Premier mini-jeu des WikiModos.

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    • Gaëlle Galindo
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      WikiNautes, bonjour !

      Nous, les WikiModos, avons décidé de faire des petits jeux courts et ponctuels. Une sorte de petit rendez-vous pour que l’on puisse jouer ensemble dans un temps imparti.

      J’ai donc le plaisir de vous annoncer que le premier jeu aura lieu dimanche 14 novembre 2021 à 14h.

      Le but ? Très simple pour ce premier jeu : une photo sera postée sur cette discussion dimanche à 14h.
      Elle constituera le thème du jour. Vous devrez écrire un texte en vous inspirant de cette photo, de l’écriture créative en quelque sorte.
      Il n’y a pas de limites d’écriture, évidemment, c’est un jeu donc je ne vous demande pas d’écrire un roman.

      Vous aurez de 14h à 17h pour poster vos écrits.

      De 17h à 19h vous aurez un sondage vote pour évidement choisir le texte qui vous a le plus plu.
      Et les résultats seront postés à 20h.

      [color=#ff6600]Les WikiModos pourront prendre part au jeu, dans les mêmes conditions que les autres participants. Toutefois, leurs textes seront hors-concours, et il ne sera pas possible de voter pour eux : place aux WikiNautes ![/color]

      Évidemment, le jour J, un résumé des consignes accompagnera la photo du thème.

      Alors dernière question, êtes-vous prêts à participer tout en vous amusant ?

    • Gaëlle Galindo
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    • Michel Wine
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      si il pleut ^^ possible, c’est le jour ou je vais chiner des bouquins d’occasion au marché

    • Vincent Lepage
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      [“Premier jeux des wikimodos.”,”Premier jeu des WikiModos.”]

    • Vincent Lepage
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      Il reste moins d’une demi-heure : je fais chauffer le clavier^^

    • Gaëlle Galindo
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      Et bonjour tout le monde. Ça y est, c’est le grand jour. Voici le 1er jeu des Wikimodos. On commence avec une image :

      ![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Sea-chile.jpg)

      Rappel des règles : à partir de cette image, vous devez écrire un texte. Écrire ce que ça vous inspire. Ce que vous avez envie de dire.

      Vous avez de 14h à 17h pour nous faire partager vos propositions. 

      De 17h à 19h un sondage vous sera proposé pour que vous puissiez voter pour le texte qui vous a le plus plu.

      Et à 20h les résultats. 

      Alors surtout, amusez-vous, prenez du plaisir ! Bonne après-midi !

    • Vincent Lepage
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      Le temps est gris.
      En regardant par-dessus le bastingage, je comprends que les Gaulois aient eu peur que le ciel leur tombe sur la tête : au loin, le ciel et la mer sont de la même couleur, et se fondent dans un horizon que je peine à cerner.
      Le bateau heurte la jetée, protégé par les épais coussins de caoutchouc qui doivent donner bonne conscience au pilote, qui ne fait rien pour que l’amarrage se fasse en douceur. Il se prend pour un vieux loup de mer, le pilote, alors qu’il n’est en fait qu’un vieux pilote qui fait des allers-retours à longueur de journée avec son vieux batobus.
      Le contact mouvant du ponton sous mes pieds me tire de mes pensées : pour une raison que j’ignore – et que je ne comprendrai sans doute jamais – les vacances de la Toussaint ont attiré cette année une horde de touristes sur l’île. Je remercie intérieurement la météo, qui dissuadera certainement tous ces sans-gêne de revenir l’année prochaine.
      Direction : la plage. Avec la pluie qui menace depuis ce matin – mais je sais qu’il ne pleuvra pas – la cohorte de petits vieux qui a failli me marcher dessus à la descente du bateau s’est égayée vers les terrasses chauffées, les boutiques de souvenirs et le musée de la Marine. Je suis le seul à descendre sur le sable.
      En dépit des apparences, il fait relativement bon : le vent suffit à peine à dessiner la crête des vagues. Après avoir trouvé un rocher à ma convenance, je sors ma serviette de mon sac, et j’en fais un coussin : le sable est trop humide pour s’y asseoir, le rocher trop froid. L’épaisse éponge m’évitera de me geler les fesses.
      Une fois confortablement installé, je laisse mon regard se perdre dans ce paysage si agréable, si beau, si calme, si doux… Je n’ai rien prévu de particulier, hormis cette visite à la Mer, ma turbulente voisine. J’aurais pu rester sur le continent, mais je n’ai aucune envie de croiser quelqu’un que je connais : ces rencontres se terminent invariablement autour d’une table de bar, à boire un café chaud ou à siroter une bière bien fraîche. Aujourd’hui, je n’en avais pas envie. À ces rencontres impromptues j’ai préféré la mauvaise humeur du capitaine d’opérette.
      Mon esprit se perd en même temps que mon regard, qui n’a nulle part où se fixer. Aucun rocher, aucune île. La plage est face à l’océan, le continent derrière moi. Je suis seul sur ma plage. Je suis seul au monde. Seul avec la Mer.
      De temps à autre, le cri perçant d’un goéland vient troubler le murmure régulier du ressac et perturbe le fil de mes pensées. Un peu comme un caillou qu’on jetterait dans un étang, et qui formerait sur la surface lisse d’infinis cercles concentriques.
      Le bruit répété des vaguelettes qui s’écrasent sur le sable humide me berce. J’ai pris de la lecture avec moi, mais mes livres sont bien dans mon sac à dos. Je vais laisser Hamlet parler au fantôme de son père, et Bella Swan nous raconter son histoire d’amour avec un vampire au plus-que-parfait du subjonctif. À mon avis, ils auraient tous les deux besoin d’un psychiatre et d’une bonne dose de petites pilules roses. Mais je ne me sens pas d’humeur à leur tendre une oreille compatissante.
      J’ai une envie de science-fiction. La mer qui se confond avec le ciel me donne l’impression d’un nouveau monde, d’une terre vierge à explorer, d’une aventure à vivre… Instinctivement, je ferme les yeux, et je laisse mon imagination débordante m’emmener dans un merveilleux voyage immobile, à la recherche d’autres vies, d’autres histoires, d’autres moi qui seraient, eux aussi, assis sur un rocher, face à l’océan, laissant vagabonder leur esprit au rythme du clapotis des vagues…

