Je pense honnêtement qu’en réalité il n’y a pas de recette et que pour ça il faut avoir plusieurs points de vues. Personnellement je préfère écrire comme ça vient avec les idées qui viennent sur l’instant (ou pas vraiment sur l’instant, ça peut venir après une réflexion : et maintenant on fait quoi, qu’est-ce que je peux trouver ici pour que ce soit intéressant, faire une surprise au lecteur).
Mais il ne dit pas vraiment le contraire. Il parle d’écrire au kilomètre et c’est un peu ça. Ensuite il faut découper et organiser. Et tout cas c’est ce que j’ai compris son exposé. On fait les salles et après on décide comment on les organise.
Par contre pour corriger je pense qu’il a raison. En fait j’ai plusieurs phases de corrections. Une pendant, parce que lorsque l’on voit une faute, ou une phrase mal faite, si on veut survivre il faut la corriger, et une (ou plusieurs) deuxième phase de relecture.
J’ai bien aimé l’histoire du banc moi aussi. J’imagine “Ah celui là il a des grosses fesses, ou le pantalon sale. Eh puis ces deux jeunes amoureux qui vont encore s’embrasser à pleine bouche sous mes yeux, on ne respecte plus rien… Je suis un banc quand même. Ces deux vieux vont encore me raser avec leurs histoires d’avant la guerre…”