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Super! Pagnol me rappelle l’école élémentaire, et surtout des tas de souvenirs, La Gloire de mon père, le Château de ma mère, le temps où j’oubliais tous les documents importants à transmettre aux parents, restés toute l’année au fond de mon cartable (véridique).
A l’époque, que les moins de 20 ans, etc. , on avait la blouse et l’encrier sur le pupitre.
L’école évoque pour moi l’automne, le préau, le poêle à bois, et surtout la récompense suprême des Noëls merveilleux.
Le maître était sévère, mais on était heureux.Les personnages ne peuvent tous être plats, il faut pouvoir s’identifier, compatir ou maudire.
C’est vrai que certaines nouvelles d’Hemingway, pour prendre un exemple, peuvent démentir ce propos.
Les actions de ces personnages, que l’intrigue soit réaliste, picaresque, farfelue, surnaturelle, et j’en passe, ne nous laisse pas indifférent. Aurions-nous fait pareil, mieux, aurions-nous osé? Les épreuves que l’auteur invente nous ramène, consciemment ou pas, à celles que l’on a pu affronter.
Les descriptions, les dialogues, le contexte et ainsi de suite, jouent contre ou en faveur du ou des personnages. Même le narrateur, s’il n’est pas l’un d’eux, peut se faire complice du lecteur, la plupart du temps par ironie.
Si le bouquin n’est que description, je pense ici à “La vie, mode d’emploi”de Georges Perec, qui donne la nausée dans la recherche exhaustive du détail, on peut difficilement s’émouvoir. C’est un avis personnel, tant mieux pour eux qui ont aimé.
Bon, je pense avoir donné ma réponse.
J’aime beaucoup ce tournant que tu donnes au jeu, plus intéressant.On adore la fée bashing, c’est un point commun, je propose plus tard de faire du ange bashing et d’inventer de gentils démons, marre des préjugés!!😜
Et tes mots alors?
Helena, Serena, Gaëlle, Fani, Vitamine, et j’en oublie et je n’ai pas choisi l’ordre de la liste, venez donc nous rejoindre, rien à gagner sinon le plaisir et la convivialité.Le grincement de la porte était d’un classique, il en fallait plus pour impressionner Marion.
L’entrée gigantesque, comme à l’opéra, le double escalier, les lustres immenses, et du marbre partout.
Marion préférait sa chaumière et sa petite cheminée.
” Bon, montre-toi petite fée bienveillante, es-tu cachée par ici ou par là?”
“Tu es bien courageuse pour venir en ces lieux.”
“Pourquoi, qu’ai-je à craindre d’une fée?”
“Comme les anges déchus, j’ai choisi une autre voie”.
“Et pourquoi?”
“Te crois-tu si importante pour penser que je vais me confier à toi, misérable petite sorcière.”
“Je ne suis ni petite ni misérable, et je suis peut-être aussi une sorcière déchue.”
“Ça je le sais déjà, tu ne fais pas honneur à ta caste”.
“Eh bien nous avons un point commun! Je ne vous veux aucun mal, vous semblez vous l’infliger sans mon aide. Je cherche autre chose.”
“Tu veux dire ta mère, petite sotte?”
“Je vois que vous avez quelque pouvoir, je m’incline.”
“Et pourquoi crois-tu que ton père t’ait forcé à coucher dans la paille , avec ces pourceaux de paysans?”
“Ces pourceaux m’ont élevée et je les aime, ils ne souhaiteraient nullement votre sort, ils dorment dans la paille et portent des sabots, ils travaillent beaucoup, mais ils sont heureux.”
“Maudite sorcière, tu es le portrait craché de ta mère!”Poule / Jugement / Carotte / Etoile / Tapis
Ma poule, c’est pas comme ça qu’on épluche une carotte.
–Alors là c’est la meilleure, t’as des talents culinaires? En voilà un scoop!–T’as l’air fâché, aucun jugement, j’dis ça pour t’aider.–Encore un scoop, c’est bien la première fois que tu proposes d’aider.–Bon ben, si on peut plus rien dire …–Mon chéri, vas donc aspirer le tapis qui en a bien besoin, là tu me déconcentres.–Et pourquoi je f’rais un truc pareil?–J’croyais qu’tu voulais aider.–Bô, c’était pour entretenir une conversation, la complicité de couple et tout ça, tu comprends?–Ben voyons, je dois te décerner l’étoile du mari modèle?–J’m’en sors pas mal, mieux que toi avec les carottes.–Tu vois mon cher et tendre, si t’as faim y a deux solutions, soit t’épluches les carottes, puisque t’es expert,soit tu m’invites au resto pour te faire pardonner.–Ma choute!–C’est c’la oui!
Pour moi, lire un livre et consulter des sites d’écriture sont deux choses différentes. Et c’est tant mieux, on peut correspondre en direct avec les auteur(e)s, un peu comme la fin d’un spectacle avec la troupe.
Je suis sûr que pour toi c’est pareil, sur la terrasse ou dans le jardin, tu dévores un livre.Alors là c’est du Chinois pour moi.
Je trouve bien qu’on puisse créer des rubriques ou des conversations privées.
Moi ce que j’aime c’est la communication, si c’est pour regarder le compteur des lectures, aucun intérêt.
Je corresponds souvent avec Fani Ekome, comme toi, elle n’a pas beaucoup de temps.
C’est quand même mieux d’échanger, tout en partageant ses textes.
Sur Wiki, je m’emploie à créer cette ambiance, mais c’est pas gagné.
