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, le il y a 1 année et 5 mois.
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Jeu très très connu, vous pouvez publier ici ou dans vos publications. au début j’aimais pas trop, mais 5 mots peuvent faire jaillir un joli texte. J’ai essayé quelques trucs et ça marche. Ne pas le voir comme une contrainte, mais comme des bouées.
On pourrait les numéroter. N°1: sirène/ algues/espadon/conserve/port. -
Les sirènes, lasses de distraire les matelots, ont pris la tangente, par delà les marées.
Les marins s’en inquiètent, l’espadon cloué au mur de la taverne, n’en pense pas moins.
Monsieur le Maire, Monsieur le Capitaine, que doit-on faire?
C’est un manque à gagner c’est sûr!
Et que compte faire la Région, ou l’état?
Le port n’est déjà pas très rentable, s(l n’y a plus de sirènes on est foutu.
On aura beau mettre les algues en conserve pour plaire aux bobos, sans les sirènes on est plus rien. -
La fameuse et précieuse pomme en or est dans un jardin secret, bien gardé. Le mystère qui l’entoure en fait parler plus d’un. Personne n’a encore réussit à y pénétrer. Les villageois se réunissent sur la place du village autour du puits, pour applaudir le prochain qui va essayer d’entrer. Celui-ci part équipé seulement d’une ficelle, d’un canif et de sa détermination.
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J’enlève la casquette, une fois n’est pas coutume, aujourd’hui j’ai décidé de regarder le ciel, pour de vrai.
Un champ tout bleu, creusé de sillons cotonneux. J’ai même décidé de laisser tomber la fille en face de mon immeuble.
Sur le bord de ma terrasse, un oiseau est venu se poser , c’est bien la première fois!
S’il voulait bien m’adopter j’en serais ravi, eh oui vous pouvez bien rire, j’ai besoin d’amour. -
La bergère entendant son mouton bêler et s’agitait, tourna la tête en tout sens. Prise d’effroi, elle aperçut dans les broussailles, le regard perçant d’un loup. Elle prit toutes les pierres qui se trouvait à ses pieds, et hurla à pleins poumons pour le chasser. Tentant désespèrement de sauver son pauvre mouton.
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Et la montagne d’accoucher d’une souris dit-on, j’ai jamais vraiment compris cet adage.
Ou celui du puma en tenu d’amazone qui voulait à tout prix être une fille, enfin pardon, une femelle.
Sa famille est restée de pierre: “toi mon gars, tu fais honte à ta mère!” Le puma a fait un bras d’honneur, enfin ce que lui permettaient ses pattes, pour découvrir le monde à sa manière avec la nouvelle identité qu’il s’était donnée. -
J’adore le printemps. Voir la nature s’éveiller a quelque chose de magique. Je pars à l’aurore, et me balade sur les sentiers qui serpentent dans les collines. L’odeur enivrante de jasmin m’emplit de bonheur, tandis que les croassements d’un crapaud se font entendre dans la pénombre un peu plus loin. Qui sait, peut-être un prince attendant sa princesse ?
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Le volcan décide un beau jour de se réveiller à nouveau. Comme ça, sans raison particulière. Ses yeux rouges se mettent à cracher des larmes de feu. Des torrents monstrueux dévorent sur leur passage les arbres, les hameaux, et quelques malheureux parfois, pas au courant, ou qui n’avaient rien vu venir.
La fée locale, mandatée justement pour terrasser le monstre, quitta sa couette, ébouriffée et vaseuse. Pas facile de reprendre le travail après des siècles de grasses matinées.Sur le pas de sa porte, tout juste épargnée, elle fit un moulinet de sa baguette. Le flot rouge se pétrifia, d’un second moulinet, elle fit naître des arbres et des fleurs et libéra les malheureux figés dans l’étreinte mortelle.
Après un bâillement à faire trembler la Terre, elle retourna sous sa couette pour, elle l’espérait, quelques siècles au moins. -
Un magicien féru d’alchimie se laissa attirer par quelque amazone venue le voir pour quelque potion.
Négligeant ses recherches, il renonça à sa passion pour l’or, ayant trouvé bien plus précieux.
Se trouvant encore jeune et, ma foi, bien bâti, il s’éprit de la belle, sans vraiment lui demander son avis.
Décision funeste, il délaissa sa forge et ses alambics alambiqués ou autres éprouvettes et marmites, pour faire la cour à cette dulcinée. Il perdit tous ces clients, et la raison aussi.
La belle se maria, et il perdit toutes ses dents. -
Un taxidermiste eut la bêtise de traiter un saumon pour se faire la main.
Or cette bête, somme toute ordinaire, avait été choisie par sa femme, une harpie notable, pour le dîner mondain prévu ce soir là.
La furie fit un scandale devant les invités, quelques sommités assommantes, comme il est de coutume dans ce genre de dîner.
Après une soupe légère et un temps très long, les invités illustres avaient bu plus que de raison.
On servit les légumes, sans viande ni poisson. “Mais enfin, de qui se moque-t’on?” – Dit un personnage important.
Un peu gris, pour le moins, et l’assemblée en vint aux mains, ce fut l’anarchie totale.
On vit voler les chaises et les noms d’oiseaux.
Le dessert ne fut pas servi ce soir là, le petit personnel, barricadé dans la cuisine, n’en fit qu’une bouchée.
La furie décida de quitter le foyer et le taxidermiste posa le saumon sur la cheminée. -
Un matelot ayant perdu la main, voulu reprendre son bateau un beau matin.
Il embarqua et se dirigea vers les falaises. Il voulait pêcher de belles sardines, pour en rapporter à sa femme qui en raffolait.
Malheureusement, n’ayant plus l’habitude, la brume le pris au dépourvu. Il se retrouva seul, sans repères dans se frêle embarcation. Il n’eut d’autre choix que de lancer sa fusée de détresse rouge pour alerter les secours, et rentra bredouille chez lui. -
L’homme n’est pas une lumière, surtout pour faire la cuisine. L’idée lui prend comme ça, surtout les jours depluie.
La famille entière se doit de l’assister, non sans craindre ses foudres.
Les enfants et la mère retiennent les fous rires.
Il faut surtout ouvrir les fenêtres pour chasser la fumée qui monte jusqu’aux étages.
On mange en silence avec force grimaces. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer. -
Une cocotte caquette en essayant de picorer une étoile.
Le renard passant par là, pas par hasard, se marre.
Il avertit ses compères avec sa tablette.
Eh les gars rejoignez-moi, ça vaut l’coup d’œil.
La poule bête persiste et le public accourt.
Bientôt les champs alentour ont pris teinte de roux.
A une heure avancée, à l’orée de l’aube, ces dames du poulailler de mettent à siffler.
Le coq se fait chef d’orchestre.
Tous les paysans de la contrée attendaient le signal.
Le pâté de renard a fait le miel des familles pour une année entière.
On a laissé la poule philosophe et poète mourir de sa belle mort.
Non sans l’avoir choyée -
Oups, désolée !
Lorsqu’on se promène le long de la rivière, il y a des chances de rencontrer un serpent à sonnettes qui vous flanque une sacrée frousse. Mais pas d’inquiétude : il a plus peur des humains qu’on a peur de lui. Par contre, si on s’y trouve à l’aurore… la furie du bois sera là, comme un démon, balançant de la poudre et en répandant dans toute la forêt. Nous n’avons jamais su pourquoi elle faisait cela, mais il ne vaut mieux pas qu’elle croise votre route… -
J’ai décidé de me mettre au vert. Marre de l’ordi et des algorithmes à la con.
