- Ce sujet contient 21 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 1 année et 8 mois.
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J’écris depuis quelques années seulement et je procède toujours de la même manière, c’est à dire sans réelle trame. Je m’explique : je commence la plupart du temps sans savoir ce que je vais écrire puis les idées s’enchaînent dans ma tête et je crée petit à petit une histoire, la difficulté est que je ne sais jamais jusqu’où je vais aller.
Donc, je me demandais comment procédez-vous pour vos écrits? Que ce soit d’une nouvelle, d’un roman, d’une poésie ou autres? -
Ah bon ? y’a des recettes ? savais pas ^^ nan, je joke, je vais juste te raconter mon chaudron..
En supposant bien entendu qu’une idée, me trotte dans la tête, la poésie me semble plus aisé, parce que je suis obligé d’appliquer certaines règles, dont je me fous d’ailleurs, mais la musique de ce genre doit être universelle ^^ les rimes par exemple, ou la redondance des pieds, je suis un amateur, alors excuse moi pour les termes.
Pour le reste, c’est un peu plus compliqué, j’ai toujours une idée, je tente d’y rester, mais au fur et à mesure ça se dilue ou ça s’enrichit, difficile à expliquer simplement ^^ il arrive très souvent que la fin n’ait plus rien a voir avec l’idée de départ.
j’écris souvent directement ici, je jette sans brouillon, mais comme je fais autre chose, ^^ je joue en ligne par exemple, j’écris ailleurs, et sur des bloc notes derrière.. je tente de limiter mes textes à pas plus de cinq minutes de lecture, sinon je ne m’arrête plus parce les mots coulent et ouvrent des horizons que je n’imaginais pas en commençant ^^
Les choses plus importantes, j’en ai pas mal derrière, je remplis en fonction de mon humeur, et de ma documentation que je vais chercher, mais bon, ça c’est un mauvais exemple, parce quand c’est long, je parle de choses qui si elles étaient sous forme de livre, dépassent allègrement les 150 à 200 pages, le fait d’écrire une phrase ou un mot, m’ouvre de nouveaux horizons… je ne sais pas ce qu’est une trame, début, milieu fin, chapitre, sous-chapitre…. j’ai l’idée simplement, le plan je m’en fou, je reviens souvent au début d’ailleurs ^^ pour voir si ça correspond ^^ en général, le titre est définitif, ^^ ça m’aide aussi a ne pas me perdre …
En gros, je travaille, ou plutôt je jette en bordel ^^ je ne sais pas ranger mes affaires ^^ -
@Frenchwine#796 Je vois tout à fait et je te rejoins quand tu dis que ta fin n’a souvent plus rien à voir avec l’idée de départ, c’est pareil pour moi.
Un prof de français m’avait d’ailleurs fait la remarque lorsque j’étais au collège, je n’avais pas eu le temps de recopier l’intégralité de mon brouillon alors je lui ai donné ma rédaction à moitié recopié + le brouillon et il avait constaté qu’au fur et à mesure que je recopiais je modifiais des choses et parfois mon histoire changeait complètement de direction. Il à trouvé ça intéressant et moi aussi finalement, sa permet de constater l’imagination qu’on peut avoir.
C’est parfois en laissant les mots aller sur la feuille (ou plutôt sur le clavier) qu’on fait de belles choses 🙂 -
@Laurent2909#797 Je vois, je fonctionne de cette manière pour mes nouvelles et romans mais tu viens peut-être de mettre le doigt sur quelque chose d’intéressant qui expliquerait que j’ai trois romans en cours et aucun terminés 😂 -
@Zael#794 Je crois qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de faire c’est vraiment en fonction de toi. Pour ma part je suis un peu pareille que toi, je commence avec une idée du final mais bien souvent au fur et à mesure de m’écriture je bifurque. Je me pose toujours la question “A quoi s’attend le lecteur?” et j’essaye de partir dans une autre direction pour surprendre.
Au départ j’avais du mal à me détacher de mes convictions et je peinais a écrire au masculin par exemple et puis j’ai compris que l’écriture était le moyen comme un rôle dans un film d’explorer des choses que l’on ne se serait pas permis dans la vraie vie. Bref vive l’impro mais avec quelques notes pour s’y retrouvé surtout si le texte est un peu long. -
Pour ma part, je pars d’une idée de départ, puis je tente de créer un univers cohérent autour de l’histoire. J’invente une mythologie, les personnages, les lieux,… Ce qui me fait rire c’est que le maître des runes, l’histoire en elle-même, fait partie de la mythologie d’une autre idée de roman. Plus je créais mon univers, plus celui-ci prenait vie et plus des histoires venaient se raccrocher à cet univers.
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@Zael#809 Bonjour,
Je suis nouvellement inscrite et ton post correspond un peu à ma façon de fonctionner et quelque part ça me rassure !
