- Ce sujet contient 13 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 4 années et 2 mois.
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Bonjour 😃
Je ne suis pas arrivée depuis très longtemps et mon but est assez simple… retrouver le plaisir et le goût de l’écriture.
Lorsque j’ai commencé à éditer mes écrits voilà deux ans, je le faisais par jeu, pas vraiment pour autre chose. Cela m’amusait d’avoir entre les mains mes nouvelles dans un recueil… c’était aussi une façon de me dire que j’étais sortie de mon enfer personnel, une libération. Ne pas avoir de succès ne me gène pas, je m’en fous à dire vrai. J’écrivais pour le plaisir.
Et puis est venu Sapin-Lilas… écrit sous la colère. J’en avais marre d’entendre que l’on était pauvre parce qu’on le voulait. J’ai montré à travers ce petit livre (88 pages) qu’avoir un travail n’était pas gage de “richesse”. Les retours furent élogieux… trop élogieux pour moi. Cela peut paraître dingue ce que je dis. Je ne me sens pas exceptionnelle, mes défauts sont bien présents.
J’ai suivi les conseils qui me disaient de faire de la pub sur les réseaux sociaux, d’entrer dans tous les groupes qui existent pour faire la promo de mes écrits… et ce fut la fin de tout. Lorsque je faisais une chronique d’un autre auteur, tout le monde se jetait sur le bouton “ajouter” pour que je lise les livres des uns et des autres… sauf que je ne sais pas mentir mdrrr ce qui ne me valut pas que des ami(e)s.
Au bout de deux ans, voici quelque jours j’ai suspendu mon compte twitter, je me suis mise en quarantaine de FB et j’essaie désespérément de retrouver mon amour et mon plaisir de l’écriture qui étaient en moi depuis mes 12 ans.
Au milieu de ces réseaux, ce qui ressortait c’était l’égocentrisme, l’hypocrisie et une forme de dictature sur la façon d’écrire, les genres et j’en passe. Ce qui faisait que j’aimais écrire, c’était le sentiment de liberté de création (d’où ma passion pour les contes, la fantasy et la SF).
Ma colère est dirigée contre moi-même, car je n’ai pas su me préserver de tout cela. Aujourd’hui… je voudrai juste réussir à… retrouver le plaisir d’écrire.
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ce serait impossible de donner un conseil ^^ une phrase que je n’aime pas ” mettez vous à ma place “, c’est tout bonnement impossible, tout ce que tu sais faire, c’est grâce a ton parcours et à ton expérience, les diatribes, les critiques les conseils, laisse tomber, comme dit un peu plus haut, laisse tomber. Je te laisse un petit bout de ce que je sais faire, c’est juste un non-conseil.
Je n’aime pas écrire ^^ parce que ça prend du temps, c’est assez chronophage, je suis sur les réseaux, à jouer et discuter, en dehors de mes tâches quotidiennes^^ ou pendant, mais c’est une autre histoire. J’ai toujours un bloc notes, aller, on va dire deux, qui sont ouvert derrière, et un TT, quelque chose me travaille, au lieu de perdre l’idée, je la note derrière, ça peut être des rimes, des petits bouts de phrase, et quand tout est rempli, pour moi c’est en pleine nuit, je survole tout ça, et si l’envie me prend, je commence une histoire. Ce que je veux te dire, j’ai une toute petite voix qui me dit dans la tête, va écrire, va finir le boulot, t’as une histoire à pondre, ^^ je résiste, je résiste, et plus par narcissisme que le plaisir d’écrire ^^, je me force à finir, ou écrire un chapitre et là j’ai du plaisir, parce que je ne priorise pas ^^. A chacun son démon, mais j’ai un avantage ^^ je suis procrastinateur ^^ -
Merci à tous les deux.
Me reconnecter avec moi-même, je crois que c’est plus que nécessaire. De même que mes cahiers me sont indispensables pour écrire… j’en ai partout.
Je me rends bien compte que je me suis laissée happée par une sorte de tourbillon que je pensais pouvoir contrôler. J’ai le soucis de toujours être curieuse de tout et d’absorber un peu trop ce que les autres expriment. A force, je me suis… éteinte.
Ici, je me sens… en sécurité, pas assaillie de toute part… j’ai une certaine sérénité.
Ecrire court, fait partie de choses que j’aimais faire… cela reviens doucement, loin des avalanches d’émotions des abeilles qui bourdonnent autour de moi. -
@Alvyane#508 Il y a ceux qui font pour paraître, c’est la majorité, et ceux qui portent des convictions de cœur !
Vous écrivez, me semble-t-il pour faire entendre la musique de vos entrailles ! La justesse de ce mouvement parle de lui-même pour revendiquer sa légitimité et sa vertu. Le chant discordant des foules est un piètre guide pour celle ou celui qui crée avec sa matière intérieure. On écrit avant tout pour soi, comme une forme de thérapie au monde qui nous adresse sa souffrance. Le peintre renonce-t-il à son art, au prétexte que sa vision n’est pas partagée, ou pire calomniée ?
Ne privez pas le monde de la vibration de votre cœur ! Même si c’est le silence qui vous répond ! -
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@humancoeur#510 Le chant discordant des foules est un piètre guide pour celle ou celui qui crée avec sa matière intérieure. On écrit avant tout pour soi, comme une forme de thérapie au monde qui nous adresse sa souffranceVous parlez juste… j’ai oublié que mon plaisir était d’écrire pour moi avant toute chose, de jouer avec les mots, leurs symphonies, leurs couleurs, leurs vibrations. Aller à l’encontre de qui je suis fut une erreur. 😀
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