Recueil – chapitre 4

13 mins

Hondo (SWAT)

Je m’appelle Talia et je suis une jeune femme avec de longs cheveux noirs et avec des yeux noirs également. Je suis agent dans une agence gouvernementale dont le champ d’action représente le monde entier. C’est pour cela que je suis amenée à maintes reprises à voyager afin de faire mon job. Durant une de mes nombreuses missions, j’avais été amenée à sauver la femme de l’un des agents du SWAT. C’est comme ça que j’avais connu ses femmes et ses hommes qui s’acharnaient à voir leur ville en paix. Je les admirais pour cela. J’avais donc sauvé Annie d’une attaque terroriste pendant que son mari était à l’autre bout de la ville en pleine opération. Nous avons fais plus ample connaissance en attendant son mari. Il était arrivé en panique. Je l’avais salué et nous avions gardé contact. Nous nous sommes revus plusieurs fois et elle m’avait invitée ce soir à passer la soirée avec eux et toute l’équipe du SWAT.

Moment présent

En ce moment-même, je me préparais pour la soirée. Je portais une combinaison bleu nuit, je portais des talons de la même couleur. Je me maquille légèrement et après avoir fermé la porte de ma maison, je me mets en route vers chez Annie et Deacon. Lorsque j’arrive la fête battait déjà son plein. Je sonne et c’est Annie qui ouvre la porte. Je la serre contre moi et lui tends le bouquet ainsi que la bouteille de champagne que j’avais rapporté. Elle me dit :

– Merci mais il ne fallait pas.

– Ne t’inquiète pas. Comment ça va toi sinon ?

– Bah écoute comme tu peux le voir, j’attends notre quatrième enfant.

– Félicitations ma belle dis-je en lui souriant.

Deacon finit par nous rejoindre :

– Hey, salut Talia comment ça va ?

– Bien et toi en lui faisant la bise.

– Super, viens je vais te présenter aux autres.

– Je te suis.

Il me guide dans le jardin et attire l’attention de tout le monde. Il prend la parole :

– Voici Talia, c’est elle qui a sauvé ma femme pendant l’attaque qu’il y a eu alors que nous étions en intervention à l’autre bout de la ville. C’est pour cela que nous l’avons invitée. Je voulais également vous présenter à elle. Annie et moi lui devons beaucoup.

– Arrête tes conneries, je n’ai fais que mon taff dis-je en lui coupant la parole.

– Bref voici Street, Chris, Luca, Tan, la capitaine Cortez et enfin…

– Putain Hondo c’est toi dis-je surprise de le retrouver ici.

– Talia ? Je t’avais pas reconnu !

– Ah bah merci dis-je en éclatant de rire.

Je le rejoins et on se fait notre check.

– J’ai pas tant changé que ça si ?

– Bah depuis le lycée et l’école de police un peu quand même.

– Vous vous connaissez déjà me demande Annie en nous rejoignant.

– Oui nous étions en dernière année de lycée ensemble et on a fait l’école de police ensemble.

– Je vois mais quelle coïncidence quand même.

– Je te le fais pas dire fait Hondo en passant son bras autour de mes épaules et en me ramenant contre lui pour m’ébouriffer mes cheveux.

– Fais ça Hondo et je te jure que je te mets à terre dis-je.

– Tu vas rien faire de ça car je suis en costume me répond il en souriant et en m’ébouriffant les cheveux.

– Rien à foutre, tu l’auras voulu tonnais-je en lui faisant une balayette.

Il tombe sur le cul sous les rires de ses amis et sous le mien aussi. Deacon nous dit :

– On voit que malgré les années de séparations vous êtes aussi complices.

– Et ouais que veux tu ? J’ai dû le supporter pendant trois ans alors à force on s’y attache dis-je avec sarcasme

Nous passons une bonne soirée. Soudain mon téléphone sonne. Je m’excuse et m’éloigne un peu. Je décroche et c’était mon boss :

– Oui boss, que se passe-t-il ?

– On vous envoie en mission de repérage en Argentine.

– Quand dois-je partir ?

– Demain matin à l’aube.

