C’est drôle comme les temps changent.
Un jour, un souffle, une idée. Tout défile alors. Des souvenirs du passé, des angoisses du futurs. Des questions sans réponses. Sans réponses et puis… Chaque jour on se les pose.
On pourrait dire qu’on met à ce moment un point à la vie. Un point comme il y en a tant dans ce début de texte. Mais non, la vie est jonchée, elle, de virgules. Elle ne s’arrête pas pour recommencer. Elle permet de reprendre son souffle quelques instants et… : c’est déjà reparti !
On nous somme d’avancer, ne pas regarder en arrière, ne pas reculer. Facile à dire, bravo.
Chaque épreuve s’accumule aux autres et on pense que l’on est arrivé au sommet de la montagne, notre montagne. On se dit qu’on va redescendre un peu même si l’on sait que l’on va remonter, parce qu’au final c’est sur une chaîne que l’on est. La descente doit permettre de reprendre son souffle. Le problème, c’est qu’on ne sait pas sur quelle montagne on est. 1 000 mètres ? Peut être 5 000, 7 000, 10 000! L’infini.
L’important dans ces moments, c’est de s’arrêter dans les gîtes, les gîtes qui tendent la main pour se reposer, se réchauffer un peu et manger.
L’aventure peut repartir.
L’idée de la montagne me plaît bien !