Sans remords j’ai repoussé son appel,
Ce doux chant qui battait le rythme de la chamade
J’ai ignoré ses douces prunelles,
Ce regard confortable qui m’enveloppait telle une pomade
J’ai fuis ses caresses,
Ces brises légères et parfumées qui suppliaient ma peau.
J’aurai pu abandonner
Lâcher prise et m’offrir
Le laisser me couvrir de baisers
Mais une voix au fond de moi criait “plutôt mourir ”
Alors j’ai résisté avec rage
Je me suis battue telle une guerrière
J’ai affronté la tempête de mon désir sauvage
J’ai effacé chacune de ses prières
Une femme, une vraie, se laisse désirer
Une reine, une grande, les fait tous supplier
Et moi, une déesse, je les repousse sans me retourner.