– Combien de temps dure la mission ?

– Cinq mois.

– Je vois.

– Je vous envoie tout ça dans un mail sécurisé.

– Bien boss.

– A demain.

– A demain boss.

Je raccroche et me tourne vers mes amis. Ils me regardaient tous, comprenant mon changement d’humeur. Annie me demande :

– Que se passe-t-il Talia ? Tu as l’air renfrognée.

– Je pars demain à l’aube pour l’Argentine. Une mission de cinq mois. Je viens de revenir d’une mission qui a failli me prendre la vie et l’autre me renvoie là où j’ai le plus d’ennemis.

– Et tu peux pas refuser la mission ? me demande Hondo.

– Ne t’inquiète pas que je l’aurais déjà refusée si je pouvais. Désolée de casser l’ambiance sur ça mais je vais devoir y aller. Je dois me préparer pour demain.

Je me dirige vers Annie et la serre contre moi en la remerciant et lui disant que dès mon retour on fera une fête mais ça sera chez moi cette fois-ci. Elle acquiesce et je dis au revoir aux autres. Hondo me raccompagne jusqu’à ma voiture. Il me dit :

– Je suis heureux de t’avoir revu Talia. Reviens en vie pour qu’on se fête ça. Quand tu reviendras, je t’inviterai dans un nouveau resto de mon quartier.

– Pas de problème Hondo. Et moi aussi je suis heureuse de t’avoir revu. Bon j’y vais. A dans cinq mois alors.

Je me rapproche de lui et dépose un baiser sur sa joue avant de rentrer dans ma voiture et de conduire vers chez moi. Arrivée à destination, j’envoie un dernier message à Annie et vais préparer mes affaires. Je soupire et vais me coucher après avoir pris une bonne douche.

Le lendemain, je rejoins mon boss à l’aéroport. Je le salue et lui dis :

– Vous avez quand même conscience que vous m’envoyez là où j’ai le plus d’ennemis et à l’heure qu’il est, je suis sûre qu’ils sont déjà au courant de mon arrivée.

– Je sais et c’est pour ça qu’on va te déposer directement à l’endroit où tu vas loger car tes ennemis t’attendront à l’aéroport.

– Merci boss et à dans cinq mois.

– Essaie de pas te faire tuer s’il te plaît.

– J’essaierai boss. Bon j’y vais.

Je me dirige vers l’avion privé de l’agence. Je m’assois et regarde l’extérieur par le hublot. Je prends mon sac et vérifie toutes mes armes. C’est mon rituel avant chaque mission. Enfin arrivée en Argentine je descends de l’avion. Une voiture m’attendait. Mon contact en sort, je le rejoins et le salue :

– Salut Mathias, comment ça va depuis la dernière fois ?

– Bien et toi ? Par contre je dois te dire que tout le gang de Franco te cherche. Le gang de Juan aussi.

– J’imagine, après ce que je leur ai fais.

– Bon allons-y.

Je rentre dans la voiture et Mathias démarre en direction de notre planque. Je dépose mes affaires et envoie un message à Annie pour la rassurer de mon arrivée en Argentine. Je coupe mon téléphone par la suite. Je sors de l’enveloppe que me tendais Mathias, mon contrat. Je regarde la cible et lus sa biographie. Je souffle et vais me changeais pour passer inaperçue. Je dis à Mathias :

– Je reviens pour midi.

– Fais attention à toi.

Je prends une de mes armes et sors. Je conduis jusqu’au lieu où vivait la cible. Je commence ma surveillance.

PVD Hondo

Depuis que Talia était partit en Argentine, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter à son sujet. Deacon me dit :

– Elle va bien ne t’inquiète pas. Annie vient de recevoir un message de Talia pour lui dire que tout va bien.

– Merci Deacon. Mais comment tu savais que c’était à elle que je pensais.

– Depuis que tu l’as revu, ton comportement a un peu changé.

– Je vois dis-je.

– T’es amoureux toi.

– Non, en plus j’ai déjà quelqu’un. Mais…

– Tu ne me l’as fera pas à moi Hondo me dit Deacon en coupant court aux excuses que je me cherchais.

