Elle enfonce dans la douleur ceux qui souffrent, ceux qui ont le cœur encore blessé par une séparation d’avec l’être aimé, ceux qui tentent de vivre avec un membre en moins dans leur propre solitude, et qui ne disent rien, mais qui régulièrement se prennent des coups de rappel. Une situation de vie. Une musique. Un objet.
Une date à la con.
Réminiscence d’un état heureux qui n’est plus.
Ce jour-là fait mal, quoi qu’on en dise…
malgré une aversion certaine pour les fêtes commerciales, dans leur ensemble.
Celles-ci vous dictent quoi faire, quoi acheter, quoi manger, qui inviter. Un petit coup de covid et on vous dira combien à table, et à quelle heure partir !
Heureusement qu’elles sont là pour vous rappeler que vous avez un compagnon de vie parfait pour vous, que vous avez une grand-mère et que la dinde aux marrons, c’est bon…
Beurk.
Retrouvons un peu de spontanéité, soyons surprenants, imprévisibles et vivants… hors du pâturage.
La femme aimée quotidiennement par son mari, aux multiples attentions et regards tendres, sera outragée de ne rien avoir pour la St Valentin.
La femme mal aimée recevra son habituel bouquet de fleurs de l’année, et sera satisfaite.
Que faut-il en penser ? …
Demain j’irai mieux. Promis.
Il me restera un an pour retrouver un amoureux, qui me fera un beau cadeau pour la Saint-Valentin : celui d’être là, tout simplement.