Je me suis planqué en province. Il ne se passe rien, mais il ne se passe rien de mal.
J’ai un boulot peinard et pas vraiment passionnant.
Mais je n’ai plus d’angoisse, petits horaires et peu de pression.
J’ai trouvé mon bonheur en cultivant un jardin.
Je sais que ce n’est pas nouveau, et je connais l’auteur.
J’ai installé une vieille armoire normande.
J’y mets mes pots de confiture et je décore les étiquettes.
Si mes anciens collègues “costume-cravate” me voyaient.
Moi je garde une vieille veste qui me plaît, et pas question d’en changer.
Les jours de pluie, je m’en vais chasser l’escargot, pas de quoi s’essouffler!
Je suis heureux quoi! -
Quand la vieille tante Ursule décédé, ses deux neveux et sa nièce, ses seuls héritiers, se rendirent chez le notaire pour se partager les richesses. Malheureusement, les héritages ne sont jamais facile ; une dispute éclata lorsque le testament révéla que Ursule léguait une plus grande partie au plus jeune neveu, qui était au courant. Ils avaient parlé de tout cela un peu avant sa mort, et il avait caché ce secret aux deux autres. La famille part en pièce, mais lui s’en fiche, il est devenu riche.
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(oups, j’ai oublié de caler le mot “haine”) :
Quand la vieille tante Ursule décéda, ses deux neveux et sa nièce, ses seuls héritiers, se rendirent chez le notaire pour se partager les richesses. Malheureusement, les héritages ne sont jamais facile ; une dispute éclata lorsque le testament révéla que Ursule léguait une plus grande partie au plus jeune neveu, qui était au courant. Ils avaient parlé de tout cela un peu avant sa mort, et il avait caché ce secret aux deux autres. La famille part en pièce, mais lui s’en fiche, il est devenu riche, tandis que les deux autres, remplis de haine, réfléchissent à leur vengeance. -
La voiture glissa sur une plaque de verglas, comme une planche à savon.
La chute fut spectaculaire, la rambarde ne pouvait servir, trop vieille, trop rouillée, trop fragile.
Aucun témoin pour le grand saut!
Par miracle, l’habitacle ne toucha point la falaise.
La petite Austin fit le plongeon, non sans grâce. et atterrit au fond, presque en douceur.
Les quatre passagers baissèrent les vitres en bénissant l’absence de système électronique.
La mère, le père et les deux petiots remontèrent, tant bien que mal, à la surface.
Sortis de l’eau, pas besoin d’hôpital, et c’est heureux car il avait été fermé, pas rentable.
De ce jour, tous les ans et à la même date, la petite famille revint sur les lieux.
Pour jeter un bouquet et rendre hommage à l’héroïne.
Ils avaient adopté une autre Austin, sans tous ces machins inutiles et funestes.
Si vous passez par là, vous verrez une rambarde tordue, déchirée, mais fleurie. -
La cloche du village sonna en pleine nuit, tel un bruit assourdissant se répandant dans chaque maison. “Ce n’est pas normal”, pensa Ariana. Un cri retentit au loin. Plusieurs portes voisines s’ouvraient, et on entendait des bruits de course. Ariana réveilla ses deux enfants, et elles sortirent de la maison avec son mari. Une lueur étincelait dans le ciel, et donnait à cette nuit noire une apparence de plein jour. Les questions fusaient, personne ne savait ce qui se passait, mais ce qui était certain, c’est que la lumière n’était pas normale. Ariana était désemparée, essayant de ne pas céder à la panique. Quelqu’un hurla l’idée de se réfugier dans la forêt, à l’abri des regards. Alors, la foule se mit à courir dans cette direction, tandis que la leur devenait de plus en plus forte.
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J’achèterai un crayon gris, pour copier le réel.
Même la nuit, tout est gris clair ou foncé.
Sauf avec les trucages en photo.
Les couleurs, on les porte en soi.
Le bidonville est plein de couleurs, tant qu’on n’y vit pas.
Ma table de nuit peinte en bleu-gris,
N’empêche pas les cauchemars.
Alors on s’entoure de couleurs chaudes,
Et on y croit, sans plus. -
Coucou, je relève le défi avec plaisir
😀 Des
**diamants** dans les yeux, le regard vague. Je fixe le bleu**azur** de l’océan.**Perplexe** fasse à l’**étreinte** de l’écume, contre la**plaine** . Je me demande, à quand mon tour…Et pour le prochain, les mots, sortis d’un générateur, désolée
😉 , seront :
_Flûtiste_ /_Boomerang_ /_Vérité_ /_Engourdi_ /_Verger_ -
L’effet boomerang, le retour de flamme, l’arroseur arrosé, j’en passe et des meilleurs.
Quand on vit dans un château de verre, on reste discret, riche ou pauvre.
On se contente de regarder son verger, c’est pas si mal en fait.
La vérité n’existe pas, car chacun prétend avoir la sienne.
Verger ou petit balcon on poursuit son existence.
Qui est assez grand pour en juger?
Dans l’infini, les mesures toutes faites ne valent rien.
Dans l’infini, le tout n’est rien.
Le flûtiste de pacotille aura beau charmer quelques-uns, les fourmis que nous sommes sont plus ou moins armées.
Le chant des sirènes, on a déjà donné.
La chasse aux dupes a fait son temps.
Enfin, c’est ce qu’on dit tout l’temps.
Engourdi dans la toile, je dis merde avant de me faire bouffer. -
@Mathilde23#5836 alors, je ne sais pas trop, désir/serment/plaine/désert/douleur
Un peu n’importe quoi en fait! -
@mschrome#5846 Parfait 😉
Le désir est souvent condamnable, il échappe à tous nos sens, et s’infiltre en nous comme un poison. Elle a été sotte. Sa passion, tournée en obsession, la menée à cet état : désespérée, errant dans le désert comme un fantôme dans la nuit. Le serment qui pesait sur ses épaules rendait ses pas plus lourds. Lorsqu’elle atteint enfin la plaine, la douleur qu’elle ressentait devint si vive, si insupportable qu’elle s’effondra sur la terre sèche. -
@HelenaSangrey#5844 C’est vrai, je t’ai moi aussi recherché pour lire tes Pens, mais n’en ai trouvé aucun 😁 J’aime beaucoup ta façon d’écrire dans les petits textes que l’on fait, alors mschrome a raison, n’hésite pas et lance-toi ! -
@Mathilde23#5861 ,@mschrome#5862 Merci vous êtes vraiment adorable 😘 et bien que vous ayez tout les deux, un style propre à vous même (et très travaillé ^^) , je prends plaisir à vous lire tout les deux et j’apprécie d’écrire avec vous (d’ailleurs j’ai déjà bien appris en vous lisant 😍, du coup c’est moi qui doit vous remerciez encore ++ )
Quand à me lancer, il le faudrait, mais avant d’avoir une idée qui me convainc (je suis pas sûre pour ce dernier mot , désolée) mais en attendant j’adore ces mini jeux/défis (rapide et inspirant).Ps: sur WikiPen vous avez les mêmes pseudos qu’ici ?
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@mschrome#5865 Enchantée du coup, Christophe😀 Moi mon vrai prénom c’est Nina.
Et je suis ravie de te faire honneur, mais je suis avant tout réaliste 😌
Et oui, je suis d’accord avec toi, l’impro/le spontané à ce coté naturel que j’aime aussi, surtout quand les émotions de la personne (au moment de l’écrit) ressort.
