Tes cheveux noirs frisés
dans les rues de safran
de la cité de Fez
Les jeux de billes sur les pavés
les enfants qui se comprenaient
sans lisière et sans mots
Que reste t-il de ces journées
aux relents de menthe et de miel
que j’imagine éternelles
dans tes vieilles artères ?
Tu ne m’en as jamais rien dit
à part les billes et les enfants
mais les coulures silencieuses
de mon sang sont les tiennes
Et dans tes yeux d’olive
de Méditérranée
sous le cumin et l’harissa que tu as rapporté
je décèle en silence
un héritage muet
Tu n’as pas oublié non
tu as juste étouffé
le feu qui menaçait
de consumer les souvenirs
de ta joie.
Un très beau poème sur les racines familiales que l’on transmet en silence…
Merci beaucoup 🙂 Un thème cher à mon coeur