Je peaufine ma description ( extrait de " Qui suis-je ?")

J’ai moi aussi une maladie connue, mais non reconnue …
(moins de 20 % de la population, et beaucoup moins pour les sévères)

je suis enfin allé à une consultation que je repoussais sans arrêt, et là j’ai été diagnostiqué pathologie procrastination critique sévère, c’est pas des conneries. Je me moquais gentiment de ceux qui se soignaient pour burn out, hyper activité, stress, dépression et autres maladies modernes, je viens de mettre un nom sur une certaine détresse quotidienne, parce que cela n’a rien à voir avec la fainéantise, la paresse, ou vivre dans le bordel, quand je me mets à une tâche, je vais jusqu’au bout et même au delà, mais il faut décider de s’y mettre, et c’est là que ça coince. Il y a bien des méthodes que j’avais testées sans le savoir, mais ça n’a jamais marché. La chose qui me rassure, c’est qu’en général les procrastinateurs sont des surdoués hypersensibles, si, si, le cerveau travaille en permanence sur les tâches à accomplir. Certains Prix Nobel en font partie, dont un certain John Perry, psychologue de son état et découvreur de la pathologie, il le décrit très bien. L’explication finale en serait “Effet Pygmalion Négatif“, c’est-à-dire la tendance de l’enfant surdoué à réduire son potentiel pour se limiter au niveau de ce qui lui est demandé (et ainsi s’adapter à son entourage) Docteur Jean-Charles Terrassier.
Tout ça c’est bien joli, mais quand un procrastinateur en dépression, addict au tabac et l’alcool, avec de l’anxiété et des troubles de l’humeur doit se soigner, il fait comment ?
Tout est vrai là dedans, vous pouvez vérifier, j’ai enfin mis un nom sur mon bordel intime, je suis pas dans la merde, en quoi suis-je surdoué ?