– Ok, j’abandonne, tu me connais mieux que je le pensais. Oui je n’ai jamais cessé de l’aimer depuis qu’on s’est quitté après l’école de police.

Soudain mon téléphone sonne. Je décroche, c’était le capitaine Cortez. Je dis à Deacon qu’on devait rentrer au QG, on avait du taff. Je regarde mes messages pendant que Deacon nous conduis au QG. Je remarque que j’avais un message d’un inconnu, pas si inconnu quand je vois le prénom de celle qui faisait battre mon coeur. Elle me relatait ses deux dernières journées, comment elle allait et qu’elle avait hâte de rentrer pour notre rendez-vous. Un sourire niais se dessine sur mes lèvres, ce qui n’échappe pas à Deacon qui se met à me charrier. Nous arrivons au QG, je range mon téléphone et avance jusqu’à la grande salle pour le briefing. Le capitaine Cortez nous briefe. Elle me retient quand nous allons nous préparer. Elle me demande :

– Ca va  ? J’ai l’impression que tu es plus distant que d’habitude. C’est Talia qui te met dans cet état-là ?

– Tout va bien. Je dois y aller Jess, on en discute ce soir.

Je pars me changer. Une fois fait, je rejoins mon équipe et nous nous dirigeons vers le lieu d’intervention.

Ellipse de l’intervention et de trois mois.

Cela faisait trois mois que Talia est en Argentine et je ne cesse de m’inquiéter pour elle. Cela va faire exactement deux mois et demi que je n’ai pas de ses nouvelles et j’ai comme un mauvais pressentiment. J’ai mis fin à la relation que j’entretenais avec le capitaine Cortez. Elle l’avait mal pris mais je ne lui avais pas laissé le choix. Je regarde pour la énième fois mon portable mais pas de nouveaux messages. Deacon ainsi que mes amis me regardent inquiets. Annie me dit puisqu’on était chez elle pour tous se détendre de la journée passée :

– Je suis sûre qu’elle va bien Hondo, il faut juste qu’elle limite ses messages et appels pour ne pas être repérée par l’ennemi.

– Ouais dis-je peu convaincu. Tu as raison, il faut que je me reprenne.

Mes amis me sourient, heureux de retrouver leur chef. Deacon m’offre une bière et nous trinquons tous ensemble.

PVD Talia

Cela faisait trois mois que j’étais en Argentine et j’avoue que je n’en peux plus. Je suis traquée dans toute le pays par mes ennemis et maintenant par les hommes de ma cible. J’avais échappée à une mort certaine. J’étais blessée un peu de partout mais j’étais en vie. Mes pensées dérivèrent vers Hondo. C’était ma raison de survie. Je devais rentrer saine et sauve pour lui. Je me tenais la hanche gauche pour limiter la perte de sang. Soudain un mouvement me fais me redresser et dégainer mon arme. La silhouette se fige et prend la parole :

– C’est moi, Talia, Mathias.

– Putain tu m’as fais peur.

– Désolé. Je t’ai enfin trouvé.

– Dois-je te rappeler que je suis traquée ?

– Non ne t’inquiète pas. Viens je vais te soigner.

C’est ce qu’il fait. Je gémis de douleur. Je lui dis :

– Il faut que je les tue tous pour être enfin tranquille.

– C’est de la folie, tu le sais.

– Si je ne le fais pas, ils me traqueront jusqu’en Amérique et je ne le veux pas. Ils pourraient s’en prendre à mes amis. Je ne le supporterai pas.

– Je comprends. Je vais demander à des contacts de te fournir en armes. Il faut que tu établisses un stratagème. Tu ne peux pas y aller comme ça. C’est se jeter dans la gueule du loup.

– Je sais Mathias. Appelle tes contacts je vais commencer à réfléchir.

Il hoche la tête et commence à appeler ses contacts. Quelques minutes plus tard, quelqu’un nous rejoins. Je le vise de mon arme. Mathias me dit de la baisser. C’est son contact, plus précisément c’était son cousin. Je m’excuse et le remercie d’avoir accepté de nous aider. Il me dit :

– Ce n’est rien. Voici ce que j’ai pu obtenir comme armes pour vous. Je veux vous aider.

