- Ce sujet contient 65 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 1 année et 10 mois.
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Bonjour a tous, je vous propose ici un petit exercice de lâché prise en écriture, un Epokè.
_Épochè : mot grec qui signifie “arrêt, interruption, cessation”_ Ecrivez pendant 5 minutes sans vous arrêter, laissez exprimer votre imagination.
Sujet libre qui vous inspire, même si au bout des 5 min vous n’avez pas finis pas grave.
N’hésitez pas a partager vos textes sur le forum.Hâte de vous lire. 😊
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Voilà, je laisse venir les mots, je les laisse courir, les doigts volent sur le clavier, je ne sais trop si ce que j’écris aura un sens mais comme le but est d’écrire durant 5 mns sans s’arrêter et j’imagine pas réfléchir, alors, voili, voilou. J’écoute de la musique jazzy, ça relaxe et puis je ne suis pas perturbée par les paroles, bon, voilà. Il est 23h10, déjà une minute, il fait trop chaud même pas du tout mais je ne mets jamais de chauffage chez moi, je laisse même la fenêtre entrouverte, tout le temps, je préfère rajouter des couches sur moi, par exemple là, j’ai un gros gilet acheté à Damart et j’ai ajouté une couverture par-dessus, comme je suis statique et je reste beaucoup devant mon ordi, enfin derrière. Bon, j’ai pas relu encore alors gare aux fautes, c’est un tic que j’ai en plus, je traque les coquilles, en fait non, ça vient naturellement. J’ai ma tasse de thé à côté de moi, sur un plateau mais j’ai tout bu déjà heureusement sinon ça refroidirait et c’est moins bien pour réchauffer. Je mange aussi du chocolat à 100%, je vais aller en rechercher un bout d’ailleurs dès que le temps sera écoulé. J’ai ma lampe de sel sur mon bureau, j’adore ces petites lumières douces et qui soi-disant, doivent réharmoniser les ions dans l’atmosphère. J’en ai une grosse par terre, à côté de moi. Je suis dans un studio alors c’est vite fait…. Ca y est ! fini les 5 mns.
Ps : j’ai vu qu’il y avait une petite erreur concernant le temps mais je l’ai laissé pour rester dans l’exercice demandé. -
Je viens de me lever, non je ne suis pas malade, mais je me suis couché tard, je dirais plutôt tôt. J’avais envie d’écrire, possible que je l’ai fait je ne m’en souviens plus, je me creuse la tête, je n’ai aucuns souvenirs, par contre je me souviens jusqu’au petit matin j’ai regardé un film, , que je voulais revoir, avec Sean Connery, c’était Octobre Rouge. Je me creuse le cerveau, je voudrais bien savoir si j’ai écrit quelque chose, juste il me suffirait d’ouvrir le bloc notes ou mon traitement de texte, mais je devrais chercher derrières mes icônes, mon écran est noyé de toutes sortes de dossiers, je repousse à chaque fois de bien tous les ranger. J’ai fini mon café, sucré avec du miel, je n’avais plus de lait et je devais sortir, et comme d’habitude je n’ai encore rien fait, je regarde la pendule, je regarde mon tabac, peut être tout à l’heure, je regarde ma tasse que je viens de finir. Si je cours à la douche j’aurais peut être du temps, le reste de tabac me fait me questionner, je tiendrais jusqu’au soir ou il faut que je sorte, drôle de priorité et ça me fait sourire, manger ou bien fumer, je sais que c’est pas bien. Je regarde la pendule j’ai oublié combien, comme tellement de choses, et j’en suis bien conscient, je regarde les choses mais je ne les vois pas, un peu comme les gens, mais beaucoup me connaissent ainsi que mes travers. J’ai l’esprit vide, je sais qu’il faut écrire, juste parce que j’ai rêvé des suites à écrire des textes que je commence. Je me souviens mon rêve, j’avais une petite idée sur une poésie, concernant les cinq sens, j’aimerais bien l’écrire, j’aimerais que ce soit drôle, le détail me revient je crois que c’est présent. J’ai rêvé d’autre chose, un texte plus méchant, des gens que je connais, celui là je l’ai perdu, il va bien revenir, il suffit que je pense, ma seule priorité, tout au moins maintenant, regarder le clavier pour ne pas faire de fautes, Je regarde la pendule, ça doit faire cinq minutes, je me roule une clope, je crois que j’ai fini, je regarde ma tasse, je pense à un café, je pense à tous mes textes, je crois que j’ai la flemme, mais il faut que j’écrive, ça me fait respirer.
