Deux Joyaux Violets. Chapitre 16.

10 mins

Un Rohan pas comme les autres.

TORI

—Calmez vous, il faut que je vous compte ! se mit à crier monsieur Jin sous le capharnaüm que produisait les élèves dans le bus.

 Il était commun pour les enseignants, d’appréhender les sorties scolaires, c’était indéniablement le moment où les élèves étaient déchaînés, que ça soit pendant l’allée, l’arrivé ou le retour. Ce genre d’activité était un cauchemar pour les professeurs qui devaient avoir les yeux partout ; mais pour les élèves, c’était le feu vert pour respirer hors des salles de classes, entre amis. Et avec du recul, je me rendais compte qu’il n’y avait pas beaucoup de différence entre un groupe d’étudiants humains en sortie scolaire et un groupe d’étudiants surnaturels.

— Je comprends pas comment il peut être si brillant à Ecclésia, mais sembler si empoté en dehors, commenta Oswin en s’installant sur le siège, à ma droite.

— C’est stressant de veiller à ne pas perdre quarante élèves, surtout avec ce qu’il se passe, répondis-je pour le défendre un minimum.

 La Vampire me jeta un regard blasé.

— On est formé à survivre dans un combat mortel, c’est pas mon sens de l’orientation minable qui va me tuer.

 Je me tournai vers elle, soudainement dubitative.

— Quoique, on a quand même le chic pour s’attirer des ennuis, ajouta-t-elle, vous avez raison de vous inquiéter professeur ! se mit-elle à hurler alors que nous étions au fond du bus, monsieur Jin ne prit même pas le temps de lui donner de l’attention, concentré dans son comptage minutieux.

 Je pouffai, il était vrai nous n’avions pas une vie banale.

 Tandis que monsieur Jin avait terminé de compter et de placer tout le monde dans l’autocar, il s’autorisait enfin à souffler, discutant de temps à autre avec d’autre professeurs à l’avant. C’était que la route s’annonçait longue jusque Québec. Nous allions chez le grand Enki Bailey, le Rohan du Canada qui avait accepté de nous accueillir deux jours dans un château immense au cœur de la ville, afin de nous faire découvrir le lieu où les grandes décisions se prenaient, et ainsi visiter la ville. Je ne tenais plus en place, impatiente de découvrir le monde politique surnaturel.

— Tu vas arrêter, un peu, maugréa Oswin qui m’écoutait parler depuis trois heures.

 La Vampire avait déjà un masque en mousse sur les yeux après avoir placé son oreiller pour débuter sa sieste.

— Tu ne vas pas dormir maintenant, il est onze heures.

— Les Vampires, ça dort le jours, ça vit la nuit, Tori. Tu devrais le savoir, ta maman ne te lisait pas l’histoire de Dracula ?

 Je levais les yeux au ciel.

— Si, c’est pourquoi j’ai ramené de l’ail si tu comptes roupiller pendant les dix heures de routes.

 Oswin leva son masque de sorte à ce que son œil gauche me fixe, elle prit un air grave.

— Tu avais l’intention de me tuer ? Mais quelle horrible amie, tu fais. Tu devrais avoir honte.

 Je me mis à rire, bien consciente qu’elle me charriait.

 Au bout de presque dix heures de route, nous arrivions enfin à Québec. Nous passâmes le grand pont Pierre-Laporte tandis que la nuit était déjà tombée, je donnais un coup de coude à ma voisine pour lui montrer une lune bientôt pleine, qui tenait compagnie au ciel sombre. Elle me lança un sourire enjoué, tout aussi impatiente que je l’étais. Nous traversâmes la ville qui n’était pas encore tout à fait endormie, les lumières dansaient au rythme de notre allure et mes yeux restaient scotchés à la vitre. Les grands buildings illuminés au loin me rappelaient Chicago. Au bout de plusieurs minutes à longer la voie rapide, le bus s’arpenta vers une route à pavé, plus étroite. Quelque petites boutiques et antiquaires me surprirent de par leur style ancien, j’avais l’impression d’avoir voyagé dans le temps. Au bout d’une intersection, le bus se plaça difficilement sur le trottoir, le chemin était barré par une arche magnifique, mais bien trop basse.