– Toute aide est la bienvenue mais je ne veux pas vous impliquer dans ce combat si vous avez une famille ou quelqu’un qui vous est chère. Je ne peux pas vous enlever à votre famille.

– J’ai tout perdu à cause de leur guerre de gang alors.

– Je vois, toutes mes condoléances.

Il hoche la tête. Plus tard, le reste des contacts de Mathias arrivent et nous livrent des armes et proposent même de se joindre à nous. Cela me réchauffe le coeur. Je les remercie et je leur explique notre stratégie.

Ellipse de deux jours.

Enfin, enfin j’étais libre. Nous avions enfin réussis à tous les éliminer. Nous avions des pertes mais ce n’était pas sans grandes conséquences. Nous étions tous hospitalisés. Je souffle de soulagement. Soudain je vois mon boss arrivait vers moi. J’essaie de me redresse mais je grogne de douleur. Mon boss me dit :

– Ne vous levez pas Talia, c’est bon. J’étais ici pour vous féliciter de votre excellent travail comme d’habitude. Bon vous n’étiez pas obligés de tous les tuer mais je comprends votre geste. Et je suis aussi ici pour vous annoncer que vous pouvez rentrer au bercail plus tôt.

– Merci boss dis-je heureuse.

– Vous avez bien bossé, vous pouvez avoir le repos que vous méritez. Tenez un nouveau téléphone car je crois que le vôtre a servi de bombe.

Je ris nerveusement avant de rire avec mon boss. Il continue :

– Vous allez être transférer dans un avion militaire sous bonne garde. On ne sait jamais.

– Bien boss. Quand est le départ ?

– Maintenant. Allez, on bouge.

Des infirmières me conduisent jusqu’à une ambulance et cette dernière me conduit dans l’aéroport militaire où un avion m’y attendait. Des militaires m’escortent jusqu’à l’intérieur. Je les remercie. Mon chef s’assoit à mes côtés et je débriefe avec lui la mission. Je prends ensuite mon téléphone et appelle Annie, celle-ci décroche à la troisième sonnerie :

– Oui, allô ? Qui est à l’appareil ?

– Et c’est comme ça que tu dis bonjour à ta sauveuse ?

– Talia ? C’est toi ? Comment tu vas ? Tu n’es pas blessée ? Il faut que je prévienne Deacon et surtout Hondo qui se faisait un sang d’encre pour toi. Il faut…

– Stop, stop. Puis-je en placer une dis-je en riant.

– Oui désolée dit-elle en riant aussi.

– Je vais bien, je suis blessée mais ça va. Et je voulais faire une surprise à Hondo sur mon retour prématuré.

– Cela tombe bien car la semaine prochaine, jour pour jour, c’est l’anniversaire de Hondo. Tu pourrais être son cadeau.

– Pas con, Annie. Il faut juste que tu préviennes Deacon et les autres et évite de gaffer et de tout avouer à Hondo.

– Tu m’as prises pour qui ?dit-elle en prenant un ton offensé.

– Bah justement pour toi dis-je en éclatant de rire.

– Bref je vais prévenir Deacon, Street, Chris, Tan et Luca de ton retour. Et je convie tout le monde la semaine prochaine pour l’anniversaire surprise.

– Parfait, je vais raccrocher. On va m’emmener à l’hôpital militaire, le temps que je me rétablisse. Je compte sur toi pour ne pas vendre la mèche.

– Bien sûr ma belle, bon rétablissement. Deacon et moi viendront te rendre visite demain. Bisous. Bon courage à toi.

– Merci, à demain alors.

Je raccroche le sourire aux lèvres, mon chef me regardait interrogateur. Je secoue la tête en souriant et ce dernier soupire. Enfin arrivés, nous débarquons et une ambulance militaire me conduit à l’hôpital.

