Une bonne partie de la journée semble être ensoleillée, aujourd’hui. Chez moi il y a un peu de vent. Ça semble être le mistral, un vent qui peut durer jusqu’à 9 jours.
Je suis sur la terrasse, les arbres en face de moi, sont couverts de leur feuilles vertes, vertes claires avec le soleil de ce jour. Il y a quelques semaines ou même quelques jours, ces mêmes arbres étaient tous nus, leurs branches semblaient être noires de pollution et d’une luminosité avare.
J’ai l’impression, comme si la nature et le temps nous sourient, aujourd’hui. En écrivant ces mots, je me rends compte que je souris moi-même, ça doit être l’effet en retour, de ce tableau printanier.
Le vent fait vibrer les branches d’arbres, un sifflement émane de cette infiltration de l’air entre les feuilles des arbres. Un sifflement qui se fait des fois léger, et des fois moins, en raison du soufflement irrégulier, mais continu du vent. Le calme qui règne en ce moment dans notre pays, à cause du confinement, amène l’insonorisation nécessaire pour que ce chef d’orchestre, qu’est la nature, excelle dans la présentation de son spectacle. Un spectacle que le soleil, le vent et les arbres ont répété maintes maintes fois, et pendant très très longtemps, avec et sans spectateurs.
Il ne fait pas très chaud, mais encore une fois, comme si c’était fait exprès. comme si c’était pour rendre encore plus appréciables et plus chaleureux, les rayons du soleil dans lesquels je me baigne, et qui m’apporte la chaleur qu’il me faut, juste celle qu’il me faut. Cette chaleur sur la peau, je la sens dans mon cœur, je la sens dans l’air qui gonfle ma poitrine et qui me donne envie de partager ce petit moment avec celle que j’aime.