Dans sa robe parée de mousseline,
La dulcinée de l’Ange languissait
Le jour blanc, nuptial, où s’avançait
L’Aimé dans une splendeur cristalline.
Dehors, les cloches d’or carillonnaient
Au souffle du vent annonciateur
L’événement ornant un doux bonheur,
Deux amoureux qui gaiement s’embrassaient.
Le cœur émerveillé, l’Ange et sa Belle
S’offraient ces plumes douces d’hirondelle
À l’angle de la tourelle déserte ;
Se promenant à l’abri d’une ombrelle,
Entre la soie, le lin et la dentelle,
Linge heureux jusqu’à l’alliance offerte.