 La plupart des élèves étaient semi-réveillés, pourtant, les pavés et les lumières agressantes leur avaient rappelé la destination finale de notre voyage et un bruit monstre s’éleva lorsque le bus fut à l’arrêt, tous heureux de pouvoir descendre.

— Nous sommes arrivés à destination, s’il vous plaît, écoutez-moi…

— Silence ! Une enseignante que je n’avais jamais remarqué fut la capitulation de ce capharnaüm par son cri efficace, tandis que notre cher professeur Jin perdait ses cheveux à vu d’œil en nous voyant gigoter dans tous les sens.

 La soirée allait être longue.

 L’entrée du château était étrange, il y en avait plusieurs mais celle que nous nous apprêtions à prendre avait tout l’air d’une entrée d’hôtel Humain, soit tout à fait banal, je dirais même d’un hôtel de luxe. Nous marchâmes en rang jusqu’à l’intérieur, suivant le pas rapide de nos professeurs. L’accueil était tout aussi basique, le professeur Jin s’avança vers l’employé.

— Bonjour monsieur et bienvenue au château Frontenac, avez-vous une réservation ?

— Exact.

— A quel nom ?

— Madalena Turner

 Un long sourire étira les lèvres fines de l’employé, il semblait ailleurs, comme dans un autre monde. Son travail devait lui faire sacrifier un bon nombre d’heure de sommeil.

 Néanmoins, le jeune homme l’invita à le suivre, le professeur nous fis signe et le troupeau était lancé. Nous entrâmes au travers d’un rideau rouge, sur la droite de son comptoir. Étrange endroit pour accéder aux chambres. Après quelque pas dans l’obscurité, je découvris une grande salle à manger resplendissante, elle était illuminée d’un énorme lustres qui semblait irréel, cette lumière me fit plisser les yeux. Des tables rondes et un festin immense se présentait sous nos mines fatigués, il était temps de dîner. La foule se précipita sur les tables tandis que la voix faible de Jin se perdait dans le brouhaha des élèves.

 Oswin et moi avions trouvé une petite table, qui nous permettait d’être en tête-à-tête, nous avions eu de la chance, ou la Vampire fut très persuasive. Nous nous mîmes à manger, il y avait une salade copieuse en guise d’entrée, et des serveurs nous rapportèrent des repas en tous genre, s’adaptant aux régimes alimentaires surnaturels de chacun, ils étaient énormément nombreux et quelques plats voltigeaient dans les airs afin de palier à un retard éventuel. C’était impressionnant à voir, même pour un Être surnaturel.

 Après avoir attaqué notre dessert, un homme grimpa agilement sur une estrade, au fond de la salle. Il semblait rieur, et je me demandais même si ce n’était pas un élève qui voulait se la jouer petit comique. Il était habillé sobrement, mais une chemise noire le rendait séduisant, il avait un certain charisme. Son corps semblait fin mais son agilité était équivoque. Des yeux noirs où se reflétaient les flammes des bougies sur les tables, m’apprenaient alors de sa condition.

— Je vous souhaite la bienvenue, élèves d’Ecclésia ! J’adore cette école vous savez, j’y été moi-même élève, et j’étais une vrai teigne d’après votre directrice, il baissa la tête, faussement navré, ce qui me fit sourire. Trêve de bavardage, je me présente je m’appelle Enki Bailey, appelez-moi Enki bien-sûr.

 Ma cuillère resta dans les airs, je n’en crue pas mes yeux ?

— C’est ce beau-gosse le Rohan du Canada ? S’étouffa Oswin tandis que des chuchotis s’élevèrent de nouveau dans la salle.

