En contre plongée Chapitre II

11 mins

Chapitre II

Le soleil se levait doucement à l’horizon, les premières lueurs orangées de l’aurore succédaient peu à peu à la pénombre de l’aube. Le vent frais de la nuit s’adoucissait au fur et à mesure que celle-ci s’en allait pour laisser place au jour. Conrad, comme à l’accoutumée, s’était levé avant l’aube. Dans la semi-obscurité de sa chambre, assit sur son siège de bureau, le dos tourné vers sa fenêtre close, le jeune homme enfilait une paire de mocassins bleus azur. La nuit avait été agitée pour l’adolescent qui avait peiné à quitter sa couche, le stress que lui avait causé la peur d’être à nouveau confronté à son cauchemar, l’avait empêché de s’endormir avant une heure très avancée de la nuit. Résultat, il n’avait que très peu dormit. Sa mine déjà peu enviable dans ses bons jours, était encore moins appréciable ce matin-là, il s’était même retenu de croiser son propre reflet dans le miroir, par peur de ce qu’il y verrait.
Maintenant adossé à son dossier, Conrad observait d’un air absent, le vide de la pièce, il ne se sentait pas plus capable, que les autres jours, d’affronter cette journée, la tête lui tournait et ses jambes lui semblaient lourdes. Il aurait voulu rester bien au chaud sous sa couverture, à rattraper ses nombreuses heures de sommeil en retard, mais cela ne donnerait, selon lui, qu’un argument de plus à son père pour ajouter un jour de plus à son planning de séances avec le docteur Nelson, il chassa alors aussitôt cette idée. Il avait beau s’être accommodé de ses entretiens avec le vieillard, il n’avait pas envie de le voir plus souvent pour autant. Un silence impersonnel régnait dans la pièce faiblement éclairée, seuls les soupirs de Conrad, entretenaient l’atmosphère, jetant de temps à autre un regard anxieux à son réveil, il s’impatientait de voir arriver l’heure de départ. Lorsqu’il regarda une énième fois vers son réveil, il grimaça d’agacement, 5 : 43 AM. Soudain, alors qu’il luttait contre la tentation de se recoucher, une tonalité vive et entrainante se mit à retentir depuis la petite poche avant de son sac à dos, il sursauta. Un air surprit, imprimé sur le visage, il ouvrit prestement la fermeture éclair de la petite poche, et sortit son téléphone, qui avait cessé de sonner.
 Il venait de recevoir un message de Tommy, il s’en étonna un moment, voilà une éternité que son téléphone n’avait pas affiché le contact de quelqu’un d’autre que son psy, il examina l’écran de son portable un long moment, puis le déverrouilla. Sur le fond blanc de sa messagerie, Conrad lut :
Hey le lépreux, prêt pour ta première journée de soin ? 
La conversation qu’il avait eue avec Tommy à la cafeteria la veille, lui revint alors et il se mit à rire légèrement, décidément, son nouvel ami avait toujours le mot pour rire. Doucement, il laissa ses doigts aller et venir sur le clavier virtuel de l’appareil, et répondit :
Oui, j’arrive !
Tout simplement. Il relut plusieurs fois le message qu’il venait de recevoir, fixant l’écran avec de grands yeux, comme pour l’imprimer dans sa mémoire, ou pour s’assurer qu’il était réel. Il resta là, assis, le dos vouté au-dessus de son portable, réalisant petit à petit à quel point cela lui avait manqué, et se demandant si son futur retour à la solitude serait aussi simple qu’il l’avait imaginé. Puis, au but de minutes galopantes, il entendit derrière lui, l’alarme de son réveil qui jouait, et, sans se retourner, il prit son sac, rangea son téléphone dans la poche du pantalon tailleur gris clair qu’il portait, et franchit la porte.
