Chapitre 1 : Un mauvais rêve ?
Emma était en plein cours de mathématiques. Son professeur faisait cours sur les fonctions affines. Elle n’était pas particulièrement tenace en mathématiques mais se débrouillait pour obtenir la moyenne à tout ces contrôles.
La majorité de sa classe paraissait endormie en exception de l’étudiant le plus intelligent de sa classe, Maël. Il était arrivé en cours d’année et n’était pas parvenu à se faire des amis. Son seul ami était son journal dans lequel il notait toute les formules des inventions qu’il souhaitait créer. Car oui, il voulait devenir ingénieur. Il y avait aussi l’élève non aimé des professeurs, Gabriel. Il gravait sur la table des insultes envers le professeur de maths, Monsieur Marelle. Monsieur Marelle, ne ratait aucune occasion pour le coller tout les week-end. Emma, elle n’était ni une élève perturbatrice ni une élève sur intelligente. Elle était elle, une fille normale, qui a une routine normale, sans réel talent ou passion. Ses yeux commençait à se fermer, la voie de monsieur Marelle paraissait comme une mélodie pour enfants qui souhaitaient s’endormir, dans les oreilles d’Emma. Il y avait un bruit sourd qui bordait ses oreilles. Elle ne devait pas dormir car elle avait un examen important en fin d’année. Elle se rendu compte que son poignet tremblait légèrement alors qu’elle n’avait aucune baisse de sucre. Elle se sentait très bien. Son stylo lui aussi tremblait légèrement au début puis assez violemment après quelques minutes. Le tremblement était assez régulier et ne cessait pas. Elle observa les mûrs et eux aussi tremblaient, elle n’était donc pas folle. Les élèves eux, étaient tellement occupé dans leurs sommeils qu’ils ne se rendaient même pas compte de la gravité du problème. Monsieur Marelle lui aussi, continuait à apprendre aux élèves les fonctions affines en sachant qu’ils dormaient tous. « Quel idiot ! » pensa Emma. Emma commençât à se faire des films, et si il y avait un séïsme ? Et si l’école tombait en ruine ? Les questions se bousculaient dans le cerveau d’Emma. Au bout d’un moment, Le sol se mit lui aussi à trembler. Monsieur Marelle était atrocement calme. Sa tranquilité devenait même effrayante. Comment être aussi tranquille alors que quelque-chose se trame dans le collège ? Elle ne pouvait bouger par risque de se faire coller par le professeur. « Si il n’y avait aucun problèmes, j’aurais gagné trois heures de colles pour rien. ». Une élève assez timide se réveilla en sursaut et avait l’aire de paniquer. Emma n’était pas la seule alors à se rendre compte de ce qu’il se passait. Elle décida de prendre son courage à deux mains. Elle leva le bras assez haut.
« Oui mademoiselle Ginger ? »
« Monsieur,pour tout le respect que je vous dois, ne comprenez-vous donc pas que le sol de votre classe bien aimée est entrain de trembler ? Ne voyez donc pas le risque que cela court ? »
« Je ne vois pas du tout ce que vous insinuez, mademoiselle. Osez encore me déranger et vous en subirez les conséquences. »
– Avec Monsieur Marelle , c’était toujours pareil. Seul lui avait raison et il ne se laissait aider de personne. Il était insupportable. Cela n’étonnait pas Emma que tout le collège le déteste. Il était pourtant bien aimé de la directrice, ce qui était assez surprenant.- Des débris de mur commencèrent à tomber sur le visage délicat d’Emma. Emma réveilla son voisin de table qui dormait profondément.
« Je peu savoir pourquoi tu me réveilles? »
« Calme-toi, regarde »
Emma lui montra son stylo qui tremblait. Son camarade Eliott changea soudain d’expression. Puis elle lui montra les mûrs qui tremblaient et lui confia sa théorie.
« Je crois bien que le collège va s’effondrer Eliott. »
« C’est vrai que c’est la première fois que tout tremble, tu lui as dit au prof ? »
« Oui je le lui ai dit mais il m’a envoyé bouler sans surprise. Je ne sais pas comment faire. »
« J’ai une idée. On essaye de réveiller tout le monde, et on demande au prof de sortir, on lui dit rien comme ca on sera sain et sauf et sa fera du mal à personne de ne plus revoir sa sale face de Marelle. »
« Le début était bien mais la fin me déplaît. Si je laisse monsieur Marelle mourir ici, même si je ne l’apprécie guère, j’aurais sa mort sur ma conscience et je le regretterai à jamais. Donc on réveille tout le monde, on supplie monsieur Marelle de nous croire que l’école risque de s’effondrer et on sort du collège. »
« Les autres classe, on en fait quoi ? »
« On ne peut pas faire grand chose, tu sais. C’est déjà tard pour agir, là il faut nous sauver nous. »
« Bon d’accord »
En moins de cinq minutes, toute la classe était déjà réveillé. Ils étaient un peu dans les vapes mais près pour convaincre Monsieur Marelle de les laisser sortir. Ils levèrent tous la main en même temps. Monsieur Marelle pensa qu’enfin qu’ils s’intéressaient à son cours, qu’ils n’y aurait pas que uniquement Maël qui participerais à son cours. Mais il avait tord.