Cependant est-ce que la construction d’une nouvelle avec une structure bien établie ne permet pas une lecture plus fluide pour le lecteur ? C’est la question que je me pose .Parfois en écrivant on a l’impression que notre texte est cohérent mais il n’est pas toujours compris dans le sens ou on le voudrait.J’ai commencé à écrire il y très peu de temps ,je suis novice et je me pose beaucoup de questions .alors merci pour ton commentaire sur ta méthodologie qui apporte un autre éclairage. -
@Nolwen#1148 Bonjour,
A mon humble avis, il est indispensable pour une nouvelle d’avoir une structure en tête pour l’écriture. C’est le format du texte qui l’impose. Pour un écrit long, se laisser porter par les mots peut être intéressant à l’écriture, mais au final il faudra bien travailler la structure, la cohérence. Un plan, même évolutif, est nécessaire. Rigide ou souple, il aide à enchaîner les mots, puis les idées, puis les chapitres. -
@Zael#794 En ce qui me concerne, je me base sur mon vécu en jeu de rôle. Je commence par décrire une situation, un postulat de départ puis je décide de qui sera ou seront les personnages et leur rôle dans l’histoire et quelle sera la conclusion. En gros, je place A puis M et Z sur mon segment. Comme une histoire n’est jamais linéaire, il suffit de trouver les liens et de les agencer comme tu veux tant que ça reste cohérent. Pour Ravages, j’ai conçu sa fin avant le reste parce que j’avais cette image en tête, à l’instar de James Cameron qui rêvait d’un robot se relevant des flammes avant de créer Terminator. J’ai donc travaillé cette fin et j’y suis allé à reculons. Dans tous les cas, une bonne structure, un fil rouge, te permettra de cerner les tenants et aboutissants et de peu dévier de ta trajectoire 😉 -
L’inspiration c’est quelque chose d’espiègle, ça va et ça vient quand ça veut. On peut toutefois lui forcer un peu la main avec des techniques.
Pour contrer ça, voilà mes stratagèmes :
–j’ai toujours de quoi noter sur moi, en général mon téléphone, en voyage un petit carnet. dès qu’une idée que je trouve intéressante surgit, je la note, sans forcément penser à ce que j’en ferai plus tard (ça peut être dans le métro, pendant une marche dans le désert, ou en voyant une scène de vie), pas de détails, juste l’essence de l’idée. Souvent dans ces situations je n’ai pas le temps ou les outils pour écrire quelque chose d’élaboré–je m’astreints régulièrement à me poser devant mon texte et à écrire quelques lignes, souvent ça bloque après un paragraphe, mais c’est toujours un paragraphe de plus. Parfois c’est un chapitre complet qui sort parce que la trame a été mûrie pendant plusieurs semaines avant, parfois j’ai envie que ça avance, mais pas envie d’écrire, alors je pose un enchaînement de situations ou des ébauches de dialogues, pour les moments où j’aurai envie d’écrire mais pas l’inspiration.–je reviens très régulièrement sur mes textes, anciens ou récents, pour changer des tournures ou des enchaînements–parfois je me le lis à voix haute, pour voir si ça accroche, ou si les phrases sont trop longues
Une fois quelque chose de lisible obtenu, j’essaie de me poser objectivement la question : est-ce que je trouve tel ou tel passage intéressant, je tronque, je déplace, le texte bouge beaucoup. Je remonte dans le temps, je change une situation qui va me débloquer quelque chose qui accroche à l’endroit où je me trouve.
Si je devais résumer ça donnerait : idées -> taper au kilomètre -> épuration -> remaniement -> publication -> reprise
Je trouve la fiction pure plus difficile que la biographie ou l’histoire inspirée du réel, et cela n’engage que moi. Principalement parce qu’écrire avec une contrainte est souvent plus facile qu’avec une vraie page blanche. Maintenant chaque expérience est unique, et écrire sur soi pour faire sortir une blessure peut être très difficile, souvent plus émotionnellement que techniquement.
Pour ce qui est du roman fantasy que j’écris, j’ai fait énormément de travail préparatoire avant, définir un monde avec ses règles (carte), ses peuples (format encyclopédie) et ses dynasties (avec des outils appropriés), j’ai imaginé un arc narratif principal et plongé les protagonistes au milieu de tout ça. Ce que je trouve le plus difficile dans ce contexte particulier c’est que le monde soit au service de l’histoire et non l’inverse. Et surtout de rendre le tout intéressant ! L’avantage c’est que je peux me reposer sur tout ce matériel quand j’ai un doute.
Encore une fois tout ce que j’ai écrit ici n’émane que d’un simple hobbyiste, je ne suis pas écrivain ni agrégé de lettres, donc à prendre avec des pincettes.
