Le jour se lève et se lèvera toujours.
Peu importe le lieu ou la faim immonde.
Le jour se lève et se lèvera toujours.
Après Darwin, même la fin du monde.
Existe-t-elle vraiment, réellement ?
On se le demande tous vraisemblablement.
Le jour se lève, vers l’an 1840.
La vie vint, Maniben Yi Tombi, 18 h 40.
Sire des Banen, centre du Cameroun,
Contrairement au Roi Njoya, bamoun !
450 pépées, phallus possession.
450 marmailles, magnanimes de circonlocution.
Le jour se lève, comme d’habitude.
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Un métèque belligérant assaillit Ndikinimeki.
Ndikinimeki attaque le métèque belligérant.
L’ennemi étranger, de moi se saisit. C’est requis !
Mais le jour se lève, métamorphosé en lion.
Échappée belle. Mais elle est là, la loi du talion.
Le ciel pleure. Ô mes poudres magiques.
Le jour se lève. Jour Maudit ! Parole fatidique !
Ancien puissant, ancien réitérant, ancien gérant.
L’insubmersible titan s’écoule sans obduration.
Supplice, électrocution, mise à mort, exécution !
Pauvres enfants, esprits non-infrangibles en perdition.
L’idée de ne plus vous revoir, ne me rend guère fortiche.
J’étais Marie-Antoinette, Archiduchesse d’Autriche.
Reine de France et souveraine consort de Navarre.
Oh ! Le pauvre homme ! Il n’était pourtant pas avare.
Je suis condamnée à aller vous rejoindre cher Louis.
Le 16 octobre 1793, le jour, se lève enfin.
Venez me chercher, les rustres églefins.
Depuis, suis-je prête, Madame la Charrette.
Remettez cette ultime épître à ma chère Elizabeth.
Dites-lui, soit une mère pour la petite Charlotte.
Ô, mon petit Louis, s’il vous plait, prenez soin de lui.
L’ochlocratie est vôtre, les sans-culottes.
Jamais, il ne prétendra être votre enfant-roi.
Et pour la toute dernière fois,
Ne le condamnez point au bûcher.
Debout, Jeanne, confessez vos péchés.
Aujourd’hui, c’est le 30 mai 1431. Le jour se lève néant.
Devant les cieux, les couronnes, les Armagnacs,
Et les Bourguignons. Quel syncrétisme ! Pucelle d’Orléans,
Vous serez brûlée vive. Adieu ! Isabelle, Jacques,
Jacquemin, Jean et Catherine d’Arc, quelle mansuétude !
Et le lendemain, un nouveau jour… Comme d’habitude.
Le jour se lève et se lèvera toujours.
Peu importe le lieu, le temps ou la fin d’une vie.
Devons-nous condamner le jour ?
Ou les actes que nous posons tous les jours ?
Est-il possible, une leçon suprême de survie ?
Et se lève le jour.
Tel jour, je le ferai dans tel jour.
Et lorsque tout ne marche pas, adulte,
On condamne le jour ou les autres de poux.
Mais nous oublions le plus important, nous !
Maîtres de nos actes. Nos jurons, nos insultes.
Quel jour de poisse ! Maudit soit ce jour !
Quel jour de malchances ! Mais comme nos cœurs,
Le jour est aussi plein de rancœurs.
Jours se lèvent et se lèveront toujours.
Oui, écoute-moi, tout ouïe !
Un jour se lève tous les jours.
Regarde, il se lève toujours.
Le jour se lève… Ne soyons pas réjouis.
Un jour, ce sera notre dernier jour.
J’aime énormément !
Merci beaucoup Gaëlle :))
Toujours exceptionnel ce que tu ecris! Je suis fan !
Merci beaucoup Aurore :))
Bonjour Priscille,
Ton Pen est ajouté au concours !
Oh genial, merci :)) Contact WikiPen.