Quand aux fautes, je suis d’accord, mais je pense que sur certains écrits (pas tous, ça dépends du thème et autres, faut que y est une raison) les fautes peuvent rendre le texte plus réaliste et authentique. Comme pour l’émotion, ça retranscris, le moral et l’humeur de l’auteur (et parfois plus). (et faut reconnaître, que parfois un peu de “bordel”, j’aime bien. Et ça change du tout “lisse”, tout “propre”) Mais c’est que mon avis😉 -
J’aime l’absurde, la dérision, la démesure, la poésie et l’humour.
Quand je lis une texte avec des fautes, ça ne me dérange pas.
Pour mes textes, je préfère ne rien laisser passer.
Mais tu noies le poisson car on attend que tu relèves le défi, tu ne passes pas un examen.
Amitiés et fais-nous un petit texte, celui que tuas écrit dans le leu des poupées russes était excellent. -
Sur Wikipen, on me trouve sous le nom de Mathilde Peyre. Totalement d’accord avec vous sur l’impro. J’aime beaucoup lire des textes écrits d’un seul jet. Les écrire c’est autre chose. Avant je n’y arrivais pas, j’avais toujours peur que ce ne soit pas assez bien, qu’il fallait que je me relise des milliers de fois. Mais bon, je me suis lancée, et j’aime ça finalement
😉
Helena, Christophe a raison, tu peux commencer par publier un court texte, pas besoin qu’il dure 20 minutes et fasse 10 pages. Il y a plein de textes courts (1, 2 minutes) et superbes sur Wikipen ! -
La femme n’est pas aussi exigeante que l’on croit.
Une fleur, un bijou, un parfum, un voyage.
Un rien quoi pour la faire sourire.
Une visite chez la belle-mère, si possible 2 fois par semaine.
Sinon, à vos risques et périls.
Ne jamais la contrarier, lui raconter une histoire, un conseil: tous les soirs.
Il convient de traiter la femme comme une Princesse.
L’oubli d’un petit rien n’est pas sans conséquence.
Tenir la portière ou approcher la chaise.
Ouvrir de temps en temps un Champagne, même si vous n’aimez que la Kanterbräu.
Oublier surtout les soirées foot, potes, pizzas, packs de bière.
Se faire au nœud pap et sorties culturelles.
Savoir citer Houellebecq et dire n’importe quoi sur les merdes exposées à la FIAC.
Surprendre tous les matins, tous les jours, tous les soirs.
Qui s’étonne encore que certains prennent des vacances en automne pour la chasse aux palombes?
Le marin pécheur est gagnant, la marée monte, et puis elle descend.
“Chéri, ce soir j’ai invité une amie d’enfance, avec son mari, Agrégé de philo et d’histoire, on va passer une soirée super, tu peux t’occuper des courses?”. -
C’est ça qui est drôle 😁
Une femme a décidé de tout plaquer et de changer de vie. Fini les heures passées au bureau, à taper sur le clavier d’un vieil ordinateur. A elle la beauté de la nature ! Elle a vendu son appartement de ville, Son nouveau chez-soi l’attend, au milieu d’une prairie, à côté d’une rivière. La première fois qu’elle se retrouve seule avec elle-même, elle se sent enfin libre. Un pré à côté regroupe son nouveau troupeaux de vaches. Elle fabrique et vend des fromages pour gagner sa vie. Quand elle a du temps libre, elle pétrit des pâtes à gâteau, observe les oiseaux chanter, ou part promener dans les broussailles et les chemins sinueux que lui offre sa nouvelle vie. -
chat/canapé/boîte/malette/caillou
Le chat folâtre dans le canapé, se frotte le dos et agite ses pattes.
Sa maîtresse ouvre une boîte, c’est l’heure!
Il va feindre de ne pas aimer, ne pas se précipiter, il tient à sa réputation.
“Allez minou, tu viens?”
Elle a beau taper sur la gamelle.
Il continue à minauder sur le canapé, elle ne m’aura pas!
“Bon, t’en fais qu’à ta tête, mais j’ai pigé ton manège!”
Il se frotte les yeux et les oreilles si il cède il est foutu.
“Bien, je vois que tu n’as pas faim, je ramasse tout et tu attendras ce soir”.
Le chat reste stoïque mais un peu perplexe, il cherche en vain une parade dans sa mallette à malices.
Rien à faire, un caillou dans sa patte, cette maîtresse a la classe, il faudra faire avec. -
Bon, je m’y met.
La petite fille fait souvent des cauchemars. Elle rêve de monstres qui viennent la dévorer. Sa mère, pour l’apaiser, lui raconte de belles histoires. Il est question de champ, d’animaux qui parlent, et de sa fille qui danse au milieu. La petite s’endort enfin paisiblement. Elle s’imagine tournoyant, un collier de fleurs accroché au cou, des cerises pendues à ses oreilles. Elle rit jusqu’à en perdre le souffle, et s’allonge finalement dans l’herbe, heureuse. -
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est la mer (volé à moitié à Gilles Vigneault, celui qui ressemble à Léo).
La mouette suspend son vol et chie sur un bateau.
Le cormoran vole aussi dans les parages et relève le défi.
Le Capitaine s’agite et sort le harpon, le sextant en haleine (Ange).
Les deux s’envolent plus haut et se marrent.
Ivre de rhum blanc (Ange encore), le capitaine plante le harpon dans la coque.
Le bateau chavire presque autant que le Capitaine.
Les deux vieilles carcasses se retrouvent à l’eau.
Mais le capitaine est brave, il serre la bouteille de rhum blanc et rejoint la plage.
Sans trop savoir comment d’ailleurs.
Mais la vierge du cap Lihou, ou d’ailleurs le protège.
Moby Dick Rivers, il va encore faire sensation au café des marins.
La mouette et le cormoran deviendront baleine blanche et pieuvre géante. -
_Coucou🙂 Vous allez bien ?_ Un soir de
**_brume_ ** , je me baladais avec ma chienne dans une**_forêt_ ** sombre et sauvage, que je ne connaissais pas . Quand tout à coup, je l’entendis aboyer. Je la rattrapa pour voir et là, j’aperçue un bâtiment**_étrange_ ** , camouflé entre les arbres et le brouillard. La chienne grognait de toutes ses crocs en le fixant. C’était pas normal.
Je sentie un frisson me parcourir. L’endroit était très calme. Trop calme. Aucun son. Même pas celui d’un animal vadrouillant au loin. Rien. Juste le calme et le vent. C’était vraiment pas normal.
J’attrapa ma chienne, toujours babines retroussaient et crête sortie, par le collier. Mais, elle refusait de bouger. J’essayais de la tirer, mais elle forçait sur ses pattes, ne lâchant pas sa cible du regard. C’était de plus en plus anormal.
Soudain, un bruit ce fit entendre. Quelque chose avait bougé. Mon cœur s’accéléra. Je n’eue le temps de rien faire, que la chienne fonça. L’instinct de chasseur en marche. Mais bon sang, que se passe-t-il ici ? Je courue derrière ma chienne, la peur au ventre et le souffle court. Mais je fut stopper net. Agripper par une branche ? Non. Des fils**_barbelés_ ** ! Dans la forêt ? Mais je suis où là ? C’est totalement anormal ce qui se passe ici.
