Au plus près de son monde, je ressens la chaleur
Détonner du berceau, couvrir d’apesanteur,
Et doter d’un instant l’espace d’un temps absent,
Ô combien sans fréquences ! De lueur, de dessein.
Au plus près de son cœur, je sens couler le miel
De mes sens à l’essence d’un bourgeon à peine né,
Qui fait faner les ronces des tréfonds, de l’abysse,
Pour que s’épanouisse une fleur, un délice.
Au plus près de mon âme, j’entends rugir la flamme
Et retentir le rêve d’un lendemain sans armes,
Mais qui pourtant viendra nous enchaîner entier
Aux tourments de ce monde, au souvenir passé.