Au commencement, il n’y avait qu’obscurité, chaos et silence.
J’étais là, conscient d’un univers de possibilités.
Un jour, je vis de petites étincelles jaillirent de mon esprit. La Lumière, faible, douce et chaude éveilla mon âme.
D’elle naquit le Courage, celui d’affronter les jours et d’espérer les nuits. D’or ou d’argent, les astres rois en couronnaient mes espoirs.
Le Temps était beau et grand, je le suivais sans crainte. Je me délectais des plaisirs que le Monde ancien pouvait m’offrir. Mais, mes jours s’assombrissaient car ce temps n’était pas complet.
Mes jours sont devenus trop longs, mes nuits trop courtes …
Cependant dans ma torpeur, j’entendis ce qui n’avait jamais été perçu. Un rire si éclatant qu’au fond de mon coeur la flamme éternelle fut ravivée.
Était-ce mon imagination ? Non, impossible. Jamais, elle n’aurait pu concevoir un tel spectacle digne des Dieux célestes.
Mon compagnon des jours perdus, le Courage, me donna la force de chercher l’origine de ce mystère.
Là, à cet instant précis, mon être fut absorbé par le bleu d’une mer d’été ou les rayons du Soleil viennent mourir. Pourrais-je y demeurer sans que le Temps ne m’y rattrape ? C’était certain ! Car, ici ce tenaient les portes de l’éternité…
Ma plus belle leçon fut celle-ci, celle dont tu étais le maître incontesté ; le Bonheur n’a pas de sens s’il n’est pas partagé. C’est mon coeur que tu as réveillé …
Arthur