PS ^^ également… je prends trente seconde pour corriger une ou deux fautes de frappe, parce que je ne regarde jamais l’écran -
@Frenchwine#155 Merci pour ta participation, c’est fou ce qu’en 5 minutes ont peut faire ou penser, j’en ai le tournis. 🙃 -
Sujet libre vous inspire, sans vous arrêtez, à vrai dire tout s’est arrêté à partir du moment où on m’a parlé des 5 minutes. Le cerveau est bloqué mais les yeux sont fixes et les doigts rapides, on dirait un trip sous D, sauf que rien n’est vraiment clair ni intelligible maintenant qu’en face de moi il y a un clavier. J’oublierai bien un ou deux mots ou je ferais quelques fautes d’otrhographes dans ma course effréné mais après tout qu’est ce que ça peut faire ? Mes mots ne sont que les vecteurs d’un exercice futile que je m’impose un vendredi, ou jeudi plutôt enfin quelque part on s’en fout, puisque ce qui compte c’est ces 5 foutues minutes. Blocage, j’aurais fais quoi en 5 minutes ? Une cigarette, un café, un ébat conclu de manière légèrement précoce, Enfin d’ailleurs en 2019 le terme de précocité n’a toujours pas été définit il paraît, c’est drôle non ? Enfin bref, revenons en à nos 5 minutes. Comment ça, elles sont passées ? Déjà ?
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Donner libre cours à son imagination n’est pas quelque chose de facile car se libérer des pensées dictées par notre cerveau est un combat perpétuel que je livre à chaque moment où j’ai rien à faire ou bien je me prépare pour une séance de soit disant méditation, en me préparant à dormir je me laisse emporter par ce courant de pensées involontaires comportant des souvenirs, d’inquiétudes, d’angoisses, de projets à réaliser, de bourses à gérer de difficultés à surmonter de défis à relever de regrets à supporter mais aussi des sentiments de joie de fierté et d’espoir ayant vécus. Qui l’emporta dernièrement le bien ou le mal, l’amour ou la haine, l’optimisme ou le pessimisme. Je dis tant qu’il y a la vie il y a l’espoir, l’espoir d’un lendemain meilleur et un avenir prometteur. en quête d’un sommeil apaisant je dois déverser mes pensées en ces petits mots qui me traversent l’esprit et m’occuper ce petit temps par l’écriture car vaut mieux donner une tâche au cerveau et faire appel à vos méninges que de le laisser vagabonder à sa guise pour vous embêter par ses problèmes.
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14:17 top chronos ah non 18, s’arrêter à 23, OK.
J’ai envie. Envie de partager mon p’tit coin de balcon d’où j’écris car je ne fume pas dedans, mon fils n’aime pas l’odeur et je l’en remercie. Avant, dans mon ancien logement, la fumée avait jauni les murs, les vêtements qui séchaient sur des étendoirs dans mon grand traversant étaient imprégnés de ce parfum nauséabond dont je n’avais pas conscience. Un jour cependant, une de mes filles m’avait rapporté cette question d’une camarade du collège “Tu fumes ??!! “, car même ses cheveux longs étaient contaminés par mes effluves coupables. La culpabilité !
Quand j’ai emménagé dans mon nid haut perché au 4ème étage, j’ai résolu de m’interdire d’enfumer l’intérieur. Heureusement, j’ai un large balcon, à l’abri des rafales où je peux m’adonner à mon vice. J’ai réduit ma consommation heureusement, mais à la fin de l’automne, quand les jours sont comme peau de chagrin, j’ai bien du mal à survivre sans mon écran de fumée.
