Treize ans plus tôt…
C’était lors d’un froid matin d’hiver que tout commença. Le 24 février 2005, plus précisément. À six heures du matin, une femme apparut devant le numéro 13 de l’impasse Michelon à Pierre Bénite.
Elle avait des cheveux blonds qui tombaient en cascade sur son dos, ses yeux, d’un bleu limpide, reflétaient ses émotions ; elle était très belle.
Elle avait dans ses bras un nourrisson emmitouflé dans un linge. Pendant de longues minutes elle le serra dans ses bras en lui murmurant des mots doux.
Puis la femme le posa devant la porte de la maison, sortit un bout de papier de sa poche et le posa à côté de l’enfant. Avant de s’en aller, dans un dernier regard, la femme murmura à l’adresse du bébé : « Bonne chance, Elleana », l’enfant gémit en retour.
Une heure plus tard, un homme qui devait avoir une cinquantaine d’années, les cheveux noirs grisonnants, les yeux verts étincelants de sagesse sortit de sa maison pour ramasser son courrier et il tomba sur le bébé. Il le prit dans un bras et de sa main libre saisit le papier. À la fin de la lecture il posa un baiser sur le front de l’enfant puis dit, d’une voix calme : « Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi », et il rentra avec le nourrisson.
En relisant, après coup, le Prologue, je trouve que celui-ci ménage une forme de suspens qui ne préfigure pas encore de la suite. Bien vu !
@Frederik VERTIGE : Merci. Je suis contente que vous ayez apprécier.