***
Debout devant le grand portail de l’établissement, Conrad scrutait la foule immense à la recherche de Tommy, il avançait à pas hésitant dans la grande cour, allongeant son cou de temps à autre pour l’apercevoir. Il était si concentré, qu’il ne vit pas Scott et sa suite arriver dans sa direction :
_ Alors Davis, t’es tombé de ton lit aujourd’hui ?
_ …
_ Ta gueule est encore plus moche que tes fringues.
_ Laisses moi tranquille Scott. Avait presque chuchoté Conrad.
_ Qu’est-ce que tu cherches ? Demanda-t-il à Conrad qui n’avait pas cessé de chercher son ami du regard.
_ … Rien…rien du tout. Dit-il en détournant son regard de la foule.
_ Tu me pends pour un idiot c’est ça ?
_ …
_ Je sais que t’as fait copain-copain avec le nouveau, c’est lui que tu cherches, hein ?
 _ …
_ Je te parle ! Cria-t-il brusquement en poussant Conrad par terre.
En un instant, une foule immense de curieux se forma autour d’eux, les fixant de leurs yeux interloqués. Voyant que Scott relevait les manches de son pull tandis que Conrad se relevait, certains se mirent à scander « Bagarre ! Bagarre ! » Soutenus par les cris d’encouragement des autres. Pris au piège dans une cage humaine, repoussé vers le centre chaque fois qu’il tentait de sortir du cercle qu’avait formé la foule, Conrad appréhendait tristement la suite des événements, Scott Stillman était certes tout aussi grand que lui, mais il était plus sportif, et de plus, il était habitué aux confrontations. Quant à Conrad, il avait toujours profité de la protection de Merrill, et n’avait donc jamais eu à lever les poings. Il constata tristement que Merrill ne lui avait jamais autant manqué qu’à cet instant. Il se sentit lâche, mais surtout, seul.
Scott échauffait la foule avide de combat, avec des menaces et des injures qu’il proférait à l’attention de Conrad, derrière lui, ses amis l’encourageaient bruyamment. Le vacarme était tel que Conrad se sentait battre des tympans, il se boucha les oreilles avec ses paumes et ferma les yeux. Il sentit alors une main puissante le prendre par le col, alors qu’il plissait les yeux pour se préparer à recevoir un coup, il entendit une voix familière retentir au milieu de la foule :
_ Lâches-le ! Hurla Tommy.
_ Et je peux savoir pourquoi ? Lui répondit Scott en se retournant à peine.
_ Parce que sinon je vais m’occuper de te le faire regretter.
_ Ah oui ? J’aimerai bien voir ça ! Dit-il en lâchant Conrad pour se tourner vers Tommy qui se trouvait à deux pas derrière lui.
_ Alors approche que je te montre !
_ Bah voyons, ce ne serait pas le petit-copain du taré ?
_ La ferme ! Tu crois que tu sais te battre parce que tu cognes plus faible que toi ? Je vais t’apprendre à encaisser moi. Dit Tommy en jetant son sac à dos à terre.
En ouvrant les yeux, Conrad découvrit une scène qu’il avait vécu toute sa vie, et qu’il avait presque oublié. Tommy se tenait droit, les bras le long du corps, les poings serrés et le regard furieux, à ses pieds, son sac reposait pitoyablement dans la poussière. Un rictus de colère étrange noircissait son fin et ravissant visage, il fixait Scott d’un air mauvais, attendant qu’il lance la première offensive, et, dès que son adversaire entreprit de l’attaquer, il prit position.
_ Tu te prends pour qui, ici tu es sur mon territoire, je vais m’occuper de toi, et ensuite de ton pote. Menaça-t-il.
_ Ça m’étonnerait ! Souffla Tommy en le toisant d’un air méprisant.