 Personne ne l’avait reconnu. Il était si jeune. Et il ne se montrait au peuple que très peu, de toute évidence. Il est vrai que la télévision était peu utilisée dans ce monde. Les informations étaient plus ou moins contrôlées par la presse, qui était elle-même contrôlée par le Conseil. Mais c’était une autre histoire.

— Maintenant que nous avons fait connaissance, j’espère que votre repas était au-delà de votre espérance. Votre séjour ne dure que deux jours mais je saurai m’appliquer pour vous trouver les meilleurs activités possible, la partie chiante de la politique aura lieu après-demain, mais demain, c’est exclusivement du tourisme.

 Les élèves se mirent à rire doucement, il est vrai que la politique s’annonçait redondant, mais ce genre de sujet m’intéressait tout de même…

— Vos professeurs vous donneront vos numéros de chambre avec vos clés, débrouillez-vous avec eux. A demain !

 Il fit un petit saut pour descendre de l’estrade. Il avait un air comique qui l’éloignait du sérieux que représenter la gouvernance d’un pays. C’était si étrange, les Rohans étaient-ils tous ainsi ? Il s’éclipsa derrière un rideau en un claquement de doigt, il avait presque disparut sous nos yeux. Certains élèves furent déçues, voulant probablement lui parler.

— Regarde moi ces fans, maugréa Oswin en sirotant le fond d’un verre de champagne.

— Il est jeune et charismatique, je pense qu’il est le meilleur représentant pour notre génération, certains doivent lui porter beaucoup d’espoir pour un changement, répondis-je, les yeux fixés sur ce rideau encore mouvant de son passage.

 Et je le pensais sincèrement. Depuis que j’apprenais les rudiments de ce monde et de son despotisme présent depuis l’origine, j’espérais beaucoup à un changement. Toute cette haine, convergeant vers une seule espèce, cette haine endoctrinée par les autorités supérieurs avec des parents qui apprenaient à leur enfants de se méfier de chaque être-vivant qu’ils pouvaient croiser. Cette haine mémorisait un passé de plusieurs siècle, comme pour s’en abreuver, comme un exemple à suivre. L’Autrefois était un fardeau qu’il fallait garder en mémoire, tous cela pour la paix ? Leur monde n’était pas prêt de trouver la paix à cette allure. Que dis-je, mon monde. Je ne savais pas tous, je n’avais qu’une version de l’histoire, et cette histoire m’était peu précise, j’étais encore loin d’avoir le fin mot de ces débats de haine. Le monde surnaturel et sa « diversité », découlent d’une guerre, excluant tout un peuple, comme pour l’effacer. Malgré cela, la paix semble factice. J’arpentais les couloirs et classes d’Ecclesia depuis plusieurs mois maintenant, et je ressentais tous, ou presque, mais c’était déjà assez. Les élèves étaient apeurés, traumatisés, la balance ne faisait qu’osciller entre haine et tristesse. Rare étaient les familles encore entières, privées d’une liberté de penser et d’être ce qu’ils sont. Ils se cachent, se défendent, ou sont tués.

 Il était évident que je voulais connaître un Démon, le comprendre et m’informer sur cette guerre froide, ironiquement, il fut aussi mon premier et dernier meurtre. J’avais honte. Mes cauchemars avaient commencé après cet incident, et je pensais même que les souvenirs de la petite fille était peut-être à cette homme ? Comme si je lui avais volé.

