Petite fille, tu oublies que tu as bien grandi
Petite fille tu oublies que l’on t’appelle Madame
Elle parait encore jeune, parce qu’elle y croit encore
comme de la poudre aux yeux, un léger maquillage
elle raconte son âge comme une petite fille sage
elle se force à rêver qu’elle a mieux que son corps
Ses amants de passage qui flattent ses avantages
alors qu’elle ne demande qu’un peu de réconfort
ne viennent que servir et oublient les accords
et mettent des parenthèses pour poser des hommages
Elle se croit qu’elle partage, sa vision des dehors
pour avoir détaillé un peu de son image
son mal à tout comprendre qu’ils ne voient que plumage
quand tous se sont servis, jouant de son amphore
Que la couche devient triste, sans quelque voisinage
beaucoup ont replacés, les limites de ses bords
ils se sont absentés, regagnant les conforts
au milieu de ses nuits, ils n’ont fait que l’usage
Il lui semble quelquefois, comme d’un premier abord
un temps qui se souvienne comme d’un apprentissage
tu semblais petite fille, qui avait du courage
les mots se sont usés, tu voulais croire encore.
Petite fille, tu oublies que tu as bien grandi
Petite fille tu oublies que l’on t’appelle Madame
Une commande spéciale ^^ j’ai viré quelques strophes pour éviter les emmerdes ^^ je ne sais qui me lit…
De bien jolies strophes… même chez madame, la petite fille est encore là.
merci ^^ mais il manque des strophes volontaires ^^ le souci, parce que tout ce que j’écris est vrai ^^, la tranche de vie d’une personne esseulée qui n’a pas su s’arrêter à temps ^^ tous mes écrits ont une trame
Petite fille ou Madame ? ce qui compte c’est de conserver son Ame d’enfant…