiraient le respect, mais les gens étaient simples, ils l’ont bien accueillit, il avait un physique peut être particulier.
Il se disait Celtique, et venait de Samain, d’une ile très lointaine qui se nommait Irlande. Il avait voyagé traversé des pays, chevauché des contrées navigué sur des mers, simplement pour offrir le peu qu’il savait faire, donner à tous les gens un peu de fantastique qui sorte de l’ordinaire.
Cette fin de mois d’octobre serait de très bon jours, s’ils pouvaient lui fournir un lieu pour fabriquer, des choses qui habillent et des choses que l’on mange, il pourra leur montrer tout ce qu’il leur manquait, pour changer l’habituel de leur train quotidien.
Ce qui fut dit fut fait, il partit s’enfermer dans l’endroit du village, que les gentils natifs lui avaient disposé, il partit fabriquer plus personne ne le vit, on voyait des lueurs éclairer les fenêtres, la cheminée crachait des volutes de noir, certains voyaient danser de drôles de personnages une fois la nuit tombée, mais tout le monde respectait son vœux de leur montrer la chose qu’il savait faire, peut être que ce serait un petit complément à leur vie ordinaire.
Le soir du trente et un, on le vit apparaitre, il frappe à toutes les portes et dépose un colis, depuis tout à changé dans le petit village, le monde est apparu aux yeux des habitants, ils se sont transformés ont changé d’habitudes, ils sont comme vous et moi, ils sont en train de vivre pour devenir logiques, gagner au quotidien les maux de tous les jours, découvrir le chagrin de vivre comme le monde, l’illogisme d’autrefois est devenu logique dans ce monde de fous.
Ils continuent depuis, mâchant des sucreries, s’habillant comme des pitres, les recettes léguées par un Jack o’lantern, le nom du voyageur qui les a visités. Il me reste un détail, je l’avais oublié, je vous contait l’histoire du village de Salem, les gens sont toujours là, mais ils ont bien changés, les cultures sont en friche, les magasins fermés, la musique abêtie, tous les livres ont brulés, plus personne ne travaille, mais une fois par an, autour du trente et un d’un certain mois d’octobre, ils prennent leurs balais comme pour un véhicule, et parcourent le monde porter leur bonne parole, faites bien attention qui frappe à votre porte, au lieu de demander, ils pourraient vous offrir un monde qui avance vers une marche forcée.
Quelque peu capillotracté, tout est écrit d’un trait, faudra que je relise pour savoir si le début correspond à la fin. ça ne vaut que le poids des mots mais je me suis amusé. ce qui fait surement peur, c’est mon style d’écriture. Les références Jack o’Lantern sont exactes, j’ai un peu cherché, par contre le reste, c’est de l’esbroufe, c’est un conte.
Félicitations Michel,
Votre Pen est bien ajouté au concours !
Vraiment plaisant. J’aime beaucoup. Merci de ce partage.
La bretonne que je suis ne peux que t’applaudir. Il ne te reste plus qu’à écrire la renaissance de la Déesse Brigit qui s’en vient le 1er février… l’autre période où l’on peut converser avec les "morts".
tu m’apprends quelque chose ^^ l’autre monde, mais je crois au néant ^^ m’intéresse, pour son absurdité et ses écrits si riches ^^ des mondes utopiques ^^
vindiou ^^ j’ai vécu à Granville ^^ ancien marin pêcheur, je ne connaissais pas, merci ^^
Le Sidh chez les celtes n’est pas vraiment un autre monde. C’est une île où l’on va quand vient la mort. Aucune notion de paradis, enfer ou purgatoire. La vie n’est qu’une roue sans véritable fin. (cela va te donner de quoi écrire niark niark niark)
a mettre en parallèle avec le monde Nordique ^^ je suis en train de lire et chercher, j’adore ^^ je suis en train de chercher des parallèles avec la mythologie romaine, et je vois que ça existe ^^
Tu vas avoir de quoi t’amuser 😉 le roman que j’écris est basé sur toutes ses petites choses là.
j’essaie de m’immerger ^^ pas vraiment évident, ma culture est latine, l’autre partie d’indochine, si tu savais le nombre de Dieux qui me chatouillent ^^ mais c’est intéressant… ah oui j’ai oublié ^^ j’ai vécu en Afrique pendant quelques années, j’ai un fouillis infâme qui bouscule mon neurone ^^
tu n’as plus qu’à :p
^^ facile à dire ^^ j’ai trois quatre trucs en cours, je me disperse, mais j’arrive à suivre, parce que tout m’intéresse ^^ ce nouveau truc grâce à toi, comme une graine que l’on sème, je laisse le prendre ses aises ^^