14h28 oups j’ai débordé !!! -
je me balade sur le forum parce que mon esprit veut découvrir autre chose que la vanité des autres. Me faufile tranquillement entre les lignes de chacun, souris tendrement, puis plus largement, retrouve sans vraiment faire attention une douce sérénité qui m’avait quitté. La musique qui me donne de la poésie sortie tout droit des jeux vidéos, m’offre des mondes qui me sont infinis. Petit sourire en coin en lisant ces quelques phrasées, car elles me rappellent que je suis une conteuse avant tout. Les étoiles sont là, les planètes d’autres dimensions me montrent le chemin pour les rejoindre. Des êtres plus ou moins merveilleux, des lieux qui me prennent aux tripes, des légendes de mon pays d’Armorique, ils me prennent dans leurs bras et j’en pleure tant ils me manquent, tant j’aimerai les retrouver pour ne plus souffrir de ce que l’humain a de pire. Les mots, les images sont mes amis… ils sont mon coeur et mon âme.
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A mon tour d’écrire pour écrire en 5min. C’est court 5min et long à la fois. Je me demande à quoi penser pour écrire quelque chose d’intéressant et puis je me dis “et puis merde, t’es déjà en train d’écrire alors te bile pas et continue”. J’écoute cette petite voix même si je ne suis pas psychologiquement atteint par quelconque trouble. Parfois elle m’aide à orienter mes pensées. Quoi ? Vous n’allez tout de même pas me dire que vous n’avez pas de petite voix dans votre tête de temps en temps… Celle qui vous pousse à reprendre une part de gâteau, de vous servir un autre verre, d’allumer une clope alors que vous venez d’écraser la précédente il y a 5min (tiens, encore) ou de faire une proposition à la limite de la décence à votre partenaire. Et voilà que je pense davantage à ce que nous ferions plutôt qu’à ce que je ferai. Et le temps file à toute allure. Ma voisine est au téléphone, j’entends toute sa conversation. Tous les jours à 19h rebelote. Ça a le don de m’agacer parfois, j’avoue mais je reste zen. A quoi bon s’emporter pour chaque chose qui nous déplaît ? Je ronge mon frein et me concentre sur mon écran. Mon bip a sonné les 5min…
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Il est déjà tard, et le sujet est déjà commencé depuis bien longtemps, mais qu’importe moi aussi je me lance. Pourquoi pas ? Après tout tout est bon à prendre. J’ai la tête pleine. Pleine à craquer à vrai dire. Mais rien de bon n’en sort. J’ai mon casque sur les oreilles. J’écoute worakls, je pense que ça ne parlera à personne, mais j’aime le rythme. J’aime que ça ne parle pas. J’en ai marre d’entendre les gens parler. Et en plus j’aime pas leurs répondre. Et c’est fou comme worakls m’apaise. Quand j’ai peur, quand j’angoisse, quand je pense trop. Et en ce moment c’est ça le problème c’est que je pense trop. J’ai besoin de ma bulle mais tout le monde veut y entrer. Mon chat me regarde bizarrement. Ou il prépare une connerie, ou il me déteste vraiment en ce moment. C’est vrai que cette semaine il a beaucoup plu chez moi et je crois qu’il pense que c’est de ma faute. Enfin.. Les 5 minutes sont écoulées. Je vais en utiliser 5 autres pour tenter de me vider la tête autrement.
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Je me permets pour la première fois laisser l’instinct guider mes mains, me libérer les idées, enfin sans filtres. Le puis-je vraiment? Ma vie ne se résume pas à me cacher, à cacher mes sentiments, à rire lorsque j’ai envi de pleurer, à sourire lorsque j’ai envie de crier. Ma maman m’a bien elevé… finalement, malgré la honte que je lui fais, souvent. Pas de ma faute. Je suis comme je suis, je suis moi. Une femme au coeur de pierre, ou juste une femme qui a trop souffert, seule, qui a comprit que ses peines ne vallaient pas la peine d’être divulgées, ma faiblesse, mon secret, s’apitoyer, l’idolâtrer car pour moi elles sont loin, elles ne sont pas vraies. Avancer, s’arrêter, reculer. Le choix est déjà fait. Les heures ne veulent plus passer. J’attends impatiemment la fin de cette journée, de cette année. Le bruit des collègues tout autour de moi m’empêche de penser. Suis-je enfin libérée? Les secondes défilent, enfin à 4 minutes 28 et ce sera la fin de mon évasion.. aurevoir liberté…Tic… tac… tic.. tac… Fin.