 Echauffé par les provocations de Tommy, Scott fonça sur ce dernier sans crier gare, les poings levés et le visage froissé par la colère, il tenta de lui donner un coup de poing dans le ventre, mais Tommy l’esquiva en se mettant de côté, puis, il répondit à son adversaire en lui envoyant deux coups de poings francs au visage. Scott recula en titubant, en touchant son nez douloureux, il vit qu’un filet de sang en coulait maintenant, il entra dans une colère noire, il ôta son pull et le jeta à terre, avant de se ruer de plus belle sur Tommy, avec un cri semblable à un rugissement furieux. Tommy qui l’attendait de pieds fermes, agile et réactif, para un énième coup de son adversaire, cette fois, avec un sourire, il se saisit du bras droit de Scott par l’intérieur de son aisselle, et le plia de sorte que son poing soit tourné vers le sol, et son épaule vers l’intérieur de son cou, il profita de la douleur que cela causait à ce dernier, pour lui offrir une multitude de coups de poings dans le ventre, avant de le laisser tomber à ses pieds, se tordant de douleur. Scott voulu se relever, mais Tommy le poussa du pied, l’obligeant à se coucher sur le sol, sous les cris de stupéfaction de la foule, qui devint vite silencieuse.
En voyant arriver Mr Fredrik, le surveillant, Conrad tira Tommy hors du cercle et l’aida à se faufiler au milieu des élèves qui se dispersaient lâchement sur les lieux de la bagarre. Arrivés dans le couloir qui menait à leur salle de classe, essoufflés et sur leur garde, les deux jeunes hommes s’étaient assis un moment sur le sol carrelé du grand couloir sur-éclairé, en silence. Ils reprenaient encore leur respiration lorsque la sonnerie retentit, annonçant le début des cours. Ils se regardèrent, puis, sans rien dire, ils rejoignirent leur salle.
***
Plus loin, dans le centre-ville, devant les locaux de la Clayton Company, la voiture d’Edouard Davis, s’était garée quelques heures plus tôt. Un vacarme digne d’une scierie régnait dans la rue, des rangées entières de voitures défilaient interminablement sur la route. Le soleil prenait ses aises dans les cieux, ses rayons brulants se reflétaient sur les nombreuses vitres qui recouvraient l’immense bâtiment.
Le bureau d’Edouard se trouvait au quatrième étage de l’immeuble de verre qui abritait les quelques trois cent bureaux de l’entreprise familiale des Clayton. Les coudes posés sur la table en verre de son bureau, Edouard était assis dans son siège le dos courbé, le visage entre ses paumes pâlies par l’anémie, non loin de lui, dans un coin de son bureau, reposaient de nombreuses piles de dossiers, l’écran de son ordinateur s’était mis en veille de nombreuses minutes au paravent et l’horloge qui ornait le dessus de la porte vitrée de son bureau, rythmait seule le silence de la pièce.
Edouard finit par se redresser dans son siège, il examina un instant la pile de travail en retard qui encombrait son espace de travail, puis, passant une main tremblante sur son visage où se lisait un cuisant manque de sommeil, il se saisit du dossier qui reposait au sommet de la pile, en poussant un soupir de désistement. Son travail lui semblait plus dur à faire chaque jour qui passait, il en accumulait toujours plus, à tel point qu’il n’en voyait jamais la fin. Il en était arrivé à faire des heures supplémentaires, sans que cela n’aide outre mesure. Et comme si cela ne suffisait pas, ses nombreuses heures de travail acharné, commençaient à peser sur sa santé, il avait depuis peu des douleurs intenses dans le dos, comme des poignards qui le laceraient de l’intérieur. Ses articulations devenaient partiellement douloureuses, par moments, il lui semblait entendre ces dernières craquer sous le moindre effort. Il aurait pu aller consulter un médecin, mais le seul jour de repos qu’il lui restait était le dimanche, et ce jour-là, il était généralement affalé dans son lit, épuisé par une semaine éprouvante, il se couchait le samedi soir et se réveillait, à peine reposé, le dimanche soir. Il n’avait pas le temps de voir un médecin. Il souffrait donc en silence, comme une âme en peine.
