Si j’avais su
Que le citron diminue la croissance des métastases,
Je l’aurais infusé dans mes tas de tasses.
Si j’avais su
Que l’ail lutte contre le mauvais cholestérol,
J’aurai pu prolonger la vie d’oncle Arol-Pérol.
Si j’avais su
Que le maïs convient aux intolérants au gluten.
J’aurais soutenu les agronomes comme un mécène.
Si j’avais su
Que la carotte renforce les os et les dents,
J’aurais mieux nourri mon petit Yvan.
Si j’avais su
Que le radis nettoie les reins et le système urinaire,
J’en aurais tant parlé durant mes séminaires !
Si j’avais su
Que l’olive est hypoglycémiante et très intéressante pour les diabétiques,
Allergique, j’aurais fait moins de mimiques.
Si j’avais su
Que l’avocat apaise nausées et anémie durant la grossesse,
Tu serais toujours là, ma bien-aimée Lucrèce.
Si j’avais su
Que la pomme combat le vieillissement des cellules,
Tu n’aurais pas changé si vite, mon cadet Jules.
Si j’avais su
Que la souffrance est causée par l’ignorance,
Je ne serais pas en train de souffrir autant, je pense.
Si j’avais su
Que partagez le savoir, c’est accéder à l’immortalité,
J’aurais fait preuve de plus de sociabilité.
Si j’avais su
Que regarder les situations sous tous les angles, aide à devenir plus ouvert,
Ma vie ne serait jamais allée de travers.
Si j’avais su
Que tout est interdépendant, et point absolu,
Je me serais moins dévolu.
Si j’avais su
Qu’à corriger un têtu, on perd son temps,
J’aurais gagné plus de printemps.
Si j’avais su
Que là où on s’aime, il ne fait jamais nuit.
De tout mon être, j’aurais évité l’ennui.
Si j’avais su
Qu’un chenapan sans culture, ressemble à un zèbre sans rayures.
J’aurais été plus mature.
Si j’avais su
Qu’il n’y a pas d’enfant indésirable,
Jamais je ne me sentirais misérable.
Si j’avais su
Que le malheur est l’école de la sagesse,
J’aurais fait du bonheur, l’académie de la justesse.
Si j’avais su
Que, qui est riche, sans être généreux n’a rien,
Je me serais senti moins vaurien.
Si j’avais su
Que ce que j’ignore, vaut parfois mieux que ce que je sais,
J’aurais gagné tous mes procès.
Si j’avais su
Que la bouche des traîne-savates brûle davantage que le feu,
J’aurais fait tant de désaveux.
Si j’avais su
Que, qui plante un arbre, n’a pas vécu inutilement,
J’aurais fait pareillement.
Si j’avais su
Que seul un idiot mesure la profondeur de l’eau, avec ses deux pieds,
J’aurais fait le métier de pompier.
Si j’avais su
Que la religion d’un homme est dans son cœur,
J’aurais eu moins de rancœur.
Si j’avais su
Que le silence est la seule chose en or, que les femmes n’aiment pas,
J’aurais agi comme toi, papa.
Qu’ai-je fait au ciel ?
Pour ne pas mériter une vie providentielle.
… … … … … … … … … …. ….. ….. ….. ….
… … ….. …. ….. …. …. …. … … … … …. …
Si j’avais su,
Je me serais tu.
Fi !
Si tu prends le chemin de je m’en fous, tu vas te retrouver au village de
si je savais.
Proverbe Africain
Et voilà encore une prose envoutante ! Tu as vraiment dans tes écrits ce quelque chose qui me fascine ! Je valide, j’adore !
Merci beaucoup Aurore. :)) Je ne t’ai pas oubliée, t’inquiète.
Très beau poème avec une forme originale. Merci.
Merci beaucoup Opprobre !!!!
En résumé, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Bravo, ton texte est bien écrit et j’ai pris grand plaisir pour le lire. Si la suite sera aussi bien alors sache que je serais toujours fan. A très vite j’espère …
Merci beaucoup Liza Janne. :))
Salut Priscille,
Ton Pen est ajouté au concours !
Bonjour Priscille,
Félicitations pour cette 3ème place au concours #SiJAvaisSU.
Ton Pen sera publier sur la page Facebook dans la semaine.
À très vite !