Un nuage est allongé près du soleil, son manteau blanc velour retient les rayons ardents du soleil qui semble las de sa course dans le ciel.
Un vent léger et baladeur nous offre l’illusion d’une caresse, un doux baisers sur la peau nue. Il chante alors que nous dansons sous sa brise, il murmure des paroles d’espoir sous les branches de l’olivier et antone une balade dans son feuillage.
Puis le nuage se sent seul, le soleil n’a guère de conversation, ses rayons manquent de manières et le vent est si loin. Il font en sanglots et la brise s’affole, ses murmures plaintiffs le révolte. Alors il tente de le consoler, changeant les vers de sa chanson, voilà que le tonnerre joue du tambour pour accompagner la balade, les éclairs curieux lorgnent à la torche pour percer l’obscurité grandissante.
Des nuages se joignent à la chorale tandis que le vent hurle, sa danse endiablée élague les chênes et renverse les pins.
Les animaux s’abritent et une rumeur naît “c’est le cumulonimbus qui fait sa crise”.