“Tu n’es pas si important ! ” elle hurlait. Ses yeux étaient inutilisables, ainsi remplis d’eau salée. Elle aimait répéter ces mots devant lui. Elle avait l’impression d’imploser, c’était libérateur. Elle s’exprimait simplement et pourtant, c’était comme si la colère était sa seule façon de se sentir écouté.
“Tu n’es pas le centre du monde !” elle continuait. Elle était épuisée de vivre pour deux, compatir pour deux, angoisser pour deux, endurer pour deux, enrager pour deux. Elle était bien trop empathique, elle se rendait compte que ce n’était pas bon, cela pourrissait sa vie.
N’avait-elle pas assez avec ses propres états d’âmes ? Devait-elle s’occuper de celui qu’elle aimait ?
“Tu n’es pas le seul à vivre un enfer.” sa voix se calmait, mais pas son cœur qui tambourinait fort contre sa poitrine, résonnant dans ses tympans, comme un compte à rebours avant la fin funeste.
“C’est la fin ?” il demanda alors.
“Tout à une fin.”
N’est ce pas ?
Elle avait désormais le regard vide, ravalant ses larmes. Elle pleurait souvent, il lui disait qu’elle était fatigante.
Elle voulait que ça se finisse, que le cauchemar prenne fin.
Elle s’était choisie ; pour la première fois, elle n’allait penser qu’à elle et sonnait la fin de sa propre main.
J’adore, mais la dernière phrase me fait dire que je n’ai pas compris le texte.
J’ai pensé à une rupture amoureuse.
C’est ça oui, elle rompt 🙂
Explique-moi "la fin de sa propre main". J’ai pas compris.
Penser à l’autre et jamais à soi-même..
et bien je voulais montrer que c’est elle qui prend la décision de sa propre initiative, elle choisit d’agir par elle même et oui, enfin penser à elle, comme dit Gaëlle, elle ne l’avait jamais fait :))
Alors je t(avais répondu, mais mon commentaire a disparu, j’ai dû oublier de l’enregistrer.
Donc j’avais pris ça au sens métaphorique, comme si elle avait coupé sa main.
aaaah mdrr ça devait être drole à imaginer sur le moment