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, le il y a 3 années et 8 mois.
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Bonjour tout le monde ! Je viens vers vous aujourd’hui pour vous partager un petit texte que j’avais écrit (je compte le réutiliser pour le mettre dans mon livre, petit bout par petit bout), j’aimerais beaucoup avoir votre avis ! Bonne lecture et merci !
**Femmes à la mer**
«On ne partage pas sa vie avec quelqu’un parce qu’il est gentil, mais parce qu’il vous fait vibrer, rire, parce qu’il vous emporte sans vous retenir, parce qu’il vous manque même quand il est dans la pièce à côté, parce que ses silences vous parlent autant que ses conversations, parce qu’il aime vos défauts autant que vos qualités, parce que lorsque le soir en s’endormant on a peur de la mort, la seule chose qui vous apaise est d’imaginer on regard, la chaleur de ses mains. Voilà pourquoi on construit sa vie avec quelqu’un, et si ce quelqu’un est gentil, alors tant mieux, c’est un plus, mais seulement un plus !»
-Marc Lévy, “Une autre idée du bonheur”.
Je la regardais sourire, elle m’a parlé de sa vie. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour m’endormir une nuit sur son épaule. Un matin, un midi, un soir, peu importe tant qu’elle est près de moi. Je la veux tout simplement. Je voudrais qu’elle s’abandonne, un matin, un midi, un soir, sur mon épaule. La vie en a décidé autrement. Elle m’a quitté y’a quelques temps. Pour une autre. Mon cœur s’est alors déchiré. Donnant naissance à un corps sans âme, sans sourire, sans rire. La violence de son regard, il est différent maintenant.
Comme l’a dit Paul Eluard, “J’étais si près de toi, que j’ai froid près des autres”. Et il avait raison. Ca fait bientôt 1 an qu’elle m’a sauvé d’elle. Et me voilà replongé dans les méandres de la tristesse, du désespoir et de la peur. Je me demande encore ce qu’elle fait, qui elle est, qui elle aime. Je garde au plus profond de moi tout ce qu’elle a pu m’aimer, si c’était le cas. Car au fond, je n’en savais rien. Tout était si étrange, si naturel, qu’est-ce que cela voulait dire ?
J’essaye de me soigner avec une autre, mais c’est difficile, son visage ne sort plus de mes pensées. Je ne l’aime pas comme elle. Elle a tenté de me consoler. Mais elle n’a pas ton rire, pas ton sourire ni ta joie de vivre. C’est très dur de m’éloigner d’elle, et elle ne comprend sûrement pas ce revirement de situation et je serais incapable de lui dire les raisons de cet égarement.
Je me suis égarée, c’est ça la vérité. Je n’aurais jamais du m’attacher à toutes ces illusions. Ai-je encore rêvé ? Ai-je encore tout inventé de toutes pièces ? Y a-t-il vraiment quelque chose ? Je ne sais plus quoi penser. Alors je m’éloigne, petit à petit, et j’essaye de réparer ce cœur meurtrit. Les multiples conquêtes, j’les connais. Elles font du bien sur le moment, mais après, retour à la case départ : solitude et peine.
Et comme le dirait Francis Cabrel, “quoi que tu fasses, l’amour est partout où tu regardes”, et c’est vrai, partout où je regarde, je la vois elle. Personne d’autre, rien que son visage.
Il faut se faire une raison, rien ne sera jamais plus possible, alors, je m’envole, je disparais de sa vie, petit à petit, comme si je n’avais jamais existé. Je suis une femme à la mer. Je me nois dans l’amour que j’éprouve pour elle. Quelque soit cette forme d’amour, c’en est, et rien n’y fera, ça ne me quittera jamais plus. Elle est inscrite au fond de mon cœur à l’encre noire.
Elle ne sait pas comme je serais prête à me battre pour elle, pour son bonheur. C’est si difficile d’écrire tout ceci, de mettre des mots sur mes maux. Elle ne lira jamais les multiples poèmes, les multiples récits. Elle ne saura jamais. Et c’était mieux comme ça. Ca leur donne raison à tous, mais ça m’est égal. Leur avis je m’en fiche.
Avant toi, y’avait pas les fêtes, y’avait pas le coeur, le monde ne tournait pas rond, y’avait pas d’sourire. C’est écrit, c’est la vie, avant elle, je n’avais rien. Et après elle, je n’ai plus rien. Mon âme a effleuré la sienne du bout de ses doigts, et ce fut la meilleure sensation que j’ai pu connaître. Nos âmes se sont effleurés, me noyant dans une multitude d’émotions. Le chagrin de l’avoir perdu, la peine de l’avoir vu disparaître, la colère de m’en éloigner.
Yves Montand a dit : Mon amour, n’importe où n’importe comment, mon amour, je t’aime éperdument. -
j’ai un petit souci sur le texte ^^ je ne sais pas vraiment quoi…
masculin ? féminin ?
j’avoue, je ne sais pas faire la bascule ^^ et j’arrête tout de suite quelques mauvaises remarques, l’amour n’a pas de sexe ^^ juste une certaine attirance ^^ une chimie improbable ^^ alors mec ou femelle … ce n’est pas mon souci, mais quand je lis un texte, une continuité…
j’avais dit quelque part, que j’arr^tais d’écrire, trop de choses à penser ^^ -
@Frenchwine#3031 je comprends tout à fait ton ressenti. J’ai tendance à écrire de façon à ce que tout le monde (ou presque) puisse se reconnaître dans certaines situations, afin qu’ils ressentent chaque émotion ou qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas seuls. Mais je comprends tout à fait que ça soit quelque peu “déstabilisant” si je puis dire. Je prends ton commentaire en compte afin d’essayer un autre style une autre approche. Merci pour ton temps !🙂 -
@Frenchwine#3033 Non ahah ne t’inquiète pas, c’est aussi un petit défi que je me lance, sortir des sentiers battus c’est tout de même important !
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