« Un seul à la fois s’il vous plait ! Catherine oui, quelle est le résultat si x fait 6 dans la fonction 3x + 8x ? »
« C’est pas pour sa m’sieur ! »
Monsieur Marelle un peu perdu, répondu :
« Hum alors pourquoi toi et les autres levez vous la main ? »
« Et ben en fait, le sol il tremble m’sieur et du coup on se demandait si on pouvait sortir de la classe car on pense que ben il va y avoir un tremblement de terre »
Samuel, le garcon assez baraqué de la classe, répondu très fort à Catherine :
« Mais non, qu’est-ce-que tu racontes toi encore ? Tu ne comprends jamais rien ! Monsieur écoutez-moi ! L’école va s’effondrer !!!! »
« Sacré Samuel !Elle était très drôle votre blague! Maintenant répondez à ma question Samuel puisque vous êtes si fort en farce vous êtes certainement aussi fort en mathématiques pas vrai ? »
« Je me ferez l’honneur de répondre à votre question que quand j’aurais réussis à vous convaincre de sortir de cette classe de gueux ! »
« Monsieur Scroll, je vous prierais de bien vouloir respecter votre langage. De plus je n’ai rien à recevoir de votre part, donc je n’est pas à vous obéir monsieur scroll. »
« Vous comprenez jamais rien t’facon. »
« Monsieur scroll, votre insolence vous dépasse j’imagine ! Ouvrez encore une seule fois votre bouche et vous aller engloutir au moins trois heures de colles ! »
Les élèves dépités de n’être parvenus à convaincre leur professeur étaient à cours d’idée. Il fallait au plus vite trouver une solution. Samuel dit tout bas :
« Les gars, venez on pire on dit au prof que ce sera pas d’notre faute si le prof crève et on part ? »
Emma répondit : « Quel idiot tu es Samuel ! Ta mère ne t’as donc jamais appris la politesse ni le respect ? Tu es tellement immature …
Emma était entrain de réprimander Samuel lorsque soudain les murs commencèrent à s’effondrer. Les élèves étaient en panique. Le professeur comprenait enfin la situation. Il essaya au mieux qu’il pouvait de les faire sortir mais sans succès, les sols se fissuraient et emportaient les élèves les un après les autres. On entendait des cris, des bousculades, des insultes, tout sauf la tranquillité qui régnait dans la salle de classe une demi-heure avant les faits. Emma ne vit plus rien. Un mûr venait de l’écraser. Son cerveau s’assombrit et elle se sentit faiblir. La dernière chose qu’elle est vue était le mur qui lui tombait dessus. C’est à ce moment-là qu’elle revue toute sa vie. De son plus jeune âge jusque aujourd’hui.
Emma se réveilla. Ce n’était qu’un mauvais rêve qui paraissait si réel. Elle avait le front ruisselant de sueur, ses mains tremblotaient, elle avait perdu tout repère.
Après quelques minutes, elle comprit qu’elle était en cours de maths et qu’elle s’était endormie. Eliott en avait profité pour lui dessiner un petit monstre sur son cahier. Elle lui demanda ce qu’elle avait raté pendant sa longue sieste. Il lui répondit qu’elle n’avait pas raté grand choses or-mi le débat entre Maël et Monsieur Marelle sur les mathématiques dans la vie quotidienne. Il en profita pour lui demander si elle allait bien car elle était blanche comme linge. Elle lui expliqua son mauvais rêve. (En réalité Eliott était le confident d’Emma lorsqu’ils étaient en mathématiques. Il était même amoureux d’Emma depuis maintenant 2 ans et demi. )Quand elle eût finit de le lui raconter, elle paraissait soulagée. Eliott pour la calmer lui dit que ce n’était rien et que l’on faisait tous de mauvais rêves. Il lui dit qu’une fois il avait même rêvé que des extraterrestres envahissaient la terre et prenaient son amoureuse pour l’emmener sur une exoplanète ( Eliott voulait devenir Astronaute) pour lui faire des test nucléaires et la transformés en une autre exoplanète. Ce qui fit rire Emma. Son regard fût attiré par son stylo qui tremblait. Eliott remarqua qu’elle regardait son stylo. Il compris qu’il se passait la même chose que dans son rêve.
« Emma, tu penses qu’il va se passer la même chose que dans ton rêve ? »
« Attends, laisse moi réfléchir. Les mûrs aussi tremblent !Tu as raison ! Il faut vite faire quelque-chose ! »
« Emma, je pense qu’on devrai se sauver nous et ta sœur. On aura pas le temps pour sauver tout le monde et comme dans ton rêve monsieur Marelle ne comprendra pas. »
« On fait comment alors ? »
« Il va élaborer un plan. Je suggère qu’on se lève brusquement on court hors de la salle, on va dans la classe de ta sœur on la récupère et se met dans la cour à un endroit éloigné de l’école. »
« Waouw, quel plan ingénieux Eliott ! »
« Heu … merci, dit Eliott en bafouillant. »
« C’est parti.. »
« Ouais … »
Emma et Eliott se levèrent donc brusquement, et sortirent de la salle en courant. Monsieur Marelle leur cria qu’il serait punît à vie et qu’il ferait tout pour les faire exclure. Pour une fois Emma se sentait libre, même si les circonstances n’étaient pas très agréable. Emma débarqua dans la classe de sa sœur, Mia, accompagnée d’Eliott. La professeure de Mia madame Picard ne comprît pas grand chose et resta sous le choc. Ils en profitèrent pour prendre Mia par le bras et sortirent de la classe. Mia leur demanda la raison pour un débarquement aussi brusque. Eliott répondit « Ne t’inquiète pas, on t’expliquera plus tard. ». Ils déboulèrent les escaliers et allèrent à l’endroit le plus éloigné du collège. Ils pouvaient enfin souffler un peu. Emma dit à Eliott :
« En espérant que mes soupçons soit correct sinon on risque gros… »
« Au moins on souffrira ensemble » dit Eliott.
Sans surprise, peu de temps après qu’Eliott, Emma et Mia soit sortis du collège, celui-ci s’effondra. Un nuage de poussière envahit la récréation. Les trois adolescents ne virent plus rien.
la suite! la suite!