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**Bonsoir et d’avance merci pour ce petit exercice🙂 (pour une débutante comme moi, c’est l’idéal !)** Il est 21h, pile. Comme si, le temps c’était accordé avec mon envie d’écriture pour me dire : “C’est maintenant ! Plus d’excuses. Cette fois tu te lances.” Mais pour dire quoi ? Des banalités qu’on peut lire partout. Faire semblant d’avoir quelque chose d’intéressant à dire. D’avoir un avis à partager… Non. J’ai pas envie. Et je crois pas avoir la prétention de croire que mon avis intéresse quelqu’un.
_Les émotions ne se sont pas accordées elles._ “Encore des excuses ?” Peut-être. Certainement.. Voilà. Ça fais 5 min. C’est court, en vrai. “Alors quoi ? Tu t’arrêtes là ? Avec ce texte, emplie de scepticisme et puant le nihilisme qui te caractérises..” Pourquoi pas. Et puis tu veux dire quoi en 5 min ?! “Tu pourrais faire un effort ! Allez 5 min de plus et soit_(plus)_ positive, pour une fois.” Facile a dire.. J’ai laissée tomber mon masque. Lassée de devoir le porter. Sentir son poids sur mon visage. Avoir l’impression qu’il s’agrippe à moi. Qu’il essaie de me changer, de me convertir. Et je suis lassée de faire semblant. J’ai laissée tomber le masque. Je veux pouvoir tirer la tronche si ça va pas. Dire ce que je pense, même si la voisine n’apprécierait pas d’entendre que sa vie, à 7h du matin et même après, ne m’intéresse pas. Et je voudrais pouvoir écrire des textes déprimants, qui n’ont rien à dire. Ecrire pour écrire. Sous toutes ces facettes et sa palette d’émotions. Sans filtre, ni masque. “C’est déjà un peu mieux.* Tu crois ? Oui, même si.. Pour le positivisme on repassera.* Dans 5 min.N.p: (italique, rajout de relecture)
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Je relève le défi, ça a l’air drôle.
S’il fallait vraiment dire tout ce que je peux en cinq minutes, je crois que ça n’aurait pas de sens, alors bon, je ne sais pas pourquoi j’irais le faire.
Je peux raconter une histoire.
Une petite fille se lève, elle regarde le ciel. Dehors, c’est la révolution, il fait gris, il y a de la fumées partout, les gens sont en colère et lèvent le bras droit vers le ciel. Ses parents lui ont dit de ne surtout pas sortir et de bien rester caché, il faut vivre disent-ils.
La petite fille pense au fait qu’elle ne va peut-être jamais revoir ses amis, elle pense au futur et se dit qu’il n’y en a sûrement pas. L’horloge affiche 14 mars 2038, elle se dit que ce n’est pas une coïncidence. Elle pense à son ancêtre qui vivait en Autriche en 1938. Il faisaient quoi en 1938 ?
Il n’y avait pas de télé, pas de téléphone, pas de tablette graphique ni d’ordi portable. La vie devait être triste, elle devait être en noir et blanc.des gens bizarres rentrent dans sa maison, elle est inquiète qu’est-ce qu’il lui veulent, oh mon dieu pourquoi vous tenez vos grosses barres noirs sur mes parents arrêtez, non, non, non ! Un gros bang retentit, les parents tombent.
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@Kanekowo#5739 On m’a demandé une suite. Je lance le chrono.La petite fille regarde son père et sa mère affalés par terre. Elle se cache dans le placard, il y a un double fond que Papa a construit il y a quelque mois. Dans le mur, il y a un escalier, qui mène au toit, et sur le toit, il y a une tyrolienne. Papa a dit, si jamais t’as l’impression que quelque chose ne va pas, et que nous ne semblons pas en mesure de t’aider, va là-bas.
Papa et Maman semblent dormir, mais ils ont les yeux grands ouverts, plein de surprise. Maman respire encore, mais Papa ne bouge plus. Il doit vraiment dormir profondément.
