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Mathilde PeyreParticipant
@mschrome#6167 Bien dit ! Quand on écrit, on doit s’effacer pour laisser place aux personnages qui prennent vie et construisent l’histoire.Mathilde PeyreParticipantJe pense aussi qu’on doit pouvoir ressentir des émotions envers les personnages, que ce soient des méchants qu’ont peut haïr, des gentils auxquels on s’attache et on se reconnaît, ou des personnages complexes pour lesquels on ne sait pas trop quoi ressentir ou penser.
J’aime quand il y a de l’émotion dans un livre : si je pleure, je ris, ou je ressens le suspense qui est palpable, alors c’est un bon livre.
Après, les dialogues doivent être intéressants, pertinents, apporter quelque chose à l’intrigue et pas être là simplement pour combler des pages vides, sinon ça devient vite ennuyant et superficiel.
Donc pour répondre à la question, je dirais qu’un auteur qui réussit à réaliser tout cet ensemble est un bon auteur 😌Mathilde PeyreParticipant@Tssuko#6161 Bravo Tssuko ! 😊 J’adore ton texte. Et les cinq prochains mots ?Mathilde PeyreParticipantTotalement d’accord mschrome 🤜
pupitre/professeure/plume/feuille/tableau
A celui qui voudra faire quelque chose de ces mots ! 🙂Mathilde PeyreParticipant“Je vous interdit de dire du mal de ma mère !”
“Qu’est-ce que tu sais de ta pauvre mère Marion ? Rien, tu ne sais rien… A part qu’elle t’a abandonnée.”
“Oui, et je cherche à comprendre pourquoi ! C’est peut-être à cause de la malédiction que vous avez jeté sur mon père !”
“Ton père l’avait bien mérité petite ingrate ! Il m’a rejeté, avant de se rendre compte que j’avais raison. On ne rejette pas la fée Freesia comme on l’entend !”
“Je croyais que les fées faisaient du bien, donnaient des bénédictions aux nouveaux-nés. Pas qu’elles les maudissaient pour ensuite ne rien vouloir dire !”
Freesia ne dit soudain plus rien. Son expression changea, et Marion sentit la victoire gagner du terrain.
“S’il vous plaît…” dit-elle plus doucement. “J’ai besoin de vous pour retrouver ma mère. Je veux juste savoir pourquoi est-ce qu’elle m’a abandonnée…”
La fée réfléchit quelques secondes, puis reprit la parole.
“Très bien. Suis-moi, j’ai quelque chose à te montrer.”
Elle désigna une porte au fond d’un gigantesque couloir, invitant Marion à y entrer la première.
La jeune femme hésita. Et si c’était un piège ?Mathilde PeyreParticipantLa fée du fleuve était très avare : elle était avide d’argent. Elle en voulait toujours plus. Son démon intérieur ne voulait point la laisser tranquille. Dès qu’elle voyait de l’or, des bijoux, elle ne pouvait s’empêcher de vouloir les collectionner. A tel point que les habitants du village voisin la voyait comme un monstre, une voleuse. Il racontait aux enfants qu’il ne fallait jamais se promener à côté du fleuve lorsque la lune était au plus haut dans le ciel, car c’était le moment où la fée sortait. Si vous faisiez sa rencontre… elle vous dépouillez de tous vos biens, et vous mangez tout cru ! Ils exagéraient bien sûr, c’était pour faire peur aux petits enfants, la fée détestait la chair humaine.
Mathilde PeyreParticipantC’est très gentil à vous deux, j’adore aussi vos façons d’écrire respectives ! C’est tellement agréable à lire… J’aimerais aussi que d’autres Wikinautes nous rejoignent. Mais il ne faut pas perdre espoir ☺
Mathilde PeyreParticipant_Coucou Héléna ! Super ton texte ☺_ La jeune fermière se leva en même temps que le Soleil, comme tous les matins. Elle alla nourrir les poules, avec de grosses graines, puis les lapins se jetèrent sur les carottes qu’elle leur tendait. Il ne fallait pas s’y tromper, elle adorait son métier, ainsi que tous ses animaux. Elle en prenait soin, ils étaient comme des êtres humains pour elle.
Elle balayait les jugements des autres d’un revers de la main. “Fermière, ce n’est pas un métier sérieux. Tu n’es même pas sûre d’avoir la stabilité de l’emploi”. Ces reproches, elle les avaient déjà entendus maintes et maintes fois…
Mais elle aimait sa vie, la jeune fermière. Le soir, quand tout son travail était finit, elle s’allongeait sur un tapis d’herbe, et regardait le ciel constellait d’étoile. Et lorsqu’une étoile filante passait, elle faisait un vœu.., toujours le même.Mathilde PeyreParticipantBon, je m’y met.
La petite fille fait souvent des cauchemars. Elle rêve de monstres qui viennent la dévorer. Sa mère, pour l’apaiser, lui raconte de belles histoires. Il est question de champ, d’animaux qui parlent, et de sa fille qui danse au milieu. La petite s’endort enfin paisiblement. Elle s’imagine tournoyant, un collier de fleurs accroché au cou, des cerises pendues à ses oreilles. Elle rit jusqu’à en perdre le souffle, et s’allonge finalement dans l’herbe, heureuse. -
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