C’est quoi ce bâtiment qui méritent d’être caché et protégé de la sorte ? Une prison ? Une base militaire ? Après une petite course et la fin de ma veste, je finis par la rattraper. Madame, était allongée tranquillement dans l’herbe. Finalement et étrangement apaisée à jouer à coup de pattes avec… Je me frotta les yeux pour être sûre. Des_**lutins** _ ?
Je rêve pas ?! C’était des putains de**_lutins_ ** . Où suis-je ? Ici, il n’y a rien de normal._HS: Désolée, je suis partie en cacahuète sur celui-là, lol._ **Poule / Jugement / Carotte / Etoile / Tapis** -
_Coucou Héléna ! Super ton texte ☺_ La jeune fermière se leva en même temps que le Soleil, comme tous les matins. Elle alla nourrir les poules, avec de grosses graines, puis les lapins se jetèrent sur les carottes qu’elle leur tendait. Il ne fallait pas s’y tromper, elle adorait son métier, ainsi que tous ses animaux. Elle en prenait soin, ils étaient comme des êtres humains pour elle.
Elle balayait les jugements des autres d’un revers de la main. “Fermière, ce n’est pas un métier sérieux. Tu n’es même pas sûre d’avoir la stabilité de l’emploi”. Ces reproches, elle les avaient déjà entendus maintes et maintes fois…
Mais elle aimait sa vie, la jeune fermière. Le soir, quand tout son travail était finit, elle s’allongeait sur un tapis d’herbe, et regardait le ciel constellait d’étoile. Et lorsqu’une étoile filante passait, elle faisait un vœu.., toujours le même. -
Poule / Jugement / Carotte / Etoile / Tapis
Ma poule, c’est pas comme ça qu’on épluche une carotte.
–Alors là c’est la meilleure, t’as des talents culinaires? En voilà un scoop!–T’as l’air fâché, aucun jugement, j’dis ça pour t’aider.–Encore un scoop, c’est bien la première fois que tu proposes d’aider.–Bon ben, si on peut plus rien dire …–Mon chéri, vas donc aspirer le tapis qui en a bien besoin, là tu me déconcentres.–Et pourquoi je f’rais un truc pareil?–J’croyais qu’tu voulais aider.–Bô, c’était pour entretenir une conversation, la complicité de couple et tout ça, tu comprends?–Ben voyons, je dois te décerner l’étoile du mari modèle?–J’m’en sors pas mal, mieux que toi avec les carottes.–Tu vois mon cher et tendre, si t’as faim y a deux solutions, soit t’épluches les carottes, puisque t’es expert,soit tu m’invites au resto pour te faire pardonner.–Ma choute!–C’est c’la oui!
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Merci vous êtes vraiment adorable.
🙂
Et j’ai vraiment apprécier vos deux versions <3@Mathilde23#6144 on ressent l’espoir, la liberté et le positivisme de ta fermière. J’adore ta manière de rendre tes persos vivant ^^@mschrome#6145 Franchement, tu m’as fais bien rire, J’aime ton originalité dans l’écriture ^^ -
La fée du fleuve était très avare : elle était avide d’argent. Elle en voulait toujours plus. Son démon intérieur ne voulait point la laisser tranquille. Dès qu’elle voyait de l’or, des bijoux, elle ne pouvait s’empêcher de vouloir les collectionner. A tel point que les habitants du village voisin la voyait comme un monstre, une voleuse. Il racontait aux enfants qu’il ne fallait jamais se promener à côté du fleuve lorsque la lune était au plus haut dans le ciel, car c’était le moment où la fée sortait. Si vous faisiez sa rencontre… elle vous dépouillez de tous vos biens, et vous mangez tout cru ! Ils exagéraient bien sûr, c’était pour faire peur aux petits enfants, la fée détestait la chair humaine.
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On adore la fée bashing, c’est un point commun, je propose plus tard de faire du ange bashing et d’inventer de gentils démons, marre des préjugés!!😜
Et tes mots alors?
Helena, Serena, Gaëlle, Fani, Vitamine, et j’en oublie et je n’ai pas choisi l’ordre de la liste, venez donc nous rejoindre, rien à gagner sinon le plaisir et la convivialité. -
Ces mots me font penser à une chose ! Une seule Pagnol ! Parce que devant ce tableau je vois le père de Marcel en bon professeur. Leurs apprendre l’art d’écrire et de compter. Et que derrière ce pupitre, Marcel rêvasse. Oh n’allait pas croire que toutes ces histoires grammaticales l’intéresse. Non lui il rêve de plumes. Il rêve à ces bartavelles, à ces collines et ces champs.
Il rêve sur cette feuille les mots qui deviendront, la gloire de son père. -
Super! Pagnol me rappelle l’école élémentaire, et surtout des tas de souvenirs, La Gloire de mon père, le Château de ma mère, le temps où j’oubliais tous les documents importants à transmettre aux parents, restés toute l’année au fond de mon cartable (véridique).
A l’époque, que les moins de 20 ans, etc. , on avait la blouse et l’encrier sur le pupitre.
L’école évoque pour moi l’automne, le préau, le poêle à bois, et surtout la récompense suprême des Noëls merveilleux.
Le maître était sévère, mais on était heureux. -
**Four / avocat / râteau / château / chat.** Le grand avocat s’est pris un four, ou un râteau.
Lui qui rêvait d’une vie de château s’est pris une claque au premier procès.
Il le savait pourtant que son client n’avait aucune chance.
Mais quand on est débutant on ne doit pas faire le difficile.
Il va redevenir lampiste dans un bureau ténébreux de trois mètres carré.
Sa vie sera ce qu’elle a toujours été.
Sa fiancée va le larguer c’est sûr.
Pas besoin d’être grand clerc pour savoir ce qu’elle aime en lui.
_Ton potentiel mon chou._
Il ne lui reste plus qu’à trouver une chambre de bonnes.
Sa “potentielle” belle famille va le virer à grands coups d’pompes.
Ah, il faut aussi qu’il adopte un chat, si un chat l’accepte. -
J’attendais que quelqu’un prenne le relai. Je ne voulais pas monopoliser le jeu. Mais je m’y met avec plaisir 🤩
Moana repoussa sa couette, et se leva de son lit. Sa chambre était plongée dans le noir, la seule lumière provenait du raie de lune. Elle s’approcha doucement de la fenêtre, et l’ouvrit.
Les étoiles brillaient, et éclairaient ses yeux, happés par cet infiniment lointain. Elle se perdit dans la contemplation du ciel d’un noir d’encre, des firmaments, des constellations. “Le jour où elles s’étendront, le monde ne sera plus”, pensa la jeune fille.
Après quelques temps passée ainsi, elle détourna son regard de cette si belle vue en soupirant, ferma la fenêtre à regrets, et retourna dans son lit. -
Mes rêves m’accaparent. Ils m’enracinent au pied de cet arbre, qu’est ma vie. J’ai beau tenté d’en sortir, tout me retiens. Parce que le livre imaginaire et beaucoup plus cool que le livre réel. Avec lui je tourne les pages, d’une vie d’amour. De passion. De tendresse. Tandis qu’avec l’autre, il n’y pas de place pour l’amour. Le rêve est interdit.
Pourtant beaucoup se donne la peine de déraciner leurs arbres, pour écrire de nouvelle pages. -
**Jugement / Libre / Tornade / Secret / Manque** *
Les traits tirés de Dieu font offense à sa réputation.
Les anges ou autres acolytes ne s’y sont pas trompés.
On murmure ici et là que Dieu n’est plus celui qu’il était.
Au jugement dernier, il reste un peu distrait, laissant passer quiconque au paradis.