La petite fille suit la consigne de son père, parce qu’elle sent que quelque chose cloche. Dehors, elle voit la tyrolienne, et l’emprunte. Elle atterrit dans un immeuble abandonné, à cinq cents mètres de là (du moins, le pense-elle, mais les maths ne sont pas son fort. )
Elle est passée au dessus de cette foule menaçante, et certains l’ont vue. Elle espère juste ne pas dormir comme Papa.
Elle arrive sur le rebord de la fenêtre, mais avant qu’elle ait pu faire le moindre geste, une silhouette surgit de la pénombre. -
La fillette est inquiète. Qui est-ce ? Le monsieur face à elle est habillé exactement comme un de ces agents secrets comme on les voit dans les films. Avec sa longue veste marron clair, son chapeau melon noir, son monocle, sa grosse moustache, avec en dessous une chemise blanche, un pantalon noir, et ce qui ressemble à une des barres noirs qui font dormir.
La fille se dit, mince, je vais me retrouver comme papa, et commence à reculer. L’homme avance en cadence avec elle.
Elle respire fort, son front ruisselle de sueur, son coeur est prêt à éclater.Au moment où elle arrive contre le cadre de la fenêtre, elle perd l’équilibre. Par frayeur, elle ferme les yeux.
Mais à la place de tomber, l’homme l’a attrapée par le bras, et il semble inquiet.
“Madame, mais que faites-vous ? Vous ne me reconnaissez pas ?”
Non, elle ne le reconnaît pas.
“En même temps, la dernière fois que vous m’avez vue se situe il y a cinq années de ce point du temps.”
Oui, mais là vous êtes surtout louche, monsieur.
“Je vois ton air inquiet…Laisses-moi vite t’expliquer ce qu’il se passe.” -
Oui, elle veut bien des explications, et vite.
“Je me nomme Harry, et je suis un ami de votre père.”
“De Papa ? Mais comment je peux ne pas vous connaître, alors ? ” s’exclama-elle, surprise. C’est vrai, elle les connaissaient tous, mais lui ne lui disait vraiment rien de rien de rien.
“Oh, mais vous me connaissez. C’est juste que comme tout le monde, vous m’oubliez.” Il paraissait vraiment très triste.
“Vous êtes bizarre, monsieur.” déclara solennellement la petite fille.
“On me le dit souvent !” fit-il en laissant échapper un petit rire.“Pourquoi vous êtes là ?”
“Ton père m’a retrouvé il y a quelques semaines, et il m’a dit de rester ici. Si jamais sa fille venait par ici en tyrolienne, je devais l’emmener dans un lieu sûr.” Il souriait toujours, diable.
“Papa ?!” Mais qu’est-ce que son père avait à voir avec un mec aussi louche ?
“Oui, Papa…” répéta-il tristement.
“Mais où on va, alors ?”
“Et bien ça, ma petite Ann…”“C’est un secret !” Un sourire flamboyant recouvra son visage
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Quelques jours avaient passés depuis sa rencontre avec le mystérieux Harry. Elle se demandait souvent qui pouvait bien être cet homme. Où est-ce que son père l’avait rencontré ? Comment avait-il su que c’était elle, la fille du père, et pourquoi l’avoir attendu alors que c’est une période où les gens ont l’air si peu contents, et vraiment pas gentils ?
Beaucoup de questions se bousculaient dans la tête de la petite fille, mais elle savait que Papa et Maman ne disaient jamais de bêtises. S’ils avaient demandé à ce monsieur bizarre de l’attendre dans cet endroit bizarre, c’est qu’il y a une raison.
“Dis, Harry, pourquoi nous devons fuir ?”
“Mademoiselle, parce que vous êtes en danger.”
“Pourquoi ? Les gens sont pas contents parce que je suis une méchante fille ? j’ai laissé tomber Papa et maman derrière moi…”
“Non, non, justement, ces gens-là manifestent pour vous protéger. Ils bloquent l’accès à votre maison tout en hurlant afin de vous couvrir. C’est juste que… Mademoiselle, vous êtes la princesse de ce pays !”Princesse ? La blague était bien bonne. Elle savait pertinemment que Papa était ingénieur, et maman travaillait à la banque centrale. Si elle avait été une princesse, elle aurait vécu dans un château !”
