Je suis au bout de ma vie. Je vis comme une morte- vivante depuis quelques mois.
Je me lève tous les matins au côté d’un chat qui m’adore, je gagne ma vie grâce à un boulot que je déteste. Mais bon … Il faut bien manger. Il faut bien vivre. Alors je continue, même si mon cœur est lourd, même si mes jambes ne me portent presque plus et même si mon cerveau est fatigué au point de mettre quatre heures à fonctionner.
J’ai des migraines tous les quatre matins, le dos en vrac à la moindre contrariété. Mais je continue. Qu’est-ce que je peux bien faire d’autre? L’écriture ne paie pas aussi bien que n’importe quel travail. Pourtant s’en est un.
J’ai envie de mourir. Mais je ne peux le dire à personne. Parce que personne ne comprendrait. On me croirait folle, bonne à enfermer, on s’indignerait en me claquant des “Penses à ceux qui sont bien plus malheureux que toi et qui s’en sortent!” ou des “Tu n’as pas le droit de penser ça! Tu es encore jeune!”
Je suis là à raconter mes déboires alors que mon corps commence déjà son travail de pourriture interne. Alors j’écris, ce que je vois, avec mes émotions. J’écris du noir. En espérant y trouver mon bonheur avant de partir.
J’ai cliqué sur ‘j’aime’ et ça m’ennuie parce que je n’aime pas ce que j’ai lu… tu comprends ? Et j’espère que ce n’est pas autobio…
J’aurais été tentée de dire non mais ce serait mentir. J’essaye de me faire aider pour ça. Il y a des jours avec et des jours sans. Mais ça va. Je tiens le cap!! 🙂
… Eden, n’oublie pas ceci : les pensées engendrent des émotions qui engendrent des circonstances qui engendrent des résultats. Ce sont des mots mais à méditer pour bien l’assimiler (si tu veux et peux).
@Eden Paragallo Je n’osais pas mettre un commentaire, mais après avoir lu celui de Patricia que je partage à 1000 %, j’ose et j’espère comme elle que ce n’est pas une autobiographie, mais il me semble hélas ! que si… Je vous souhaite le meilleur, etc. Que dire d’autre sinon des bêtises et enfoncer des portes ouvertes ? Nous traînons tous les casseroles de notre enfance… Amitié.
Merci à vous deux. Je ne partirai que lorsque l’Histoire aura eu vent de mon nom!! D’ici là j’ai encore quelques livres à écrire! 😉
Dans ce cas, prenez tout votre temps pour les écrire…