Le lendemain, je me réveille et vois Annie et Deacon discuter dans un coin de la pièce pendant que leurs enfants étaient allongés à mes côtés. Je me redresse en grognant. Annie et Deacon se tournent vers moi. Ils se précipitent à mon chevet. Annie me dit les larmes :

– Comment ça va ?

– Je vais bien ne t’inquiète pas. J’ai encore un peu mal mais ça va.

– Tant mieux. Je suis heureuse de te revoir avec ses quatre mois.

– Moi aussi. Comment ça va Deacon au fait.

– Bien. Hondo se fait du sang d’encre de ne pas avoir de tes nouvelles, tu sais.

– Ah. Pourquoi tu me parles directement de lui ?

– On sait très bien que tu l’aimes fait Annie avec un sourire malicieux.

Je lève les yeux au ciel et soupire. Nous passons la soirée à parler de tout et de rien. L’heure de fin de visite arrive et Annie et Deacon ainsi que leurs enfants s’en vont. Ils me promettent de revenir dès que possible.

Ellipse jusqu’au jour J.

Cela faisait trois jours que j’avais repris possession de ma maison. En ce moment-même, je me préparais pour faire la surprise à Hondo chez Annie et Deacon. Tout le monde était au courant sauf lui. J’avais hâte. J’avais mis une robe rouge élégante et sexy à la fois. J’avais les cheveux détachés. Je me maquille légèrement comme à mon habitude. Je ferme ma porte et me dirige vers ma voiture. Je conduis jusqu’à chez eux. J’envoie un message à Annie, qui vient m’ouvrir et elle me dit de rester dans la cuisine pour l’instant. Je m’exécute. Je les entends se rassembler. Deacon commence son discours. J’entends la phrase signal et je sors dans le jardin. Tout le monde s’écarte et Hondo me voit enfin. Il écarquille les yeux et faillit lâcher sa bière qu’il tenait. Deacon la prend de ses mains. Je m’avance jusqu’à Hondo en souriant. Je lui dis :

– Hey. Joyeux anniversaire Hondo.

– Talia, je… merci. Je suis heureux de voir et que tu sois en vie. Mais ta mission ne devait pas durer un mois de plus.

– Oui mais j’ai finis le boulot plus tôt, pour rentrer plus tôt. Et pour te voir.

Il me prend enfin dans ses bras. Je souris et lui rends son étreinte. Tout le monde crie alors :

– Joyeux anniversaire Hondo !!

– Merci les gars.

Nous passons une bonne soirée. J’étais en pleine discussion avec Annie quand celle-ci me demande si je pouvais rapporter les amuse-bouche qui étaient dans la cuisine. Quand je rentre dans celle-ci, la scène qui se déroule sous mes yeux me brise le coeur : Hondo en train d’embrasser Jessica. Je lâche mon verre, qui se brise au sol, faisant sursauter Hondo et Jessica. Des larmes apparaissent et coulent le long de mes joues. Je fais volte-face et me dirige vers Annie et lui dis :

– Je ne peux pas, désolée.

Je pars sans d’autres explications sous les appels de mon amie. Je monte dans ma voiture et démarre en furie. Je ne savais où je conduisais mais je voulais m’éloigner de celui qui m’avait brisé le coeur.

PVD Hondo

J’étais dans la cuisine complétement démuni. Je ne voulais pas embrasser Jessica, c’était elle qui s’était jetée sur moi croyant encore à une relation possible avec moi. Mais mon coeur appartenait tout entier à Talia et je venais de la briser. Annie arrive en furie et me gifle de toutes ses forces sous le regard d’incompréhension de son mari. Elle me crache au visage :

– Comment tu peux lui faire ça ? Elle, qui a tout donné pour rester en vie et rentrer pour toi. Et toi tu embrasses cette connasse sous ses yeux.

– Je ne l’ai pas embrassé, c’est elle qui s’est jetée sur moi. Elle pensait qu’en faisant ça, on allait reprendre notre relation. Mais après le départ de Talia, je lui dis les choses clairement.

– Bah qu’est-ce que tu attends pour le dire à Talia ?

– Je ne sais même pas où elle est allée.

– Réfléchis un peu avec ton coeur au lieu d’utiliser ta tête fait Deacon durement.