Son agonie avait commencé peu de temps après les enterrements de Theresa et Merrill, il ne s’en était pas rendu compte tout de suite, mais chaque jour qui l’éloignait de la date de leur accident, l’enfonçait un peu plus dans une sorte de torpeur auto infligée. Il lui était devenu presque impossible de regarder une photo d’eux sans fondre en larmes, il avait donc retiré celles qui ornaient son bureau, ainsi que toutes celles qu’il avait placé dans le couloir de leur maison au fil de leur vie ensemble. Il ne voulait pas prendre le risque de perdre le contrôle devant Conrad, cette situation était bien assez éprouvante pour l’adolescent, il avait besoin que lui, son père, soit toujours cette figure paternelle forte qui avait su se dresser tel une muraille devant les difficultés et les épreuves qui avaient si souvent secoué leurs vies.
Ce jour-là, comme de nombreux autres avant lui, Edouard relisait, corrigeait et signait des documents administratifs avant de les envoyer à l’étage supérieur. Le visage ternit par les nombreuses gueules de bois qu’il avait enchaîné depuis le début de son deuil, il vivait cette scène comme un spectateur muet, ses mains allaient et venaient sur les multiples pages du dossiers, telles des bras mécaniques, soulignant par-ci, et entourant par-là, sans cesse. Il ressaisissait ce dernier sur son ordinateur afin de le réimprimer, lorsque son téléphone sonna :
_ Allô ? dit-il instinctivement.
_Allô, Mr Davis ?
_ Oui, lui-même. Qui est-ce ?
_ C’est Mr Kollin, le proviseur…
_ Oh Mr Kollin, pardonnez-moi, j’ai répondu sans regarder mon écran. Comment allez-vous ?
_ Oh ce n’est rien. Très bien, merci. Je vous appelle au sujet de votre fils.
_ Conrad ? Il a un problème, vous voulez que je vienne ?
_ Non, non, pas du tout. En fait, il y a eu une altercation aujourd’hui dans la cour, des élèves se sont bagarrés, et plusieurs des élèves qui ont été interrogés affirment qu’il en faisait partie…
_ Vous en êtes sûr ? Vous savez Conrad n’est pas du genre à se battre, c’était plutôt le genre de Merrill.
_ Oui, je le sais, en fait, je crois que Conrad a été brutalisé par un autre élève, voire même plusieurs, et que ce n’était pas la première fois.
_ Je vois.
_ Vous en avait-il déjà parlé au paravent ?
_ Non, rien de tel… Ecoutez, je vais en discuter ce soir avec lui, et je vous rappellerai.
_ Très bien, dans ce cas, je vous souhaite une excellente journée !
_ Je vous remercie, vous aussi.
Edouard resta un long moment adossé au dossier de son siège, le visage tourné vers le plafond, il desserra légèrement sa cravate et posa son téléphone sur son bureau. Il n’en revenait pas, Conrad se faisait brutaliser au lycée par d’autres élèves, et lui, son propre père, n’était pas au courant. Il en était plus triste qu’outré, il comprit avec déplaisir que ses rapports avec son fils étaient plus complexes qu’il voulait bien le voir, il lui fallait, trouver le courage d’avoir cette discussion avec Conrad le soir même, il devait faire compte rendu à Mr Kollin après tout.
***
Le soir venu, aux environs de 08 :15PM, Edouard avait quitté son bureau pour rejoindre son automobile, il avait fait de son mieux, quitte à s’en abîmer le dos de plus bel, pour en finir avec sa pile de dossier en retard, il voulait arriver au plus tôt chez lui et le moins exténué possible, pour pouvoir tenir la conversation avec Conrad. Il avait donc enjambé l’accélérateur d’un pas lourd, et les idées, au loin, à chercher les bons mots.
