Qu’il était bien charmant, et joliment écrit, ce texte sur l’écran qu’il avait envoyé.
Tout en subtilité, il contait son envie, de sortir de sa vie et rencontrer la sienne.
Ça faisait quelques mois que déjà elle avait, au hasard de ses clics, affiché les photos des errances de l’auteur.
Qu’il paraissait charmant en mettant ses idées, de voyages impossibles, de rêves qu’il allait faire.
Il dessinait le monde refait à sa façon, comprenant que la lune vivait à ses cotés, pour éclairer ses nuits, penché sur son clavier.
Elle lisait dévorait, tout ce qu’il avait fait, des envolées lyriques qui décrivaient le mal, qu’il avait de survivre sans avoir demandé.
Un jour n’y tenant plus, elle envoyât un mot, à l’auteur de ce site, qu’elle appréciait beaucoup, racontant simplement qu’elle avait bu ses lignes, ouvrant à son esprit des voyages insensés.
L’année de ses vingt ans, en traversant sa rue, un chauffard inconscient, qui ne l’avait pas vue, a rencontré sa vie, arrêtant en cela ce qu’elle avait envie de n’avoir pas fini, et tout ce qu’il restait.
Son physique a repris ses réflexes perdus, son esprit a subi la peur des autres gens, l’obligeant par la même a ne plus pouvoir vivre, à se mêler au gens, la foule lui faisant mal.
Elle ne sortait jamais, hormis accompagnée, ses amis la menaient s’il lui fallait manger, son amie l’emmenait, s’il lui fallait partir, à toutes les séances de ces psy impuissants.
Quelque chose s’est cassé dans son choix des amants, le père de son enfant devait avoir vingt ans, et l’âge de ses suivants qu’elle trouvait sur l’écran, ne paraissaient pas plus que moins de ses trente ans.
Un jour en préparant, une fête à des amis, ce fut bien par hasard qu’elle reprit un amant, son sourire désarmant, son charme lancinant, a fait pencher son cœur dans les pans de ses draps.
Il avait les années qui faisaient que son temps correspondait au sien, elle était étonnée d’avoir pu facilement, le prendre par la main quelques années durant.
Qu’il était prévenant, de patience infini, elle n’avait rien caché des vies d’un autre temps, il était prévenant de douceur infini, mais elle n’a jamais su, sans jamais demander, s’il était juste aimant, ou quelques sentiments.
Il la laissait souvent, les nuits quand il dormait, pianoter comme avant, promener sur la toile ses recherches de mots, ses besoins d’échanger, de connaitre des gens.
Elle se sentait piégée, d’avoir eu ces écrits, cent fois elle a dit non, a ce qu’il demandait, et quand elle refusât une fois son échange, elle se met a pleurer quand il ne répond plus.
Quelques jours de tristesse que sentait son ami, sa douleur infini, elle ne comprenait pas, que de mots échangés, avec un inconnu, qui d’un coup s’arrêtaient.
Elle a tournée cent fois, pourquoi elle revenait, a ses diables d’antan, il n’avait pas trente ans, un peu plus que son fils, et ne comprenait pas, que si elle s’en allait, de perdre un être cher, promis a ses cotés.
Elle ne se sentait pas, alors qu’elle était bien, qu’aller dans l’inconnu, risquait de lui couter, une part de sentiment.
Elle avait accolé sur son ordinateur, un post-it en travers, être sur qu’il le voit et mis ces quelques mots:
J’ai du respect pour toi, et plein de sentiments, ne cherche pas à me voir, je t’aime et je t’aimais.
Ses quelque mois de chance, qu’elle pensait avoir eu, en acceptant de voir, l’auteur de ses échanges, furent six mois de souffrances.
Elle comprit ses avances, quand il quittât sa chambre, son besoin de lui plaire était plus terre a terre, il cherchait simplement, un joli réceptacle, a ses besoins d’errance. Il voulait simplement, déverser son humeur, dans l’esprit, dans le corps , d’une gentille insouciante.