      Soudain, brutale, la sirène du bateau qui arrive au port me ramène sur terre, sur mon île, sur ma plage, sur mon rocher. Le jour baisse. Machinalement, je regarde ma montre : je n’ai pas vu le temps passer, et mon après-midi s’est écoulée en un battement de cil. Rapidement, je range ma serviette dans mon sac à dos, je range mes aventures dans un coin de ma tête, et je me mets en route pour le port.
      Le pilote va venir heurter l’embarcadère. Il va contrôler les billets en bougonnant. Puis il va remonter dans sa cabine, gonflé d’une importance qui n’impressionne que lui. Il va inverser les machines pour s’éloigner de la jetée, et un grand tremblement va parcourir le bateau tandis que les hélices vont mordre l’eau.
      Dans une heure je serai à la maison.

    • Gaëlle Galindo
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      Il fait si froid. Depuis si longtemps. Le sel tiraille ma peau. On pourrait croire que cela est désagréable. Mais il n’en ai rien. On s’habitue à tout.

      Respire, tu es en vie.

      Les vagues heurtent le banc de sable. Elles s’entrechoquent entre elles. Les nuages se mêlent à elle. Pas un rayon de soleil.

      Respire, tu ne te noies pas.

      J’ose y glisser un pied, puis l’autre. Les vagues lèchent mes chevilles. L’écume est douce. J’avance lentement. Un pied devant l’autre. Le sable glisse entre mes orteils.

      Respire, tu es en vie.

      C’est comme un appel. Un chant de sirène. J’aime sa mélodie. Et sans plus attendre, j’immerge ma tête. Je m’enfonce à travers son voile. J’obéis à sa voix.

      Ne respire plus, tu te noieras.

      Je me laisse guider. Il fait de plus en plus sombre. Les ombres deviennent effrayantes. Mes vêtements me collent. Tout est lourd autour de moi.

      Ne respire plus, tu ne vivras pas.

      La pression me sert la poitrine. J’ai besoin d’air.

      Et dans un élan de survie, je respire. J’ouvre les yeux. Il n’en ai rien. Les vagues se fracassent toujours sur le sable.

    • Vincent Lepage
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      [“Premier jeu des WikiModos.”,”Premier mini-jeu des WikiModos.”]

    • Gaëlle Galindo
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      Bon n’ayant eu aucune participation vous comprendrez qu’il n’y aura pas de votes. Donc ce 1er mini jeux est clôturé. En espérant que les autres vous emballent un peu plus.

    • Gaëlle Galindo
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    • Équipe WikiPen
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