“Non. Vu ta tête, tu t’imagines que toutes les princesses vivent dans un château. Ce n’est pas le cas.”Parce que toi, petite, tu es la princesse d’une famille déchue.
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C’est quoi ce bazar ? Elle, une princesse ? Il faut vraiment que le monsieur arrête de fumer.
“Je ne fume pas.”
“Vous lisez dans mes pensées ou c’est comment ?!” crie-elle d’un air surpris mais gêné
“Ah, j’ai bien des pouvoirs mais je ne suis pas télépathe. C’est juste que tes expressions apparaissent très bien sur ton petit visage, Ann.”
“Mais… Vous me gênez, monsieur.”
“Appelles-moi Harry.”
“Oui, monsieur Harry.”La conversation s’arrêta un court instant, pendant lequel chacun regarda le paysage par la fenêtre. La petite fille pensait à cette foule dont on lui disait qu’elle la protégeait actuellement, alors que le monsieur semblait ne penser à rien, mais fumait d’une sorte de liane fumante qui ressemblait à s’y méprendre à une cigarette.
Inspiration, grand bruit de bouche, puis souffle, nuage de fumée. Il ressemblait quand même beaucoup à son père, sur cet aspect-là. Sauf que Papa en fumait des vrais, lui, il avait bien les moyens pour. Même si elle ne comprenait jamais pourquoi les gens fumaient, alors que c’est dangereux. -
“Monsieur Harry, comment pourrais-je être une princesse déchue ?”
“Hm… C’est une très longue histoire, et il va falloir que nous déplacions très bientôt. Nous ne sommes plus en sécurité ici. “
“Pourquoi ?”
“Ecoutes… Nous n’avons vraiment pas le temps. Profitons de la diversion qui nous est accordée, et partons loin d’ici.”
Tout en disant cela, il promena son regard dans les alentours, et fronça les sourcils. Ann le regardait avec inquiétude, mais en suivant son regard, elle comprit qu’il se passait quelque chose de bizarre. Tiens, l’immeuble en face, il y avait un monsieur avec une barre noire…
“Baisses-toi !” hurla Harry, ordre que la petite fille appliqua religieusement.
BANG ! BANG ! BANG !Dans le mur derrière, trois petite boules de métal fumantes vinrent s’écraser sur le sol, juste en face d’eux.
Au loin, des insultes dans une langue étrangère retentirent. Non… Elle aussi, ils voulaient qu’elle dorme sans respirer ?Attends mais…
“Est-ce que Maman et Papa sont vraiment en train de dormir ?” -
Je crois que le principe de base était la règle des 5 minutes ? Parfait il est 23h35.
26 dorénavant..
Mais peu importe, durant les premières 23h de cette journée la seule chose que j’avais en tête était lui et là encore ? Lui.
Lui est un mot,
Lui est une personne,
Lui est ma personne,
Toute mon imagination repose sur lui, elle était là avant et sera là après mais tout tourne toujours autour de …oui oui vous connaissez le mot que je comptais utiliser.
C’est une muse, ma muse et c’est agaçant mais si satisfaisant de voir que je suis la seule qui le considère comme une œuvre d’art.
Fin des 5 minutes, mais pas de mes pensées envers lui. -
Moi je suis ma propre Muse, un extraterrestre parfait dans un monde qui ne l’est pas.
Si je me regarde dans le miroir, il y en a partout chez moi, je n’arrive pas à me détacher de mon image.
Je suis un diamant dans un océan de bijoux de pacotille.
Je n’ai aucun ami, même Dieu m’ennuie.
Je limite les rapports sociaux au strict minimum pour n’être ni éclaboussé, ni corrompu.
J’évite de parader et je déguise ma splendeur pour ne pas exciter une armée de jaloux.
“Bon Bernard, t’arrêtes de glander, tu dois aller pointer à Pôle Emploi”. -
Laisser mon imagination prendre le dessus… Il y a mille choses qui peuvent me traverser la tête en 5 petites minutes ! Je pense à… à rien en fait. Je regarde mes doigts voler sur le clavier, les petites lettres s’écrire sur l’écran. La radio est allumée, elle me motive à travailler. Mais enfin là, je suis tout sauf motivée. Mais comme dit le proverbe : ne remet pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même.
