Partout, en tout lieu, et continuellement,
Las, j’erre en vain sans but sur une voie perdue
Coulant profondément telle une âme fondue
Mes journées se passent au grès de mon tourment.
Soudain, elle arrive tout naturellement
Au détour d’une rue, au détour de ma vue.
Cette belle inconnue, ô figure imprévue!
Je goutte ainsi la vie devant le firmament.
Cette tentative d’avoir une aventure
Fut hélas inutile et puis si immature
Que mon cœur est comme un verrou biseauté.
Je vis alors partir au loin, là-bas, sa moire.
Mes bras désolés de perdre cette beauté
Qui restera toute ma vie dans ma mémoire.
Votre poème est ma première lecture sur ce site et je vous dit merci pour ce très joli texte.
Je vous en prie. Cela me touche énormément.