Des jours que je suis enfermé ici et autant de temps que mon ami est mort à mes pieds. L’odeur devient de plus en plus difficile à supporter mais ce n’est rien comparé aux mouches. Elles sont partout et forment un nuage tellement dense que j’ai du mal à ne pas en avaler en respirant, elles m’empêchent même de dormir. Elles commencent à ne plus être retenues par mes mains sur mon visage, je les sens entrer dans mon nez et attendre sur mes lèvres. Je ne peux même pas ouvrir pour les chasser. Si j’avais su qu’une guerre nucléaire allait, réellement, éclater alors j’aurais acheté un abri antiatomique plus grand.
Partout
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Court mais puissant.