Enfin bref. Le soleil brille dehors, il fait de plus en plus chaud. J’ai l’impression que tous les jours se ressemblent, tous pareil. Le temps passe, passe… On ne se rend pas compte. Les jours s’égrènement de plus en plus vite.
J’ai envie de lire. D’écrire. De tout faire, sauf me mettre au travail. Ce n’est pas grave. Je vais survivre. Je lirais plus tard. Ce soir. Demain. Dans quelques… Stop ! 5 minutes écoulées. -
Mon clavier est saturé de miettes, il est aussi usé que l’ordi, pour l’instant il n’a pas rendu l’âme car j’ai veillé à changer le système d’exploitation. C’est un outil précieux, plus que ce qu’il me donne à voir.
Mon vieux PC fait son devoir, si le contenu est foireux, peut-on lui en vouloir? -
Perpétuer le massacre, n’est-ce pas là l’essentiel.
Pourquoi s’entendre si on peut se faire la gueule.
Je hais les gens heureux, rasez-moi tout ça.
Qu’ils vivent comme des rats dans les caves, qu’ils crèvent dans les fossés.
Les prêcheurs de paix en costume cravate, combien de légions.
C’est la faute à ma mère qui m’a négligé, et aux gamins qui m’ont roué de coups à l’école.
J’ai passé l’âge des petits soldats de plomb.
J’envoie des chars et des missiles.
Il n’y a pas de dommages collatéraux avec moi, qu’on se le dise.
Planqué dans mon bunker j’appuie sur les boutons et je donne des ordres.
Le mot clé ÉRADIQUER.
Je suis très seul mais ça m’arrange, car je n’aime personne.
Le paysage que je préfère ce sont les champs de ruines.
Et le son le plus doux à mes oreilles, les pleurs d’une mère.
Bienvenue dans mon monde! -
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Écrire sans réfléchir tous les mots qui viennent s entrechoquer dans mon esprit embrumé après une journée auprès des têtes blondes, brunes, noires…pas de rousses aujourd’hui. Non pas de rouquins, ni de rouquines. Dommage. J aime bien les reflets cuivrés, ça met un peu de couleur supplémentaire au tableau de tous ces sourires qui s agitent, se trémoussent sur leurs chaises, interrompant le flot de mes paroles sans doute trop ennuyantes, tout en griffonnant quelques mots secrets sur un minuscule bout de papier à l intention de celui ou celle qui plus loin tente de comprendre le bric à brac de la leçon du moment…
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Les graines de bonheur sont de plus en plus chères. A cause de la sécheresse persistante, du gel, des pesticides dans l’air.
La terre ne donne plus rien des joies simples d’antan, laisser le temps passer sans trop vouloir le retenir.
Il faut noircir l’agenda, être “surbooké”, s’abîmer les pouces et les yeux sur les écrans tactiles, se montrer performant quoi qu’il arrive.
Et de s’étonner de verser des larmes, bien malgré soi, devant ce navet guimauve à la sauce américaine.
Le bonheur c’est pour demain, on croit semer, on ne récolte rien.
Peut-être aurais-je mieux fait de rester assis à contempler le ciel et laisser le temps filer. -
Prendre le temps de rester des heures à contempler les étoiles dans la nuit, grimper sur la traînée de celles qui filent pour s’évader loin de cette Terre dénaturée…puis revenir les poches pleines de graines d’enfance et d’innocence à semer. Choisir de les laisser s’épanouir à contre-courant pour que leurs fleurs soient encore plus résistantes et apportent une lueur d espoir à ceux qui sauront s’arrêter pour les contempler.
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@MaryGrimoire#8107 Prendre le train sur la voie lactée, bravo Mary, j’adore “les poches pleines de graines d’enfance et d’innocence” qu’on ne peut que semer pour les suivants hélas.😒 -
Les étoiles filantes n’ont pas d’horaires, elles s’offrent à qui veut bien se donner la peine de contempler le firmament.
Mais le temps s’écoule au rythme de l’époque, pas question de rater les étoiles éphémères et flashy sur les écrans.