-“Mon Seigneur, Maître des …”
“OK Gabriel, tu m’épargnes le préambule et tu me ressers un whisky”.
” Enfin Seigneur, tout puissant, Créateur …”
” Bon tu me le sers ce whisky?”
“Comme il vous plaira, euh, votre …”
” Laisse tomber le protocole, je ne crois plus en rien, même pas en moi-même”.
” Enfin vous êtes le Dieu tout puissant, le Créateur de toute chose, l’univers ne saurait tourner sans vous.”
“L’univers a suivi son cours, et je me dois de te dévoiler un secret: rien n’est écrit, et ne le sera jamais”.
” Seigneur, vous êtes libre de donner à l’univers la couleur qui vous convient. Mais le monde que vous avez créé, se porte à la mesure de ce que vous lui avez donné.” -
Lorsque Pierrot rentra de l’école, il avait la boule au ventre. Sa mère l’attendait de pied ferme, sur le pas de la porte. Le résultat de la dictée qu’il avait préparé avec elle durant tout le week-end était tombé aujourd’hui. Il s’approcha, déposa sa copie sur la table. Sa mère y jeta un coup d’œil. Elle le regarda durement.
“Alors ?”, lança-t-elle. “Seulement 9 sur 10 ?”
Pierrot baissa les yeux. Ce satané accent circonflexe qu’il avait oublié d’ajouter lui avait coûter 1 point !
“La prochaine fois, je te ferais réviser sur ton temps libre. Plus de jeux, plus de lectures, tu as ma parole que tu décrocheras le 10 !”
Quelle poisse d’avoir une mère professeure de français ! -
Actuellement je suis à Paris. J’ai fais pratiquement 8 longues heures de routes. Ça m’a mit KO. Mais bon j’y suis sûrement pas pour aller voir la tour eiffel et encore moins manger des cacahuètes. J’y suis allé pour déménager mais ne vous inquiétez pas la table on la prend pas. Quelle expédition je vous jure. Je n’en peux plus. La vue ? L’autoroute est magnifique ! Enfin trêve de plaisanterie j’ai un déménagement à faire.
(bon ça tombe bien je suis à Paris exactement pour cette raison 🙃)
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Commençons donc le cours! Vous, oui vous, tout en haut, si vous vous emmerdez, personne ne vous empêche de quitter cet amphithéâtre!
Alors explorons ensemble les merveilles de la langue française. Les caribous vous rappellent-ils quelque chose.
Oui jeune homme?
Pas de “x” Monsieur.
Voilà un étudiant modèle, simple, direct et, comment dire, brillant.
La règle est simple Monsieur, elle s’applique à tous, sauf à quelques parias, pour faire croire que la liberté existe.
Alors chers étudiants en dixième année, promotion 2036, merci de répéter après moi:
hibou, chou, genou, caillou, joujou. -
@Mathilde23#6489 Ah ouais, alors, n’importe quoi comme d’hab:
mystère/grotte/orage/poursuivre/ailes -
L’orage gronde ,il pleut des trombes il décide donc de se réfugier dans une grotte pour se mettre à l’abri. Il entend un bruit bizarre, mystère . . . qu’est ce donc ? Une chauve souris surgit brusquement, il comprends maintenant, c’est le bruissement de ses ailes qu’il entendait. Cette dernière s’approche de lui et se montre menaçante, elle veut qu’il parte. Il prend ses jambes à son cou mais elle décide de le poursuivre malgré tout. Obnubilée par sa colère la chauve souris n’a pas vu ou senti l’énorme toile d’araignée devant elle, elle se retrouve coincée dans l’enchevêtrement des fils. Elle en profite pour manger les insectes pris dans la toile ,petit déjeuner servi à domicile, ça valait bien la peine de s’énerver après tout c’est pas si mal !
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**chocolat, fève, bidou, dur, implacable** La Nuit des Rois, tout est permis.
Les belles se pâment.
Cette année on innove, pas de frangipane mais du chocolat.
Les marquis, comtes ou barons ne font pas la fine bouche.
Chacun d’entres eux sait qu’il aura la fève.
“Eh bien Marquise, vous semblez bien esseulée”.
“Non point, puisque vous voilà”.
“Vous m’en voyez ravie, allons au jardin, je meurs d’envie de me perde dans le labyrinthe”.
“Je vous tiendrai la main, n’ayez crainte!”
Non loin de là, le Roi parade près des fontaines, le bidou décoré de boutons d’or.
“Eh bien ma Reine, êtes-vous lasse?”
“Si vous saviez à quel point Majesté”.
“N’êtes-vous point satisfaite de tout ce faste?”
La Reine est restée muette car elle tenait à sa tête.“Alors Marquise, êtes-vous heureuse?”
“Vous allez vite en besogne, laissez-moi réfléchir”.
“Je vois que vous êtes femme d’esprit”.
“Ce trait vous gène?”
“Pas le moins du monde!”“Mon Roi, vous êtes dur, permettez-moi de vous le dire, je m’ennuie à la cour et suis trop jeune pour vous”.
“Et que sont ces propos?”
“Mon Roi, je vous sais implacable, mais j’ose dire ici que je ne vous aime point. Je retourne en Autriche, vos nombreuses maîtresses sauront vous consoler”. -
Houlà ! 😯 Je vais faire de mon mieux.
Elle s’accrocha où elle le pouvait, tandis que le navire tanguait de droite à gauche. Elle avait mal au coeur, allait sûrement couler, mais il fallait qu’elle continue. La jeune femme était partie à la recherche de son amant. Lorsqu’elle avait appris sa vraie… nature, il s’était enfuit. Soudain, une vague plus grosse que les autres s’abattie sur le bateau, et le fit chavirer. La jeune femme coula, dans une mer déchaînée. Elle ne savait plus ou était le haut et le bas. Alors, elle arrêta de se débattre, et se laissa lentement emporter dans les profondeurs. Soudain, elle sentit quelque chose – non quelqu’un – l’agripper et la remonter à la surface. L’air s’engouffra dans ses poumons, et elle cracha de l’eau. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, il se tenait à quelques mètres d’elle, l’air inquiet, et en même temps effrayé. Elle jeta un rapide coup d’oeil à la lune. Ouf, ce n’était encore qu’un croissant. Pas de loup-garou ce soir. Il surprit son regard, et lui adressa un faible sourire. Alors, elle se leva aussi vite qu’elle le put, et se jeta dans ses bras, dans une étreinte à couper le souffle.
“Je me fiche de ce que tu es. Je resterais avec toi pour toujours”.
Et ces simples mots s’envolèrent dans l’air humide et tendu du soir. -
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prénom/dispute/lit/pleurs/réconforte
J’ignore tout d’elle, même son prénom.
Je dormais à l’hôtel, c’est un peu une routine avec mon boulot.
Comme je me dirigeai vers ma chambre, je passai devant une porte ouverte.
Je vis une très très belle femme en pleurs dans son lit.
Il y avait dû y avoir quelque dispute, peut-être un amant parti précipitamment?
En observant cette ange aux cheveux défaits, je me disais qu’il devait être bien stupide.
Que faire, j’étais planté là dans le couloir, il fallait que je la réconforte.
Mais ce n’étaient pas mes affaires après tout, et ça pouvait être un piège.
Je ne vous cache pas que je suis très riche, et je dois trop souvent m’en excuser.
Pourtant mes affaires sont honnêtes, j’ai la conscience tranquille.
Sans plus attendre j’entrai et la pris dans mes bras.
