Lorsque le crépuscule guide mes pas et que la boisson se fait lourde dans mon estomac. Je me retrouve face à ce spectacle monumental. Face à toi, aussi stoïque que tu sois. Le temps ne fait pas perdre de ta grandeur à mes yeux. Au fil des années tu as su te camoufler au milieu de cette jungle goudronnée. Je ressens l’addition du poids de chaque élément qui te constitue. Cette somme qui somme toute est peu perçue. Mon corps se fige en t’admirant, enraciné par ton influence. De loin à nous voir tous les deux, on pourrait croire à un jeu de miroirs. J’ai beau t’avoir admiré dans le monde entier, à chaque fois devant toi, je reste bouche bée.
Monumental
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