J’ai appris que la déception est proche, que les personnes meme les plus proches nous déçoivent par choix, oui… le mensonge comme la trahison est un choix.
J’ai appris qu’on ne se peut faire confiance qu’à soi même, qu’un mariage par amour fort finit par faire face à ce que l’on appelle les aléas de la vie et qui en réalité sont les choix que font les personnes, nous meme inclus pour arriver à une certaine situation.
À quoi pensons nous avant de confronter un fait accompli? À voir la vérité en face? À s’assurer que nous avons raison? À…..? Nous pensons à éteindre ce feu qui nous brule intérieurement tout simplement parce que dans telle ou telle situation, quand le doute nous ravage, quand nous ne sommes pas surs de ce que l’autre cache, nous bâtissons un terrain pour le stress, un terrain pour la maladie, un terrain pour toute sorte de malaises, nous nous enfonçons au fin fond du trou donnant naissance à une personne morte vivante.
Souvent dit on que la mort est un événement triste mais savez vous que le plus triste c’est de perdre goût à la vie.
D’où vient ce doute? D’un manque de confiance en soi ou en l’autre? D’attentes suivies de déception? D’un sentiment de vide? D’expériences passées? Et en parlant de passé, qu’en est-il des promesses passées? De l’espoir passé? Ou encore de l’amour PASSÉ ?
À quel moment se perd on? De l’essentiel? Des projets d’avenir? De l’aller de l’avant? On ne se réveille certainement pas un jour comme cela… insecure, on le devient.
Tout a commencé, un jour comme les autres de l’année 2020, par un message anodin, sur un réseau social. Un ancien camarade d’école qui demande des nouvelles puis un rendez vous professionnel. Aussi simple que cela? Jamais. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Prénommons la Elise ! L’héroïne de manuscrit. Toutefois elle n’est ni héroïne et ceci n’est pas un manuscrit.
En cette année catastrophique pour le monde entier, Elise comptait une année de reconnaissance, d’amour de soi, de liberté.
Mais comment ça de liberté alors que le monde entier était enfermé? Elle, par contre, s’était libérée: de relations malsaines, d’amitiés mensongères, de semblant d’amour, elle s’était libérée de l’attachement et elle s’est enfin attachée à elle meme.
Cette rencontre purement professionnelle au tout début donnera lieu à une série d’événements qui s’inscrivent dans la suite “logique” des choses : demande de mariage, mariage, un premier enfant, une nouvelle maison. Oui mais? Qu’en est il de ces jours passés? Nous sommes le 14 Février 2024, et Elise fait son bilan. Comment j’en suis arrivée là? Qu’est ce qui s’est passé? Comment suis je devenue cette personne?
Arrivée là? Là où? Et bien nulle part. Sauf peut être là où elle n’est pas censée être dans la chronologie “logique” des choses.
Cette personne? Qui est cette personne? Quelqu’un qui vit chaque jour immanquablement dans l’attente d’une autre déception parce qu’elle en a tant vécu des déceptions que ce n’est plus une exception mais plutôt limite du quotidien.
Pourquoi commence t on une vie de coupe avec des promesses et on la mène avec tout le contraire? Ces promesses on y a vraiment cru ou on a choisit de les croire pour mener le bateau au port? On s’est arrêté à un moment pour se poser vraiment la question: est ce que c’est vrai ou suis je en train de me mentir?
A un moment ou à un autre, nous avons tous la réponse à cette question mais nous choisissons de nous leurrer. Oui nous avons les réponses parce que les faits sont là mais nous les maquillons, en full face pour mener cette vie dont nous rêvons?
A quel moment cela nous a explosé en pleine gueule? Et bien quand nous choisissons de ne plus nous voiler la face parce que l’autre partie est fatiguée de porter le masque de la sincérité, parce que l’autre partie est épanouie, qu’elle a atteint le sentiment d’acquis et qu’elle se permet tout. C’est bien à ce moment là, quand les limites sont dépassées, nos frontières violées que l’on a un éveil de conscience vis à vis de soi même.
A t on vécu toutes ces années comme cela? Mais non. Nous avons vécu des moments sincères avec des sentiments sincères, d’amour fort, de rires écarlates, de partage fidèle aux faits, de cadeaux luxueux , d’orgasmes intenses, de soirées folles….. et puis est venu le premier mensonge, puis une cachoterie après l’autre, encore plus de mensonges…
Et ce premier mensonge qui laisse place à un autre nous brise chaque jour. Certains pensent que le mensonge fait partie du quotidien de toute personne, mais d’autres comme Elise, croient dur comme faire qu’il n’y a aucune raison qui puisse prôner le mensonge à la vérité lorsque l’on a choisit de finir sa vie avec quelqu’un.
Finir sa vie, un concept triste. Pourquoi ne l’on dit on pas “on a choisit de vivre sa vie avec quelqu’un”, pourquoi cette contrainte de temps qui nous fait croire que l’on a peut être des années interminables à vivre avec cette personne? Il fait croire qu’avant de s’engager, de bâtir un foyer et d’avoir des enfants, il fut se mettre en tête quelques règles de base. Vais je les lister? Non, ces règles dependent des personnes qui vont les mettre en place, nous ne sommes pas tous pareils, nous n’avons pas les memes croyances, pas les memes règles de base et pas la meme vision de la vie, de l’avenir, du quotidien.
Oui du quotidien, c’est ce dont il est impératif de partager avant de s’engager. Il ne suffit pas d’aimer une personne mais par contre cela suffit si la vision du quotidien diverge ou converge. C’est le quotidien qui fait cette vie, notre vie, celle que l’on mène ensemble. Et puis il y a cette vie que l’on mène seules meme en étant entouré, celle des bataille que l’on ne partage pas, des non dits, des rancoeurs et des malaises.
Elise a eu droit à une belle cérémonie de mariage, toute simple en temps du covid, danse, rires et fou rires, beaucoup d’amour. Elle était choyée et a cru en son bonheur dans une vie de couple après des années de ne plus croire ni en couple ni en bonheur.
Bref il faudra bien à un moment arrêter de se voiler la face et répondre aux bonnes questions: si Elise avait pris une décision qu’elle a regretté? Celle de choisir de s’effacer dans l’autre, celle de faire de l’autre tout son monde et faire que ses astres ne tourne qu’autour de l’autre. Qu’a t-elle appris: qu’il faut, même au bout de trois années ensemble, mettre les pieds sur terre. Oui les pieds sur terre, regarder la vérité crue droit dans les yeux .
Elise a appris à ses dépends que l’autre c’est l’autre et ce qui importe d’abord c’est soi même. C’est cliché n’est ce pas? L’ABC de l’école de la vie. Et bien Il fait dire que certains n’ont pas fait leurs devoirs, et ont eu droit à la punition.