Ces larmes étaient brûlantes, elle me serra fort comme si nous étions de vieux amants.
Nous sommes restés ainsi plus d’une heure, jusqu’à ce que les sanglots s’épuisent.
Je quittai la chambre, nous n’avions pas échangé un mot.
Cette “heure et plus” est restée à ce jour la plus belle de ma vie. -
John marchait sur les sentiers sinueux des montagnes, à l’aurore. Il était seul, se sentait bien. Le jour se levait doucement, il adorait ce spectacle. Son sac pesait sur ses épaules, mais il contenait tout ce dont il avait besoin pour la longue marche qu’il avait prévue sur plusieurs jours. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Soudain, le sol s’ouvrit sous les pieds du jeune homme. Il recula de justesse pour éviter de tomber dans un trou béant. Il se félicitait lui-même pour ce réflexe de survie quand des griffes surgirent du trou pour l’entraîner dans les profondeurs et les entrailles de la Terre… Son cri déchira l’atmosphère, puis on n’entendit plus rien, à part les oiseaux chanter.
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Si, si moi !
Le fermier menait une vie tranquille et paisible. Il passait sa journée à l’ombre des bocages, à surveiller ses vaches et ses moutons. Il nourrissait ses chèvres et ses poules, et lorsque tout ce petit monde était rentré à l’abri, il cueillait des mûres et les ramenaient à sa belle qui en faisaient des délicieuses tartes. Puis le soir, ils s’asseyaient tout les deux sous le ciel étoilé, lui jouait de la guitare, et elle dansait, dansait en faisait oublier tous les soucis et ils emplissaient le soir de leurs rires joyeux. -
@Mathilde23#6991 Paradisiaque, j’en pleurerais😭
Pourquoi qu’j’ai pas eu une vie comme ça moi!!!😡 -
vélo/maman/vacances/promesses/peine
–Maman, pour les vacances, on a prévu une balade en vélo, à l’aventure.–Et qu’est-ce que ça veut dire à l’aventure mon fils?–Ben, on va aller n’importe où en campagne, on demand’ra aux paysans de dormir dans la paille.–C’est n’importe quoi, d’abord les paysans y’en a plus.–Bô, si!–Bon, je me suis mal exprimé. Y a plus de paysans comme autrefois.–Je suis pas complètement benêt maman, je sais que l’agriculture a changé.–Ça c’est sûr, des usines à vaches, des poulets en batterie, des hectares de serres gérées par informatique, des cochons parqués dans des box aseptisés, des oies pendues par centaines pour le gavage automatique …–Maman, t’arrêtes, tu veux bien qu’on fasse ce raid en vélo?–Vas-y mon fils, j’veux pas t’faire d’la peine mais tu vas déchanter.–Merci Maman, je préviens mes copains, je te promets de revenir plus tôt si tu as raison.–C’est ça mon fils, vaut mieux que tu apprennes par toi même. Epargne-moi tes promesses et ne fais pas le Zouave avec ta bande.
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Armer de son fusil, le chasseur avait en joue, le magnifique faisan, qui se pavanait de l’autre côté du lac. Diane, quand à elle était allongé dans sa barque, qui flottait à l’autre bout du lac. Elle contemplait les nuages, qui ne bougeaient pas d’un pouce. C’est en entendant le chien du chasseur que Diane se releva. Elle l’observa et réussi à voir ce que le chasseur visait. Prise d’un élan de colère et de protection, Diane se mit à faire toutes sorte de bruit. Des imitations grotesque d’animaux à plumes. Le chasseur surpris regarda dans sa direction et vit Diane gigoter comme une enfant sur sa barque en hurlant des insultes d’oiseaux.
Il ne prit pas en compte cette petite qui devait être folle. Et retourna à ses affaires. Simplement le faisan avait tout compris lui. Il avait prit ses plumes et ses clacs, et n’était plus là.
Le chasseur déçu, Diana satisfaite sauta de triomphe et fini à l’eau. -
Prise / chat / trottinette / gâteau / fou
Un fou en trottinette, tenant à la main le gâteau du dimanche, dut stopper net car un gros chat se trouvait au beau milieu du trottoir.
Le gâteau prit son envol, même emballé dans son carton enrubanné, il n’avait aucune chance.
Loin de s’excuser, le gros matou alla achever la victime à grands coups de langue goulue.
Le fou s’empara du gras minet sans sommation.
“Eh bien fiston, où est le gâteau?”
“J’ai mieux à proposer, ce midi je nous prépare un bon civet!” -
Tu facilites un peu là ^^
C’était ma première expédition. Depuis toujours je rêvais d’explorer des contrées lointaines. Je savais que cela serait surement dangereux, mais je n’étais pas préparée à ce que j’allais voir. Après ce voyage, toute ma vie fût remise en question. J’arrêtais de fumer et je militais pour la préservation de notre précieuse nature. Qui aurait pût dire que moi, l’explorateur en herbe, deviendrais un bobo écolo ? Pas moi..
Il faisait chaud ce jour-là. Mon guide Paolo, foulard mouillé sur la tête et poils collant de sueur, m’avait concocté une petite surprise. “Tu verras tu seras éblouie par cette découverte.” Qu’il disait. “Un temple si vieux qu’il a été oublié pendant des générations. Seuls quelques archéologues et une poignée de milliardaires, l’ont vu.” Bien sûr, j’étais emballé ! Même quand il m’annonça, qu’il faudrait marcher six heures dans la**_jungle_ ** amazonienne, pour apercevoir se souvenir des temps anciens. Même quand il m’annonça que pour y arriver, il faudrait traverser le territoire d’une tribu réputée pour aimer la viande humaine. Dernier emplacement connu d’un ancien explorateur disparu et qui m’avait inspiré à tout quitter, Mr Fawcett. J’aurais dû y voir des signes. Mais non..
À la place, je suivais aveuglement Paolo, machette à la main, dans ce nouveau monde. Le chemin était difficile, nous avancions lentement. Les plantes nous bloquaient la route et les ronces nous entaillaient la peau. Mais j’étais motivée. Rien (ou presque..) ne pouvait m’arrêter. Pas même quand ce que je pris pour une liane, s’enroula autour de mon pied dans un sifflement qui m’arracha un hurlement. Mais, quelques centaines de piqûres de moustiques géants, plus tard. Je serais contredite et contrains de faire demi-tour.
Un rugissement sinistre et pas si lointain raisonna si fort, que je sentie mon cœur s’accélérait. Paolo essaya de me rassurer. M’expliquant que les**_fauves_ ** n’attaquent que s’ils se sentent en danger. Mais quand une nuée d’oiseaux colorés s’envola, au même instant, tout autour de nous. Son visage changea et sa main s’agrippa fermement à sa machette. Il se passait un truc. Sa tête tournait dans tous les sens, essayant de comprendre ce qui se passait. Sans même me regarder il me tendit un petit couteau. “Que veux-tu que j’en fasse ?!” Un second rugissement, bien plus proche. À nos pieds, les fourmis aussi s’agitent et détalent dans la même direction. Je vois la peur se dessiner dans son regard. Soudain nous comprenons, une barrière immense, rougeâtre et brûlant tout sur son passage, nous arrivait dessus. “AU**_FEU_ ** !!!” Cria Paolo en**_panique_ ** , en m’harponnant l’épaule pour m’inviter à**_courir_ ** . Et croyez moi ! Je n’ai jamais couru aussi vite de ma vie entière.
