La définition de Burn Out est un état de fatigue physique, émotionnel et mental intense engendrant une grande détresse qui résulte souvent d’investissement prolongé de l’individu aux exigences internes et externes subi en situation de stress.
Je donnes de façon tout à fait globale cette définition car elle contient les différents types de Burn Out que l’on peut rencontrer.
Souvent ce terme est associé au domaine du travail cependant nois allons voir qu’il peut se rencontrer aussi ailleurs.
L’équilibre d’une personne réside dans plusieurs secteurs qui se situent dans la tête, le coeur et le corps:
Dans la tête, le mental règne la plupart du temps avec des pensées inondant le cerveau afin de trouver des solutuins aux problèmes soulevés par notre “éducation”.
Dans le coeur, les sentiments ressentis lors de “l’éducation”, ont engendrés des conditionnements souvent liés à des peurs et à des manques.
Dans le corps, les émotions et comportements vont découler de systèmes de pensées que nous avons intégrées pendant notre “éducation”.
Vous comprendrez qu’il faudrait sans nul doute revoir notre système “d’éducation” engendrant des déséquilibres majeurs. Le mot éducation est ici mis entre parenthèse car sa signification première: mise en oeuvre de moyens propre à assurer la formation et le développement d’un être humain, a été souvent réduit à celui de socialisation et développement de la mémoire dans l’inconscient collectif de ces dernières décennies au détriment du développement personnel.
Il faut bien avoir conscience qu’un bébé dépend à la naissance de sa mère et de son entourage. Il naît avec un fort besoin de protection pour sa survie. Pour le combler il va identifier les informations qui lui sont envoyés par son environnement et développer des stratégies de survies qui vont conditionner ses comportements futurs.
Lorsque les parents et même professeurs disent à un jeune enfant:
-“Tu peux mieux faire”, il comprend qu’il ne mérite pas la sécurité et l’amour s’il n’est pas meilleur et il lui faut tendre à la perfection pour s’en assurer (être aimé pour survivre-s’attarder sur les détails-s’investir plus-fatigue chronique).
-“Soit fort”, il comprend qu’il doit encaisser sans rien dire, prendre sur lui, ne pas montrer ses émotions, les cacher (somatisation en référence au corps migraine, mal de dos, de ventre…)
-“Fait plaisir”, il comprend qu’il doit faire passer le désir des autres avant le sien et oublie ce qu’il est et ce qu’il aime (indécision, manque de confiance en lui).
-“Dépêche toi”, il comprend qu’il ne doit pas prendre du temps pour lui, ne pas s’écouter, aller plus vite et même qu’il n’est pas assez rapide, bien (syndrôme de l’imposteur).
-“Fait ce que l’on te dit”, il comprend sue s’il se rebelle ou qu’il refuse de faire quelque chose, il est en danger. Même s’il n’est pas d’accord, il dit Oui quand même.
Bien sûr l’enfant est conscient en grandissant qu’il devient autonome pourtant il va garder ces comportements qui sont devenus automatiques, il va même se construire à l’adolescence en fonction de ces prérequis désuets. De plis certains parents en infantilisant leurs progénitures vont leurs inculquer la dépendance.
La détection de ces fonctionnements archaïques et leurs acceptations en conscience vont permettre de comprendre et d’intégrer qu’ils ne sont plus nécessaire à notre survie et qu’ils peuvent donc laisser place à d’autres plus adaptés.