 La journée du lendemain fut très chargée, Québec était une ville immense et visiter les lieux emblématiques en seulement quelques heures était harassant, mais je m’y plaisais beaucoup. Nous étions sur un bus touristique et Oswin tirait la tronche, ses yeux cachés par les verres noirs de ses lunettes. Néanmoins, je savais qu’elle passait un bon moment, tant qu’elle ne se plaignait pas, c’était une réussite. Nous visitâmes de nombreux jardins, et le musée des Beaux-Arts National de Québec dans l’après-midi, non loin de l’Université. Un élève proposa de finir la journée à la patinoire, une merveilleuse idée qui réjouissait notre professeur qui n’arrêtait pas de nous expliquer que nous étions libres dans nos choix car : « Le Rohan m’a donné carte blanche dans vos activités, et sous ses frais ! Alors faites-vous plaisir ! Pourquoi ne pas acheter des souvenirs, d’ailleurs ? » Je préférais le voir ainsi que angoissé à l’idée que nous nous fassions kidnapper.

 Le dernier jour était plus calme, tous se passaient à l’intérieur, avec la visite du château qui ne se finissait pas. Malheureusement, aucune trace d’Enki. J’espérais alors le voir dans l’après-midi. Après mûre réflexion, j’avais certaines questions à lui poser, mais je me sentais mal à l’aise de le questionner lorsque le groupe était présent. Mon ignorance ne faisait plus rire personne, alors la honte ne me faisait pas vraiment peur ; mais il s’agissait surtout de quelque chose de plus personnelle, je voulais lui demander un service.

— Veuillez me suivre les enfants, essayez de noter tous ce que vous pouvez, car en effet, Enki va vous faire visiter cette fois-ci, une partie du château que vous n’avez jamais vu, le guide marchait à reculons dans le grand hall pour nous expliquer la suite de notre journée.

— Oui, d’ailleurs je vous interrogerais sur cette journée, j’espère que vous étiez tous attentifs ce matin, ajouta notre professeur tandis que les élèves se mirent à souffler, accablés par cette nouvelle.

 Enki Bailey sortit de nulle part, appelant l’attention vers lui en un claquement de doigt. Il avait troqué sa chemise sombre par un t-shirt tout a fait banal. Le voir si proche était étrange, il m’avait paru plus grands au dîner. Il se mit à guider la visite d’une main de maître et nous fit découvrir des pièces plus loufoques les unes que les autres, il expliquait que ces pièces étaient inutiles aujourd’hui, presque laissés à l’abandon. Cependant, leur histoires n’en était pas moins intéressante.

— Je vous présente la pièce aux milles et unes merveilles.

 Nos regards perdus le fit rire avant de se corriger.

— En réalité, son nom s’est perdu au fil des siècles, je l’ai donc appelé ainsi. Derrière cette porte se dresse vos rêves les plus fous et inimaginables, elle peut contenir des proches qui vous sont chers comme une plage sous un coucher de soleil poétique. Cependant, je vous met en garde, cette pièce semble parfaite mais chaque chose à un prix. Fait attention à ne pas rendre cette mer déchaînée et incontrôlable, vous ne voulez pas contrarier les inventeurs de cette pièce, croyez moi. Qui veut tenter ?

 Nos bouches étaient grandes ouvertes tandis qu’un calme plat régnait. Un rêve cher était inestimable, je ne pouvais imaginer ce que cette pièce pouvait demander en retour, un vrai génie de l’enfer dans sa lampe.

— Bon, quel dommage, une autre fois peut-être, Enki croisa les bras, l’air véritablement déçu.

 Mais qui pourrait oser tenter une telle chose. Oswin se mit à ricaner en remplaçant ses lunettes sur son nez.

 La visite débutait seulement et les élèves se lançaient de drôles de regards entre-eux. C’était compréhensible.

— Il file la pétoche, ce taré, me chuchota Oswin au détour d’un couloir, et je ne pu qu’acquiescer silencieusement.

 S’en suivit de nombreuses pièces étranges et insoupçonnables, il y avait même une salle aquarium, avec un véritable écosystème tout autour de la pièce, dont le Rohan garantissait le soin et l’amour requis. Il semblait aimer les animaux. Arrivés au bout du couloir, une porte plus ancienne et unique parmi les autres, me rappelant l’accès pour la tour de Clara à Ecclésia.