Qu’elle voyage ! Et je ne vu même pas ce fameux temple. C’était ma première et ma dernière expédition. -
@mschrome#7190 Haha ^^ Un peu de défi ne fais pas de mal, non ?😉 J’avoue j’ai pas fais au plus simple sur ce coup 😇
Et si c’est pas maintenant, je t’aurais un jour mdrrrr.
Allez courage pour le bébé@Mathilde23 , je suis sûre que tu vas nous faire des étincelles <3 Hâte de te lire 😻 -
Stratosphère / Écarlate / Temporalité / Aiguillage / Burlesque
–Stratosphère, troposphère, mésosphère, est-ce que j’ai une gueule de stratosphère?–Enfin chérie calme-toi, je peux bien te parler de mes recherches de temps en temps.–Tu m’en parles tout l’temps, en attendant qui s’occupe des gosses?–Chérie, je …–Oui tu, tu n’as aucun sens de la temporalité, des couches aux études, tes gosses tu les a vus passer–comme des comètes.–Enfin chérie, on peut savoir …–Toi qui sais tout, je m’étonne que tu ne puisses deviner.–Bon, il est vrai que mes recherches m’éloignent un peu de mes devoirs.–Voilà donc ce que nous sommes, des “devoirs”.–Ecoute chérie, sans vouloir te vexer, te voilà rouge écarlate, tu te fais du mal pour des peccadilles.–Monsieur le savant, j’emmène mes enfants où ils seront heureux. Et je vous souhaite bonne chance pour vos recherches.–Allez mon amour, tu fais dans le burlesque?–Tout savant que tu es, tu n’avais pas prévu cette éventualité? Tu me déçois un peu.–Enfin chérie …–J’ai le regret de constater que notre union vient d’une erreur d’aiguillage. Je décide ce jour de reprendre la bonne voie.
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Oups, vraiment désolée j’avais moi aussi pas mal de choses à faire 😒
En tout cas, bravo Christophe, j’aurais pas fait mieux 😉
Allez, je m’y mets !-Allez, rentre dans ta caisse !
Au prix de plusieurs efforts, Julie réussit enfin à faire rentrer son chat dans sa caisse, et fila chez le vétérinaire.
Lorsqu’il vit le monsieur en blouse blanche l’attendant, le chat paniqua.
-Allons minet, je ne vais rien te faire.
Le vétérinaire l’examina, mais soudain, le chat se retourna et le griffa violemment.
Passée la surprise, Julia se confondit en excuse. Il ne voulut rien entendre et continua son examen en n’oubliant pas de donner une balle en mousse au chat pour que son attention soit occupée ailleurs que sur lui.
Julie et son chat rentrèrent chez eux.
Le lendemain, le vétérinaire reçut des jonquilles ainsi qu’une carte de Julie contenant encore des excuses. -
**coussin/insupportable/temps/caractère/tendre** Un temps de chien dehors, pardon pour les chiens.
Je dois en plus faire avec le caractère insupportable des invités.
Tout leur déplaît.
C’est quand même un comble, que ne sont- ils restés chez eux?
Il me prend l’envie de virer tout ce beau monde et de regarder un match.
Pourquoi être sociable si tout n’est que contrainte.
Je prends un coussin et la télécommande pour voir les massacres en direct.
Le four sonne et la pizza est prête.
Encore un quart d’heure à zapper avant le coup d’envoi.
Encore une petite bière pour patienter.
Ils nous font chier avec Poutine, j’aime autant la pub.
Finalement, être seul et peinard c’est pas plus mal.
Retrouver l’insouciance, comme dans ma tendre enfance.
Bon , le match commence, fini de philosopher. -
-
😂😂
Emma était plongée dans un grand dilemme depuis quelques temps : elle ne savait pas qui choisir parmi ses deux amants. L’un était doux, calme, tendre, l’autre était drôle, généreux, et mordait la vie à pleine dents. Ils étaient complémentaires, mais elle ne pouvait rester dans cette situation plus longtemps. Elle sombrait dans une folie constante.
Au bout d’un moment, les deux amants en eu marre, et la quittèrent en même temps.
A cette nouvelle, elle sentit une grande déchirure au niveau de son coeur. Elle hésitait entre les deux personnes les plus importantes de sa vie, et ses hésitations venaient de lui faire perdre les deux.
Après des mois d’enfermement, de pleurs et de déprime, Emma décida de se reprendre en main et redirigea toutes ses émotions et sentiments dans ses écrits. Elle passait ses journées à écrire, et le travail finit par payer : un éditeur accepta de la publier. -
Toi/feu/résister/tard/effet
Tu ne penses qu’à toi.
En es-tu conscient au moins?
Peux-tu me dire ce que je deviens dans cette affaire?
Ecoute, il se fait tard, on peut en parler demain?
Demain sera comme hier, comme aujourd’hui, je suis lasse, tu comprends?
Tu te plains de quoi en fait?
De tout, enfin de toi surtout.
Ma chérie, je connais un spécialiste …
Je ne veux plus t’entendre!
C’est toi qui vois, j’veux pas t’forcer.
Feu notre amour, il y a bien longtemps que je le sais.
Enfin chérie, que sont ces propos?
Ce sont des mots que j’aurais dû prononcer bien avant.
Je vois que tes médicaments n’ont aucun effet, demain j’appelle le docteur.
Pas besoin, je crois avoir trouvé le remède. -
Coucou,
J’ai regardé un docu sur ça y a peu, d’où le coté inspi historique. (romancé) ^^_Il y a fort longtemps, un groupuscule de croyants s’étaient mit en tête de dominer le monde. Pour se faire, ils étaient
prêt à ruser et user de stratagèmes. Mentir, tricher et pervertir le bas peuple était plus qu’acceptable, tant que cela apportait gloire et fortune. Quand à ceux qui se m’étaient en travers de leur route. Ils finissaient tout simplement par sentir les flammes de l’enfer, dans un barbecue humain. Les**sorcières** ! La meilleur idée qu’ils avaient trouvés pour couvrir leur traces et amassaient fidèles et fortune. Celui qui contrôle la peur, devient le maître du monde, dit-on.
Mais un jour, une équipe de**chevaliers** du temple décidèrent de se rebeller. Après tout, c’est eux qui partaient discipliner les masses en terre sainte. C’est eux aussi, qui s’épuisaient et s’égosillaient à propager la parole du dieu unique. Et ils n’en pouvaient plus d’obéir à ces dirigeant bien au chaud au Vatican. Alors une nuit, ils s’engouffrèrent dans les coffres papales et volèrent le trésor. Le roi et le pape les chassèrent pour cet affront. Mais un petit**équipage** parvint à fuir et cacher le magot dans une**grotte** d’une île lointaine. Si bien, que encore de nos jours l’emplacement reste un**secret** ._ Pour le prochain motivé(e) les mots seront : Ruban / Ritournelle / Ristourne / Romarin et Résistance 😘
Ps: Désolée, j’ai pas pris le temps de corriger les fautes, je le ferais plus tard, j’avoue la même ma envahie
😉 -
@HelenaSangrey#7492 Bravo Helena, mais ça donne envie de connaître la suite. J’adore cette période.🤓 -
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Ruban / Ritournelle / Ristourne / Romarin et Résistance
Papi fait de la résistance, grand travailleur devant l’éternel, il soigne son jardin comme un gradé son escadron.
Au-delà du ruban, qu’il pose au millimètre près pour ses rangs de troufions, il inspecte et élimine le moindre petit caillou ou la moindre mauvaise herbe, sans état d’âme.