Je le regarde puis soudain un endroit me vient à l’esprit. Je prends mes clés de voiture, les remercie et fonce jusqu’à ma voiture. Je conduis vers notre lieu. On avait l’habitude d’y aller quand nous séchions les cours. Je suis presque sûr que je pourrais la retrouver là-bas. Bingo, je vois sa voiture. Je sors de la mienne, souffle un bon coup et vais la rejoindre. Bizarrement je vois aussi la voiture de Jessica. J’avais un mauvais pressentiment. J’accours vers notre lieu et je vois Jessica descendre d’insultes Talia. Je m’avance lentement. Jessica disait :

– Tu ne vois pas qu’il préfère une femme telle que moi que toi, le chiffon. Il ne t’aimera jamais, quoique tu fasses. C’est moi qu’il aime. Mets toi ça dans ton crâne de moins que rien.

Elle allait la gifler mais j’interviens en empoignant durement le poignet de Jessica. Je dis froidement :

– Ne la touche pas. Et Talia n’est pas un chiffon, ni une moins que rien. La débile qui s’affiche là, c’est toi. Alors laisse la tranquille, et moi aussi au passage car je ne t’aime plus Jessica. Je te préviens, tu oses la retoucher, je t’atomiserai. C’est clair, maintenant dégage de ma vue.

Je la relâche et la regarde partir en courant, en pleurs. Je me tourne vers celle que j’aimais. Je la détaille sous la lumière de la lune. Et je dois dire qu’elle est vraiment belle. Je m’avance vers elle et lui dis, avec sincérité :

– Je suis désolée pour ça et pour la scène que tu as vu. Je suis venue te trouver pour te dire que celle que j’aime ce n’est pas Jessica mais toi. Depuis que je t’ai revu à la fête, il y a quatre mois deçà, je n’arrive pas à t’oublier. Je n’ai jamais pu t’oublier Talia car c’est toi que j’aime.

– Moi aussi Hondo, quand j’étais en Argentine, tu étais ma raison de survie. Je voulais te revoir au plus vite. Je suis désolée de t’avoir inquiété. Ce n’était pas voulu, c’est juste que j’ai dû utiliser mon téléphone en guise de bombe. Mais si j’avais pu je t’aurais donné des nouvelles tous les jours. Et si j’avais pu, je ne serais même pas partie. Tu m’as tellement manqué Hondo.

Sur ces mots, elle se jette dans mes bras. Je la serre dans mes bras comme si j’avais peur qu’elle ne disparaisse d’un moment où l’autre. Je lève son doux visage vers le mien et l’embrasse tendrement. Je lui chuchote :

– Je t’aime Talia, ne me quitte plus jamais.

– Moi aussi je t’aime.

Et c’est comme ça que ma super petite amie a arrêté ses missions dans le monde et à intégrer le SWAT à mes côtés et aux côtés de nos amis. J’étais heureux avec elle. Et en ce moment-même, nous attendions notre deuxième enfant. Notre ainé vient se cachait entre mes jambes. Je le prends dans mes bras et lui demande :

– Qu’est-ce que tu as fais encore Léo ?

– Mais rien, c’est juste que je veux encore jouer, je veux pas aller au bain.

Ma femme apparaît et dit d’un ton las et fatigué :

– Tu pourras continuer à jouer mais viens te laver s’il te plaît.

Je m’approche de ma femme Talia et lui dis en l’embrassant :

– Je prends le relais, va te reposer sur le canapé.

– Merci mon chéri dit-elle en s’exécutant.

Je porte Léo jusqu’à la salle de bain et le lave. Après cela je joue un peu avec lui, lui raconte une histoire et le couche. Je ferme la porte de mon fils et vais rejoindre ma femme, qui s’était endormie sur le canapé. J’avais de la chance de l’avoir, elle. J’aimais notre petite famille de tout mon être. Je porte Talia jusqu’à notre chambre, je la dépose doucement sur le lit et la couvre. Je me déshabille et vais la rejoindre. Je la prends dans mes bras et la contemple avant de me laisser aller dans les bras de Morphée.

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