Lorsqu’il était arrivé chez lui ce soir-là, il avait trouvé Conrad assis sur une chaise autour de la table à manger, il s’était douché et revêtait son ensemble de pyjama bleu ciel. Il était absorbé par une conversation téléphonique, il discutait tranquillement avec un tiers et cela semblait le mettre de meilleure humeur, il ne l’avait jamais vu aussi… détendu. Il l’examina, de ses yeux rougis par la fatigue, il n’avait aucun bleu, aucune marque… Edouard en était soulagé, ce bon Mr Kollin avait dû se tromper, ou alors, les élèves qu’il avait interrogés avaient tout simplement extrapolé les faits. Quoi qu’il en fut, il ne s’en fit pas, et regagna sa chambre après un bref geste de la main offert à Conrad qui l’avait aperçu dans l’embrasure des portes françaises qui donnaient sur la salle manger. Ils échangèrent des hochements de têtes et ce fut tout.
Conrad n’avait pas su trouver les mots pour parler à Tommy durant la journée, les événements du début de matinée, ne parvenaient toujours pas à trouver leur explication dans l’esprit du jeune homme. Il s’était acharné à penser que sa relation avec Tommy n’irait pas plus loin que la catégorie de simples connaissances, et voilà qu’il le défendait face à ses agresseurs. Le seul qui avait tenu ce rôle auparavant, était Merrill, ce qui avait ému Conrad aux larmes, au point où, il lui avait fallu plusieurs minutes pour se décider à décrocher aux appels de son nouvel ami, à son retour chez lui. Ils discutaient depuis plus d’une heure lorsqu’il s’aperçut que son père était de retour, il n’avait pas vu le temps passer, entre les commentaires hilarants de Tommy sur la force et les réflexes de Scott, et les incessants remerciements de Conrad qui n’en revenait toujours pas.
Il souhaita enfin bonne nuit à Tommy après deux longues heures de conversation animée, d’un pas léger, il rejoignit sa chambre, et, en passant devant celle de son père, il surprit une scène qui lui arracha son sourire. Edouard était allongé de tout son long, sur son lit, sur le ventre, ses bras reposaient tristement en éventail, les paumes ouvertes. Sa sacoche certainement jetée à la va vite, était posée à même le sol à quelque pas de lui. Conrad constata pitoyablement qu’il était tout aussi vêtu qu’à son arrivée, il n’avait même pas retiré ses chaussures. L’adolescent pénétra la pièce faiblement éclairée, à pas de loup, et, délicatement, il retira à son père ses chaussures, les rangea dans un de ses placards, avant de lui retirer sa veste et sa cravate, et de poser sa sacoche sur son chevet. En sortant, Conrad eut un regard en arrière, sur l’homme qui trois années au paravent, était un modèle pour les autres, une force de la nature qu’absolument rien de pouvait briser, et qui désormais, n’était plus que l’ombre de lui-même, détruit par le deuil et achevé par un sentiment de solitude que nourrissait la culpabilité. Il savait mieux que quiconque ce que traversait son géniteur, cette sensation de ne pas mériter son sort, cette envie parfois intenable d’en finir, et ce manque de courage, ou peut-être de volonté pure, qui les en empêchait. Oui, il connaissait tout cela, mais ce qu’il ne savait pas, c’était comment lui venir en aide, il ne parvenait déjà pas à engager une conversation avec lui sans bafouiller, et encore moins à l’entretenir, alors comment arriverait-il à parler de ce sujet qui les persécutait tous les deux, jusque dans leur sommeil.
Il soupira faiblement en passant le seuil de la porte, les yeux rivés sur le parquet du couloir, puis, doucement, il ferma la porte derrière lui, et alla se coucher à son tour.

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1 Commentaire
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bbbbbbb ccccccccccccc
bbbbbbb ccccccccccccc
2 années il y a

La bagarre est super bien filmée, pardon écrite!
Une amitié vraie, dommage que dans la vie il n’y ait pas plus d’anges gardiens.
C’est un reproche que je me fais à moi-même: peux-tu raccourcir les chapitres, je suis trop fainéant.

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