Salutations Niasi
Personnellement, j’aurai tendance à utiliser une langue fictive pour évoquer un élément important de l’histoire entre deux ou plusieurs locuteurs sans pour autant le dévoiler tout de suite au lecteur.
Ca peut servir aussi à créer la surprise : peut-être que ton personnage principal ne connait pas du tout cette langue et va chercher à en savoir davantage dessus, ce qui va l’amener à découvrir d’autres secrets… etc C’est l’occasion d’initier de nouvelles péripéties si tu ne sais pas où aller avec ton récit.
Je pense que tu peux te permettre quelques échanges dans ton langage fictif, mais uniquement lorsque tu as des passages de “révélation”. Après, rien ne t’empêche de mêler quelques mots d’argot dans la langue du récit si tu expliques ce que le mot en question signifie.
Par contre, il vaudrait mieux éviter de faire plus de cinq ou six répliques entièrement en langage fictif. Tu risquerais de perdre le lecteur en cours de route, et si après tu dois expliquer chaque terme, ce sera encore pire…
En espérant avoir su répondre à ta question 🙂