  Plus nous nous approchions, et plus un sentiment de malaise pris place dans ma poitrine, comme un poids, il s’était passé des malheurs, des gens étaient morts. Etaient-ce les élèves ? Je me sentais si triste soudainement.

— Je n’ai vu aucun Psychic dans ce groupe, bien que je les apprécies, je préférerais qu’il n’y en ai pas lorsque je vous montrerais cette salle.

 Oswin se retourne derechef vers ma personne, ces lunettes de soleil étaient tombées sur son nez, pour mieux m’analyser, je supposais. Oui, j’étais mal à l’aise, j’avais l’impression d’entendre des cris de douleur, de terreurs, comme lors du souvenir de Clara. C’étaient des fantômes, d’une époque sombre. Et ça me fendait le cœur. Non, ce n’étaient pas les élèves, c’était cette porte. 

— Cette salle est la plus haute du château, c’était pratique car la lignée noble des Sorciers qui habitaient cette demeure, n’entendaient pas les cris et ne sentaient pas l’odeur du sang que pouvait dégager cette pièce. Il s’agit d’une salle de torture. Il est écrit dans les rapports officiels que la famille emprisonnait des ennemis politiques, pour leur faire avouer certaines choses. Mais c’est faux.

 Mon cœur battait la chamade, non, ce n’était pas…

— Les Sorciers vivant ici étaient fascinés par la torture et les expériences en tous genre pour leurs sortilèges et potions, dit révolutionnaires pour l’époque. Ainsi, des Démons étaient capturés et pouvaient rester des mois voire des années, enfermés dans cette pièce.

 Certain visage se tournèrent vers ma personne, je ne savais pas s’ils étaient heureux ou triste pour ma condition. J’étais bien trop occupée à respirer convenablement. Enki me vit alors, ces yeux noirs eurent une lueurs fugaces, j’eus envie de lire dans ses pensées, le temps d’une seconde.

— Ils étaient détestables et jaloux de la puissance des Démons. Ils voulaient, eux aussi, manier un élément à la perfection pour user de la violence comme ils le souhaitaient. Mais les sang-mêlés étaient considérés comme la pire espèce, persécutés, au même titre que les Démons, ce genre d’enfant n’étaient pas voulus. Vient alors une série d’expérience sur des hommes, des femmes, des enfants, innocents qui avaient la faculté de posséder de merveilleux yeux violets.

 Il prononça la fin de son discours vers ma direction, je n’en voyais pas le sens. Ce discours me dégoûtait, comment ces crimes pouvaient-ils rester impunies ? Les Démons ne faisaient que se défendre, voulaient-ils une revanche en sortant de Rowenam ? Cela coulerait de sens.

— C’est pourquoi je ne veux pas que les Psychics s’approchent de cet endroit. Il est saturé d’émotions fortes et destructrices, si nombreuses qu’elles font dorénavant partis du décor. C’est difficile à vivre.

 En effet, je m’étais éloignée doucement. Sans m’en rendre compte, j’étais derrière le groupe, espérant que les voix se tassent.

— C’est terminé pour moi, je vous laisse quartier libre dans ma demeure, mais cet étage est interdit, de même pour toutes les pièces dont je vous ai parlé. A moins que vous préféreriez défier la mort, ce n’est donc plus de mon ressort.

 Un léger sourire se perdit sur son visage, il passa la horde d’élève sans un mot, jusqu’à me dépasser à mon tour. Sans réfléchir, ma main le frôla et une pensée distincte devait lui apparaître, ma demande de façon distincte :

 « Apprenez-moi-en plus. »

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2 Commentaires
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bbbbbbb ccccccccccccc
bbbbbbb ccccccccccccc
2 années il y a

Passionnant cette visite, le mystère s’épaissit avec la virtuosité de l’auteur.
J’aimerais aussi en apprendre plus!

Galindo Gaëlle
2 années il y a

Oh oui je veux en apprendre plus aussi.

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