Etant pingre pour avoir connu le rationnement, il tanne le marchand de graines pour avoir une ristourne. Le marchand le connaît de longue date et fait un peu durer pour la forme.
Au village, on en rit sans méchanceté, le vieux inspecte ses rangs de tomates ou autres, et gare aux têtes qui dépassent.
Comme on pouvait s’y attendre, le vieux a un autre hobby. Dans sa grange désaffectée, comme une église, il a reproduit toutes les batailles napoléoniennes, chacun des villageois sait qu’il ne faut pas lui demander où sont les défaites. Le vieux a son caractère, et surtout un fusil toujours chargé.
Au village, où il ne se passe rien, ou pas grand chose, on se masse dans la seule épicerie-bar-tabac-coiffeur-maison de la presse et j’arrête là car ce serait trop long. Pas d’internet, un très vieux médecin à la retraite, véto à ses heures, y assure même des permanences deux fois par semaine.
Alors pourquoi cette cohue à une heure fixe et tapante et toujours le jeudi matin? Parce que le vieux vient s’y ravitailler.
L’épicier-barman-coiffeur etc. mobilise toute sa famille pour l(occasion, et surtout pour ne pas perdre ses nerfs.
Le vieux ne s’étonne pas qu’il y ait foule à chaque fois, même s’il a du mal à comprendre pourquoi tout le monde se marre bêtement.
“Bé, vu l’prix du romarin dans c’taudis, j’va p’t’être te faire concurrence, ça paierait la taxe sur la gnôle”.
Ce lundi, tout le village est à l’église.
Le vieux a fait son dernier bras d’honneur. -
@HelenaSangrey#7524 Pourquoi? Il n’y a pas de méchanceté.
Ceci dit, comme toi, je préfère l’anonymat et la communauté c’est pas mon truc.🤓
Allez tu t’y colles, tu pourras publier ton texte. -
Bon voilà, je suis un peu débutant, n’hésitez pas à me corriger !
Messire de la Faisandiaire était assis dans l’auberge.
« Cette poularde, vous êtes parti la chasser ou quoi ! » S’impatienta-t-il, l’estomac gargouillant.Deux heures s’étaient écoulées depuis qu’il avait commandé et il attendait qu’on le serve. Il serait bien partit pour aller chercher sa nourriture ailleurs, mais sur ce chemin peu fréquenté, ce village perdu dans l’immense forêt était le seul à une demi-journée de cheval. Et cette auberge bien entendue était la seule du village.
La matrone répliqua aussi sec :
« Pour la poularde, ce n’est pas un problème l’ennui, c’est le persil !
– Comment cela, vous n’avez pas de persil dans ce fichu patelin ? Alors que fait une Poularde au persil sur votre menu ?
– Vous aurez dû mal à me croire, mais le persil ne pousse pas ici, ou du moins… Deux habitants du village ont monté un complot pour en avoir le monopole et en ont dépouillé les jardins alentours. Mon mari est parti négocier avec eux pour en avoir un brin.
– Je vais aller négocier moi-même, reprit-il, vous allez m’indiquer où cela se trouve »
Sur ce, il sortit de l’auberge l’épée à la main.Moralité: il ne faut pas importuner Messire de la Faisandière lorsqu’il a faim.
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Jolie texte
@haldur#9323 et j’adore l’humour que t’y instaure et la moralité à la fin ^^
Et voici pour la relance (soyez pas trop durs, j’ai pas écris depuis un bail😉 )Assit dans un lit devenu trop grand. Le vieux,
**Besicle** sur les yeux, regarda le fond de la pièce. Cherchant du regard les aiguilles rouillées d’une vieille l’**horloge** . Il n’était pas loin d’une heure du matin. Le vieux s’était habitué à ces insomnies.
Il se leva péniblement, maugréant à chaque craquement d’os. Puis le dos voûté et les pieds traînants, traversa la pièce froide et poussiéreuse, pour s’approcher de l’unique lucarne. Le vieux resta là, en silence, la tête collée contre la vitre, le regard perdu dans le vide. Face à lui, ce qui avait été autrefois un champ verdoyant, décrépissait à petit feu. Mangé par les mauvaises herbes. Le vieux secoua la tête, tandis qu’une larme coula sur sa joue.
Il fixa alors un petit point, dans ce qui semblait être la dernière parcelle entretenue du champ. Au milieu, trôné un**épouvantail** à l’allure étrange. Portant robe à fleur et perruque grisonnante. Tremblotant, le vieux posa sa main ridée sur la vitre sale. Une autre larme coula le long de son visage. Enfin, comme toutes les nuits depuis ce jour. Il commença à fredonner, tendrement, une vieille**ritournelle** . Sans la lâcher du cœur et du regard. -
La cave avait maintenant un certain charme, je dirais même un charme évident. J’y passais de plus en plus de temps, admirant mes transformations et mes améliorations. Par ici un foulard joliment noué autour du cou fragile, les longs pans soyeux retombant doucement sur la poitrine nue. Par là un charmant vase de porcelaine aux fines roses rouges sang et au doux parfum entêtant que j’aime respirer à chacune de mes visites et qui donne à l’ensemble un air de fraîcheur.
Mais le clou de mon œuvre était quand même ce jeune homme, à peine pubère, à demi allongé,nu, sur la méridienne de velours rouge sombre.
Il semblait endormit aux yeux des simples mortels mais les deux petits trous à peine cicatrisés, dissimulés sous la soie du foulard, laissaient présager de toute autre chose …
Quelques heures encore et mon sang noir aura fait son œuvre en l’amenant à la non-vie.
Quel dommage quand même que son éveil vienne saboter mon si joli arrangement artistique …Mes 5 mots : cheval / violette / autopsie / automne / pirate
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_C’est cool il y a des gens qui ont envie de jouer !_ — Un cheval, un cheval, mon royaume pour un cheval !
Quentin Delatour ne possédait pourtant aucun royaume et cherchait plutôt un taxi qui l’amènerait le plus rapidement possible en ville.Cette journée de veille de Noël avait était déjà bien chargée en sa matinée, et maintenant que l’après-midi démarrait, il n’en voyait pas la fin. Il avait déjà fallu courir chez le marchand de jouets pour acheter un bateau pirate pour le plus jeune, puis aller commander le repas du soir chez le traiteur, se rendre chez le pâtissier pour demander qu’on livre chez lui un merveilleux gâteau, se déplacer jusque chez le coiffeur, où il aurait pu prendre un peu de repos, si Caroline, sa femme ne lui avait pas téléphoné en pleine séance pour lui demander de se rendre chez le parfumeur afin d’acheter pour sa belle-mère un flacon d’eau de violette qu’elle appréciait tant.
Il lui restait à acheter, pour sa grande fille, une robe qu’elle pourrait mettre au printemps et à l’automne, ainsi qu’un sapin et encore maints petits détails à régler.Un taxi se présenta de l’autre côté de la route. Il courut pour ne pas se le faire prendre quand un gros camion le renversa.
Voici ce que révéla l’autopsie: la mort était due au surmenage.Mes 5 mots : tablier / retrouvailles/ moquerie / silence / monstre
PS: je n’ai pas osé mettre de verbes parce que je ne sais pas si la règle accepte la conjugaison ou les accords. -
https://wikipen.fr/@Jytha/9484-chasse-nocturne Désolée mais c’était un peu long pour mettre ici ^^
mots suivants : chat – nuit – sapin – plaisir – courage
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