Chapitre 52 : A la rescousse (partie 2)
PDV GEORGE
Dans l’appartement d’Emil, je récupère son sac, dans le mien, je mets une poche de sang au cas où, et ouvre son petit coffre-fort planqué dans son armoire. Je prends une liasse d’argent et nous sortons pour rejoindre cette boutique.
– Tu ne devrais peut-être pas y aller, propose Natalie alors que je me gare devant la maison.
– Ouais peut-être mais c’est mon ami et je vais la payer cette sorcière alors je m’en fou si elle ne m’aime pas, dis-je en montrant l’intérieur de mon sac, de l’argent et objet imbu de magie noir que j’ai récupéré chez moi avant de partir.
Je rentre dans cette boutique déterminer à trouver mon ami. À peine deux pas dans cette boutique, que nous sommes projetés contre le mur, malheureusement pour cette sorcière, je suis rapide.
La main autour de son cou, elle ne m’a pas vu venir, n’étant pas assez forte pour me retenir.
– Vous devriez la lâcher, et nous aider. Je ne vous veux pas de mal mais si vous insistez vous serez blessé et moi je guérirais.
Elle hoche la tête et lâche Natalie, et je m’éloigne d’elle d’un pas.
– Parfait, dis-je, on aurait besoin d’un sortilège de localisation.
– Nos amis ont disparu, est ce que vous pouvez nous aider à les trouver, on peut vous payer, dit Natalie plus doucement en se rapprochant.
Je lui montre l’intérieur de mon sac et elle nous indique de la suivre à son étage dans la maison.
Elle dessine un pentagone sur une table, elle installe les objets d’Emil et Nora au coin avec les objets noirs et bien sûr une carte de l’état au centre et la photo devant elle.
– Mon prix est les objets et ton sang, dit-elle en me regardant.
– Non, je sais ce qu’on peut faire comme magie avec le sang.
– Alors pas de sortilège, affirme-t-elle.
Je souffle de mécontentement et vois le regard de Natalie.
– D’accord, dis-je la mâchoire serrée.
– Commencé à remplir, dit-elle alors qu’elle tend un couteau et un tube à essais.
– Commencé votre sort, alors que je me coupe le poignet.
Elle récite les mots, la photo brûle et laisse une traînée sur la carte jusqu’à Okona.
– Ils sont encore en ville, donne la carte, dit-elle toujours concentrer.
Natalie lui pose la carte devant elle, et elle continue à dire la formule.
XX
Malheureusement le temps passe et c’est enfin vers une heure et demie du matin, qu’elle arrive à les trouver.
– Je ne peux pas faire mieux, ils sont comme protégés, je ne sais pas exactement, mais ils sont dans la réserve.
On remercie la sorcière et nous sortons de la boutique.
– Il fait une nuit noire, le mieux est d’y aller aux premières lueurs du jour, raisonne Natalie alors que je roule, je souffle, je ne veux pas perdre un seul instant, pourtant c’est le mieux, je ne connais absolument pas cet endroit.
– D’accord, mais on part tôt.
X
Il est cinq heures et demie et le soleil se lève dans une heure, nous n’avons pas pu attendre finalement le jour complet. Je pose Natalie à l’entrée nord du parc, qui est avec un ami loup-garou aussi, qui a répondu directement à son SOS hier soir. Elle m’a expliqué qu’elle connaît comme sa poche les bois car elle y fait sa transformation toutes les pleines lunes avec eux.
– Tiens, bonne chance, dis-je en tendant deux flacons de sang, un avec le mien et avec un sang humain. Humain si tu trouves Emil en première et le mien s’il y a des blessures.
Elle hoche la tête et rejoint son ami, ils s’élancent alors dans la réserve. Quant à moi, je roule jusqu’à l’entrée sud et prends les mêmes deux flacons et m’élance à mon tour.
X
Je marche entre les arbres depuis une heure, essaie d’entendre un quelconque bruit de vie ou capter une odeur mais il n’y a rien. La forêt n’est pas si grande quand même ! La sorcière avait raison, ils sont cachés.
D’un coup je suis frappé d’une grande vague de magie invisible, qui me propulse sur quelques mètres sur le sol.
Je me relève un peu sonner mais commence à courir à toute vitesse vers possiblement la source de la vague alors que je commence enfin à entendre des battements de cœurs.
– Emil ! Crié-je alors que je le trouve un kilomètre plus loin par terre.
Je le secoue, il semble lui aussi sacrément assommer.
– George… Murmure-t-il enfin alors qu’il commence à ouvrir les yeux.
– C’est moi, t’inquiète pas, je te tiens, alors que j’attrape le flacon et le vide dans sa bouche.
– Nora…
J’observe les alentours mais il n’y a personne, il a dû être projeté très loin.
– Il n’y a personne, reprends-toi d’abord des forces, Natalie la cherche, dis-je en essayant de le relever.
– Y a un problème, dit-il alors une fois debout contre un arbre, les yeux relevés vers le soleil qui se pointe.
Mes yeux se baissent sur son bras, ou il manque son bracelet de jour.
– Merde, accroche-toi à moi, dis-je alors que je lui passe ma veste, je le bascule sur mes épaules et commence à courir à vitesse surnaturelle jusqu’à la voiture. Tiens bon Emil !