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@MKE#1501 ben merde ^^ je suis sans voix, ou alors sans voie ^^ nan, je déconne, si je savais comment faire pour écrire j’éviterais mes mignardises, ^^ pour ce qui est du désert, mais ça en aparté, Dorra vers Djibouti, sur les traces de Monfreid, celui là m’a fait chier ( peloton GNA), j’ai horreur des cailloux, je n’avais pas de carnet ^^ j’ai dû y habiter, ou alors j’ai rêvé ^^ bouffer du gros lézard à la frontière du Tchad, j’ai dû rêver aussi, faire les fêtes de Noel, Abha en Arabie, pour chasser le scorpion, ça fait partie du rêve ^^ je passe sur mes songes, beaucoup sont des cauchemars, savoir poser des mots, raconter ses histoires, j’aimerais savoir le faire. il n’y à pas de recette, tout doit être personnel, mais je suis comme un con, juste derrière mon clavier à écrire des histoires qui ne veulent rien dire ^^ mais c’est ça l’important, de l’imagination, et de gros doigts agiles…mais je suis casanier, j’ai dû rêver tout ça , je ne sais pas raconter ^^ -
@Frenchwine#1510 Et à contrario tout ce que tu écris à travers tes multiples phrases sur des multiples sujets. Je trouve que c’est raconté. Mit bout à bout je trouve que ça veut dire quelque chose.
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@Tssuko#1511 ^^ pas tout à fait, ma vie actuelle est autre chose, pas besoin de fouiller, tout se passe à l’instant, là c’est facile et avec de l’imagination, je construis de la gentille guimauve ^^ mais tu as raison de dire que tout ce que j’écris existe, mais pour le bout à bout ^^ et encore si c’est lisible ^^ j’en sais rien… -
Salut les gens,
Personnellement j’essaie de faire mon premier écrit. On pourrait dire que ce serait une sorte de Fantasy mais dans un monde technologiquement évolué comme le notre à l’heure actuelle, ou une uchronie… Je ne saurais pas forcément le classer.La première chose que j’ai écrit était la cosmogonie du monde il y a quelques années, de manière assez floue, sur quelques pages à peine. Je n’avais pas vraiment l’idée d’une histoire à raconter mais imaginer ce monde m’avait bien plu.
Puis récemment m’est venue une idée d’histoire assez vague. Mais je ne savais pas du tout comment faire, et d’ailleurs je ne sais toujours pas vraiment, mais l’idée du procédé me va bien. J’ai commencé à imaginer des scènes que je voulais voir. Puis j’ai écrit un peu, mais j’ai commencé à réaliser que ma trame était bien trop simple et que ça ne me mènerait pas bien loin d’une part et que j’avais trop de difficulté à poser ce qui va entre le début et la fin. Eh puis je dois éviter absolument toutes les incohérences qui pourraient se glisser.
Alors j’en ai parlé avec un copain qui m’a conseiller de faire des cartes géographiques, que ça pourrait m’aider à construire mon intrigue… Et je pense qu’il avait raison. J’ai poussé ma réflexion à écrire des fiches de personnages, assez simple donnant des informations basiques sur chacun d’eux, me permettant de les étoffer. J’ai aussi commencé à chercher des photos qui pourraient correspondre à chacun d’entre eux.
Je crois que ça commence à marcher et que j’ai déjà des idées qui me viennent sur le rôle que pourra tenir certains personnages que j’ai décrit. Par exemple j’ai eu l’idée d’utiliser une jeune fille que j’avais pensé sans avenir dans mon scénar comme prêtresse qui pourra apporter beaucoup à l’intrigue.
Pour la suite
@Lazarus a la même idée que moi: je suis également rôliste et le mieux pour un maître de jeu est d’écrire la situation de base. C’est à dire que c’est-il passé pour en arriver là ? Eh puis quelques idées sur ce qui doit se passer durant le scénario. Je pense qu’à partir de là je pourrai enrichir considérablement le bouquin.Ce qui me fait peur c’est la quantité de travail qui précède le début de l’écriture. Car je suis impatient de commencer et je ne sais pas si j’aurai le courage de continuer si je dois faire tout ce travail préparatoire.
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En ce qui me concerne lorsque je me mets à écrire je connais toujours le début et la fin. C’est sûr l’un et l’autre se modifie au fil du temps et en fonction de l’évolution des personnages, de leur histoire de ce qu’ils deviennent et de ce qui leur arrive.
Mais en substance le début et la fin reste similaire à mon idée de départ (et je ne dis pas qu’elle est toujours bonne…mais laissez-moi en placer une quand même !). Ensuite au fil de l’écriture et des réécritures, l’histoire se développe, se modifie et des éléments changent certains disparaissent d’autres apparaissent y compris dans les personnages…bref comme pour beaucoup d’entre nous.
Je ne pense pas qu’il y ait de recette miracle. Il faut seulement avoir envie, je crois et un peu d’imagination.
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