Nos aïeux ne se tournaient pas les pouces, et pourtant ils ne manquaient jamais de regarder le ciel.
Ils savaient d’instinct si la récolte promettait, plus que l’an dernier, pas pire qu’il y a deux ans.
Les nuages en journée, les étoiles la nuit.
Le dur labeur avait ses avantages, chacun rêve selon ses moyens.
La tradition orale près de la cheminée, avec voisins et amis, valaient bien la messe du 20 heures.
Certaines légendes et superstitions pouvaient combler le vide de ces journées pareilles.
Aujourd’hui pour certains, beaucoup peut-être, on organise les congés pour fuir l’ennui redouté.
Etre actif, “tendance”, optimiser la moindre particule de temps.
Et pourtant, le temps si bien rempli semble du temps perdu. -
Se laisser porter sur une barque au fil de l eau, prendre du temps pour ne rien faire d autre que d écouter la nature qui chante la vie.
Oui certains diront que c est perdre son temps, ceux-là n entendent pas le chant des oiseaux, ne voient pas la beauté du paysage, ni l éclat qui en rayonne, ne sentent pas le parfum des fleurs ou des blés dansant au rythme du vent.
Oui certains diront que c est perdre son temps que le prendre pour ne rien faire.
Ils ne comprennent pas encore la valeur de la vie, ne la savourent qu à travers un filtre de paraître teinté d hypocrisie et oublient qu un jour ils ne seront plus là pour prendre le temps de ne rien faire d autre qu apprécier d être vivant au milieu d une Nature toujours présente. -
N’est-ce pas l’amour, et l’amour seul
Qui nous a transportés, contre vents et marées ?
Pieds nus, bien ou mal coiffée, le regard envoûtant,
Mi sérieuse, mi dévergondée, mutine ou tranchante.
Sur les marches d’un château, dans le foin ou les champs,
Muse défaite en apparence,
Resplendissante de candeur et de simplicité.
Le sourire d’un ange,
Au bord d’un lac, en bord de mer.
La proie est facile à attraper.
Pourquoi donc s’éreinter à chercher des mots
Qui jamais ne viendront.
Le filet paraît mince, mais il est redoutable.
Alors vient le baiser, les cascades de rires,
Un peu niais et sans cause.
Le piège se referme.
Aucun serpent, ni dans l’arbre, ni dans l’eau.
Le rêve durera quelques heures, quelques jours, quelques années. -
Y a des jours où on voudrait pouvoir remonter dans le temps, tout effacer et prendre un autre train…Mais voilà le voyage ne consiste qu en un seul aller sans retour possible. Alors, pas le choix, on continue d avancer. Ce qui est derrière le restera toujours, autant regarder devant et ne pas rater les prochains aiguillages. Il ne faudrait pas se prendre un troisième mur, ce serait dommage non ? On risquerait de dérailler complètement à force ! Cette fois, ce sera nous au commande du train. On choisira vraiment la ligne qui nous correspond et non celle qu un autre voudrait qu on prenne. Mais pour cela…il faut bien réfléchir où l on souhaite aller !
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@Mathilde23#8461 Merci Mathilde.
@mschrome Ton texte est bien sûr magnifique aussi ! Et…serais-tu un tantinet jaloux ? 😂 😝 -
Cinq, Je suis dans mon bureau, la chaleur caniculaire ne m’atteint pas, j’ai installé un petit rafraîchisseur d’air.
Quatre, je me laisse aller sur la chaise, cherchant l’inspiration, va-t-elle venir ? Je dois me détendre peut-être.
Trois, peut être un début de voyage, j’ai ouvert ma fenêtre, de loin je vois un oiseau se rapprocher. Il doit être très loin.
Deux, cet oiseau semble immense, au fur et à mesure qu’il se rapproche, je commence à distinguer son amplitude.
Un ce n’est pas un oiseau, c’est un dragon, il va m’emmener au pays des rêves et de l’imagination. Il reste 5 secondes. FinPeut-être ai-je un peu triché car j’ai passé quelques minutes avant pour savoir sur quoi je pourrais écrire… Eh puis j’ai pris quelques secondes pour corriger les fautes à la fin.
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